Quand le PQ sera littéralement balayé de la carte électorale
8 septembre 2011
M. Bertrand,
Votre billet soulève bien des questions intéressantes. Vous connaissez ma théorie au sujet des conséquences politiques de l’élection fédérale du 2 mai. L’une d’elles est d’avoir amorcé un glissement idéologique global des québécois du fédéralisme vers l’indépendantisme. Plus l’impasse fédéraliste deviendra apparente, plus ce mouvement sera prononcé. Comment cette nouvelle donne pourrait-elle se traduire dans le concret, sur le terrain ?
Par une érosion importante de la clientèle francophone du PLQ au profit de la CAQ.
Par l’absorbions de l’ADQ par la CAQ.
Par la perte d’une importante frange de nationalistes traditionnellement péquiste au profit de la CAQ d’une part et d’un parti indépendantiste et de QS d’autre part.
Dans cet environnement éclaté, tout pourrait arriver en termes de résultats comté par comté de sorte qu’il serait très difficile de prévoir le type de gouvernement que cela produirait. Serait-ce un gouvernement majoritaire ou minoritaire ? Si minoritaire, serait-ce un gouvernement formé par une coalition d’obédience fédéraliste ou indépendantiste ?
Contrairement à beaucoup ici qui agitent le spectre de la division des forces souverainistes, je crois que l’émergence d’un nouveau parti indépendantiste galvanisera les militants nationalistes de toute appartenance et qu’elle facilitera et accompagnera ce glissement politique des québécois. Une nouvelle configuration de la mouvance sociale et politique est toujours porteuse de nouvelles opportunités.
Mais j’insiste tout de même, M. Bertrand, à quand remonte la dernière conférence de presse organisée par M. Éric Tremblay du PI ?