Le massacre de Tripoli
24 août 2011
Un gros merci, monsieur Charbonneau, pour cette mise au point plus que pertinente. Vos observations sur Radio Canada sont plus que justifiées.
Oscar Fortin
lechevreuilobservateur.com
Qu'est-ce qu'un lèse majesté ?
Téléjournal 22H
Manifestation : derriere les coulisses
Extrait vidéo
Rappel: Élections 2003
Infoman
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Conférences de Gilles Rhéaume
24 août 2011
Un gros merci, monsieur Charbonneau, pour cette mise au point plus que pertinente. Vos observations sur Radio Canada sont plus que justifiées.
Oscar Fortin
24 août 2011
Ah oui… ils auraient supposément affirmé que «l’ère du colonialisme économique était terminé au Québec avec l’Étatisation des compagnies de production et de distribution électrique» !!!
Permettez-moi d’en douter. D’abords en vous rappelant que cette prise de possessions publique fut possible grâce aux capitaux Américain (remboursable avec intérêts) et que les secteurs de productions et de distributions d’électricité sont loin de constituer la totalité de l’économie québécoise d’alors et d’aujourd’hui.
Par ailleurs, pardonnez-moi si je ne fus pas assez clair, mais ce que je tentais de mettre en lumière avec cet article fut le fait que ni Mr Lesage, ni Mr Lévesque, ni Mr Parizeau n’envisagèrent l’optique de la «nationalisation (lire «socialisation) de l’électricité» au Québec (ils étaient alors tous trois fédéralistes à cette époque…) dans le cadre d’un quelconque geste de «rupture» ou d’affirmation nationale… Mais bel et bien dans un contexte de zizanie totale et d’enchevêtrement de distribution (réseaux, et longueur d’onde hertzienne particulière à chaque compagnie… ce qui, en soi, constituait un véritable frein au développement industriel et économique). Je dois également vous rappelez que 600 000 000 en $ de 1962… avec intérêts, c’est du cash en tab… Cela étant dit, je rétorque en vous affirmant que les motivations premières de ce geste furent véritablement d’ordre de rationalisation économique et aucunement «nationale»... tout au mieux, «sociale». Et au fait, le «socialisme»… ou «l’étatisme», ne serait-il pas également possible au sein du palier fédéral sans même y faire référence à la dimension véritablement national ?
Quant à la supposé «monté» de l’État québécois au cour de la révolution tranquille… Et bien, il n’a fait qu’occuper les champs de compétence qui lui revenait de droit, en vertu de l’AANB. Domaine qui, pour la plupart, il (l’État fédéré du Québec) avait jugé bon jusque là de laisser aux bons soins de «L’Église-Nation»… Ce qui, vous en conviendrez avec moi, fut loin d’être totalement néfaste en ce qui à trait à l’occupation du territoire et la définition même du particularisme canadien-français… sans quoi… il n’y aurait pas de «québécitude»…
… Et expliquez moi donc… en quoi je confondrais «le débat public» de la stratégie d’État ?
Amicalement,
Sylvain Marcoux
24 août 2011
Le PQ est le champion toutes catégories des sappeurs!
Il a agi depuis 1995 comme un démotivateur et un démobilisateur. Il n'avait même pas besoin de pq-bashing.Il s'est auto tiré dans le pied comme il l'a fait avec l'affaire de l'amphithéâtre comme un vrai maître. Depuis ce temps, Agnès Maltais est dans le placard. Quel dommage parce qu'elle était une maudite bonne parlementaire. Voilà aussi comment le PQ traite ses bons députés. Il les envoie au batte et les brûle!
Jean-François Vallée n'a pas de leçon à recevoir de vous madame Levasseur. On rencontre rarement un vrai patriote comme lui. Si le chapeau des béni-oui oui vous fait; portez-le! Non mais on en a tu ras-le-bol!
24 août 2011
Bein voyons. Vous oubliez le parti le plus important ; celui de Legault.
C'est lui qui va remporter les élections, pas le PLQ.
Si c'est Pauline Marois qui avait fait ce discours au lieu de Daniel Breton, nous ne serions pas divisés ainsi.
C'est elle qui aurait eu l'ovation.
Mais la réalité est autre.
