Vieux Canadiens-français "souverainistes": obstables à l'indépendance
5 janvier 2013
M. Racine, pratiquement devenu un Suédois de souche en six ans. Félicitations. L'intégration des Québécois à l'étranger est en général exemplaire. Ils disparaissent rapidement dans les pays d'accueil, pas trop portés à se regrouper au sein de leur communauté à l'étranger ces Québécois, comme le font des immigrants de certains autres pays pas mal plus «tissés serrés» que nous le sommes. Nous les Québécois, nous n'avons pas trop de cet attachement à notre tradition, à nos racines, à nos valeurs, y compris les traditions religieuses. Nous sommes des «modernes».
Faut dire que pour un Québécois comme vous, la Suède rend la tâche facile en ne vous offrant de vous intégrer qu'à une seule et unique entité nationale. Ici, même l'immigrant qui comme vous désire devenir «un de souche», doit choisir entre deux nations.
Si jamais vous revenez au Québec, vous pourrez vite revenir «de souche», le Québec accueille pas mal tout le monde, y compris ses enfants prodigues. Il faut toutefois se garder de vider la nation de toute spécificité ethnique. La couleur de la nation augmente son attrait pour les autres, impossible d'attirer si on n'est même pas capable de nous assumer comme nous inscrivant dans la pure lignée des Canadiens, des Canadiens-français et des Québécois français.
GV