Le déclin du français à Montréal: pas une question de francisation
14 septembre 2011
Montréal et sa périphérie sont une chose, mais le reste du Québec en est une autre. Ainsi donc, les écoliers «francophones» qui ont bénéficié d'un trou dans la loi 101 et fait leur primaire et leur secondaire à l'école anglaise «en province» se retrouvent virtuellement analphabètes en français quand il s'agit d'aborder le cégep. Ils partent donc pour les endroits où il y a des cégeps anglos, principalement Montréal. Même phénomène quand il s'agit pour eux de travailler, si leur emploi exige le français écrit. Ou de le lire! Eux aussi partent pour Montréal. Et tant pis pour les parents qui croyaient bien faire en envoyant leurs enfants à l'école anglaise. Mais quelle est l'ampleur de cette «migration» anglophone intérieure vers Montréal?