Comment ce fait-il qu'il a fallu ce mouvement dissident du PQ pour entendre ce discours ?
24 août 2011
Ce pacte devant conduire à un pays. Ce pays sera gouverné par qui et comment?Quand Monsieur Breton parle de vol, ses attaques, ne devraient pas se diriger contre le seul PLQ!
24 août 2011
Monsieur Mathieu
"Il faut que tous les partis et les mécontents se rallient à ce Pacte"
JE SUIS PARFAITEMENT D'ACCORD AVEC VOUS.
C'EST VITAL POUR LE QUÉBEC.
24 août 2011
M. Gauthier
Pour introduire une nouvelle formule politique(communauté territoriale) il faut d'abord consulter la population et il faut que le peuple comprennent bien ces changements pour y adhérer. Ce serait utopique de penser qu'on peut faire ça avant les prochaines élections.
Restons dans la réalité du moment, le CAQ fait lieu de changement actuellement et il n'est pas compliqué à comprendre, il fonctionne comme les autres. Si le PQ continue de se faire torpiller par des tirs supposément amis le peuple n'aura pas de misère à trouver son changement de façon expéditrice car il n'a pas que la politique en tête et surtout s'ils doivent perdre leur emploi avec la situation économique actuelle qui semble nous diriger tout droit vers un autre crash.
24 août 2011
Vos arguments ne sont guère différents de tous ceux qui paniquent à l’idée que la sainte bile du PQ et ses dogmes soient contestées. Ce faisant, vous interdisez à tout autre courant de pensée de vouloir s’exprimer démocratiquement. Vous agitez le spectre d’une défaite des nationalistes à la prochaine élection provinciale pour mieux convaincre ceux qui ne pensent pas comme vous de se la boucler et pour mieux nous enfoncer dans la gorge un programme confus qui nous expose à des reculs politiques dangereux à cause d’un rapport de force qui n’est vraiment pas à notre avantage.
Veuillez prendre note, je vous prie, une fois pour toute que la venue d’Option Québec sur l’échiquier politique québécois ne mettra pas en danger le clan nationaliste. Le vote sera fragmenté autant que dans le camp des fédéraliste avec la présence de trois partis qui se disputeront la faveur des électeurs. Dans le contexte actuel, je calcul qu’aucun parti ne sera en mesure, seul, de former un gouvernement majoritaire. Le gouvernement sera nécessairement issu d’une coalition ou d’une alliance ou il ne sera pas. Le défi sera de faire en sorte que ce soit le camp nationaliste qui soit majoritaire pour mettre un terme à la corruption, pour affaiblir l’Oligarchie prédatrice et pour redonner le pouvoir au peuple.
24 août 2011
Monsieur Marineau,
ça nous prend un Bourgault, écrivez-vous. Deux, trois, même!Mais Bourgault était un penseur radical avant d'être un tribun inspirant. Un indépendantiste viscéral. Un intransigeant sur l'essentiel qui savait allumer chez les canadiens-français la fierté d'être différents dans une amérique du nord anglophone. Bourgault ne craignait pas de critiquer les travers de notre culture collective, notre mentalité de colonisé, notre manque de confiance en soi, notre lâcheté devant le devoir du combat culturel national.
Il y a donc tribun et tribun. Lévesque aussi était apprécié comme orateur. Mais ce n'était pas un indépendantiste. Son héritage nous pèse lourd; notre destin politique est hypotéqué depuis qu'il nous a enfermé dans l'objectif de la souveraineté-association,de l'étapisme et du recours au référendum. On a vu ce qu'a donné la gouvernance souverainiste avec Lucien Bouchard et l'objectif de déficit zéro. Ottawa nous coupait les vivres et lui affamait le bon peuple plutôt que de renflouer le trésor public en revoyant la fiscalité des banques à charte fédérale et autre entreprises de l'oligarchie canadienne. Depuis ce temps le support au PQ décline...et déclinera encore, j'ai bien peur, car le lien de confiance a été rompu. Le petit peuple s'est senti trahi par ses élites nationalistes. Un gâchi épouvantable! Cette désillusion a facilité la pénétration du discours néolibéral et la valorisation de l'individualisme dans l'opinion publique. Comment vaincre maintenant ce chancre idéologique continuellement alimenté par les média de masse et les radio-poubelle? Comment ramener à l'avant-scène politique des idéaux comme la solidarité,le pleine maîtrise de ses outils collectifs, la fièreté de ne dépendre que de soi, le désir de pleinement s'affirmer sur la scène internationale ?
Des tribuns, oui! Mais qui animeraient le débat public avec des idées à la Bourgault. Pour l'instant, personne! A quand un PQ qui s'imposerait à chaque instant en martelant, en faisant la démonstration que l'option fédéraliste, c'est la médiocrité,le gaspillage, le déséquilibre des classes sociales,l'enferment dans la sujetion, le périclitement puis la mort de notre nation !
Des tribuns, oui! Mais ceux du PQ sont bien fades. Je ne vois pas comment ils pourront reconquérir l'opinion publique de l'électorat francophone. On ne soulève pas l'enthousiasme d'un peuple avec de simples propositions d'intendance.
24 août 2011
Je vous cite M. Vallée : "Vous vous trompez de cible en attaquant les militants indépendantistes (...)."
Et vous que faites vous depuis des mois contre d'autres indépendantistes modérés et le PQ? Faudrait quand même pas vous attendre à recevoir des compliments et des remerciements pour votre beau travail de sape. Quand on donne des coups bas il faut s'attendre à en recevoir, c'est humain!...
24 août 2011
M. Trempe, je suis jalouse de ne pas avoir écrit moi-même ce texte.
J'ajouterais qu'avec la concentration des médias(Gesca), avec les moyens démesurés dont ils disposent, à force d'abrutir les gens avec des sondages truqués, avec la manipulation quotidienne de masse que sont la télé, l'internet, les blogues et avec le jargon incompréhensible des spécialistes sur les réformes économiques etc., on a pas intérêt à se disperser, à se diviser et encore moins à se critiquer entre nous pour quelques lignes d'un programme qui ne convient pas à certain où qu'ils veulent réécrire. Provoquer une vraie tempête médiatique pour s'auto détruire, c'est à n'y rien comprendre.
De plus avec Charest et Harper au pouvoir on ne doit pas minimiser le tort qu'ils nous font en ce moment et dans l'avenir si on les maintiens au pouvoir.
Je suis très surprise que les députés dissidents qui suivent l'actualité ignorent ces réalités. Je ne les voient vraiment pas au pouvoir ou capable de nous diriger. Ils n'ont pas l'esprit politique mais idéologigue et comme un parti politique est essentiel pour mener à bien nos projets, je ne vois pas où ils veulent en venir et je ne vois pas comment le citoyen ordinaire ni partisan peuvent les suivres dans un pareil tapage.
24 août 2011
M. Philippe Trempe
J'ai lu votre texte avec beaucoup de satisfaction. Je me suis dit que ceux qui écrivent sur Vigile et ne tiennent pas compte de votre "réalisme" qui s'appuie sur le fonctionnement réel de la démocratie en régime britannique doivent avoir bien d'autres raisons de démolir le PQ que celle de faire l'indépendance, motif noble qui abrille bien d'autres choses.
On aimerait comprendre comment la destruction du Parti québécois fera avancer le peuple québécois vers son indépendance.
Il me semble que c'est ce à quoi vous essayez de répondre.
Je crois que votre point de vue est incontournable.
Il m'arrive de critiquer le Parti québécois et Pauline Marois. Il me semble que je le fais de façon constructive.
Par exemple, je n'ai pas aimé ce que le député péquiste Sylvain Gaudreault du Saguenay (ex-prof de cégep comme moi) a dit des membres du RRQ et de Rhéal Mathieu (ex-felquiste), les traitant d'extrémistes (comme Jean Charest et Jean-Marc Fournier...qui les traitent de radicaux...) qui nuiraient au Nouveau Mouvement pour le Québec. Je trouve ça cheap et je ne suis pas sûr que ce soit politiquement opportun. Il faut respecter les combattants qui manifestent de façon non-violente.
Je fais remarquer qu'il y a ex en avant de ex-felquiste et que l'action de Rhéal Mathieu est excellente et les analyses qu'il publie sur Vigile aussi; quant au RRQ, un exemple: doit-on rester immobile devant la propagande monarchiste fédérale?
Robert Barberis-Gervais, 24 août 2011
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!