Vieux Canadiens-français "souverainistes": obstables à l'indépendance
6 janvier 2013
Désolé pour le lapsus... territorial...
Tu comprendras... que je vis encore ici...
Charles-Philippe Courtois
Éditions Trois-Pistoles
Souper conférence de l'Action Nationale
Lion d'Or, 18h
Patrick Bourgeois
Léo Beaudoin, Renée Blanchet et Denis Monière
Jeudis de la langue - 19h
Conférence de Mario Beaulieu
Moulin à paroles
Dernière lettre de Chevalier de Lorimier
Texte de Pierre Bourgault
6 janvier 2013
Désolé pour le lapsus... territorial...
Tu comprendras... que je vis encore ici...
6 janvier 2013
Lorsque SverigeDemokraterna (SD)a fait sa petite entrée au parlement en Suède en 2010, le lendemain des élections il y a eu des manifestations antiracistes monstres, dont à Stockholm http://www.youtube.com/watch?v=MGvesysTtxA
Göteborg aussi, et j'y étais, on était au-delà de 25 000 certain : http://www.youtube.com/watch?v=kIBaXXxnOuk
Et dans plusieurs autres villes...
SD a été élu avec 5.70%. Et ça permet justement de les dénoncer, les montrer au public. http://www.val.se/val/val2010/slutresultat/R/rike/index.html
J'étais en Suède lors de la campagne électorale, et ce que j'ai vu et lu de SD me rappelait étonnamment l'ADQ. La différence est que pas mal moins de monde a voté pour SD en Suède que de Québécois ont voté ADQ au Québec. L'ADQ avait détrôné le PQ grâce au populisme et les débats extrêmes sur les accommodements raisonnables, vous vous rappelez?
SD a plus ou moins le même discours que FQS et certaines personnes ci-haut, (petite minorité claire) que je ne nommerai pas, mais elles vont se reconnaître.
Jimmie Åkesson, qui est le chef de SD, s'est fait "planter" depuis 2010 et ce serait très étonnant qu'aux élections de septembre 2014 ce parti réussisse à refaire le même score.
Déjà, la Reine de la Suède est d'origine "brésilienne-allemande-portugaise" et n'est même pas née en Suède, donc la princesse ainée tant aimée en Suède est seulement de deuxième génération. Il y a des enfants d'immigrants de 3ième génération qui sont plus "de souche", pour utiliser l'expression de FDS, que la Reine, les deux princesses et le prince. C'est ça la réalité. Donc imaginez, SD voudrait renvoyer la Reine au Brésil ou en Allemagne? De plus, j'ai analysé le système, et le Roi et la Reine en Suède ont moins de pouvoir en Suède que la Reine Beth II en a au Canada.
Et à ceux qui se demande pourquoi la Suède a encore un Roi et une Reine, c'est parce que, pour ma conjointe en tout cas (et c'est une idée courante) ça génère des profits. Imaginez le nombre de cartes postales et de photos de la monarchie qu'on vend en Suède, c'est suffisant pour faire vivre la monarchie. Du reste, le système électoral permet une représentation proportionnelle, chose que j'aimerais aussi voir au Québec. Mais bon, le PQ a enlevé ça de son programme...
Enfin, je vous assure que le Québec ne deviendra jamais un pays si la Fédération des Québécois de souche et le PQ de la gouvernance souverainiste règnent. Le PQ qui ne parle pas d'indépendance en attendant on ne sait trop quoi et la FQS qui ne parle que des immigrants. Belle recette pour un échec total, donc de grâce, ne me demandez pas de revenir en ce moment, je ne suis pas débile quand même. Je peux agir d'ici.
6 janvier 2013
Nos ancêtres normands avaient des racines vikings. Est-ce que cela compte dans votre intégration ?
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Votre commentaire par rapport à la petite Vietnamienne de votre classe me fait sourire. Pouvez-vous en dire plus sur sa famille ? Les Vietnamiens peuvent être très conservateurs et endogames. En fait, le Viet Minh s'est mis à massacrer tout ce qui n'était pas pur Annamite durant la guerre d'Indochine pour décoloniser. Pourtant c'était le chouchou de la Gauche. Ce qui explique les Boat Peoples. Parmi eux, les Sino-Vietnamiens qui ont trouvé refuge en Chine dans des camps de réfugiés. Votre camarade avait sûrement une histoire personnelle. Et une gêne non-québécoise à la raconter.
Petit aparte :
Je suis sinophile.
Mais je suis blessé par un navet financé par le fonds gouvernemental québécois SoDEC.
Wushu Warrior (2008)
Un film qui donne dans le wuxia. Rien de nouveau comme histoire. Créativité nulle. Une grosse déception après avoir visionné Ip Man. Où est le reflet du Québec dans l'histoire ? Néant.
L'acteur principal et héros du film est Tod Farrel, né à Montréal. Mais ne cherchez pas sur Wikipedia en français puisqu'il n'existe pas. Il faut voir sa page anglaise.
Le méchant européen est Matt Frewer. Seule sa page anglaise mentionne le film Wushu Warrior.
Sur IMDb : http://www.imdb.com/name/nm0001242/
Né à Washington, mais il a grandi en Ontario.
Le film est absent sur wikipedia, mais présent sur IMDb : http://www.imdb.com/title/tt1308182/
Quant à Amber Goldfarb (Mullins), elle serait trilingue, donc possiblement Montréalaise, mais sans page wikipedia ou sans biographie attitrée. Par contre, elle travaille surtout à Toronto.
http://www.imdb.com/name/nm2916096/
Karl Dominik (soldat anglais) est né en Pologne et a grandi en Ontario. Puis il a vécu essentiellement au Japon et en Chine. Rien de Québécois.
http://www.imdb.com/name/nm2531281/bio
Un film réalisé par Alain DesRochers.
Parmi les techniciens, des noms québécois. Des employés de Vision Globale travaillant la postproduction sans doute.
Côté culturel, j'aurais plutôt appelé cela une coproduction Ontario-Chine. Mais les crédits d'impôts sont québécois et fédéral. À croire que la culture québécoise ne produit pas assez. Pourtant, on pourrait faire quelque chose avec Nicolas Gill et Georges Saint-Pierre si on veux faire dans le genre martial. Il faut juste tasser les Elvis Grattons de ce milieu.
Mais bon. Les souches en arrière de l'écran. Juste bon pour financer l'état ou faire fonctionner la machine. Ce qui compte est le cosmopolitisme et la culture d'ailleurs.
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Monsieur Maronani nous sert du Bruno Gollnisch. Soyons sérieux. Il se permet d'être très nationaliste parce qu'il a vécut au Japon très conservateur et qu'il a épousé une Japonaise, Setsuko Takeuchi, issue d'un clan fameux qui nous a donné le jiu-jitsu de la variante Take-no-uchi-ryū.
Le vilain monstre qu'est ce Gollnisch immonde...
6 janvier 2013
@alain maronani
Vous semblez confus dans votre lecture. Où voyez vous les propos de Bruno Gollnisch ? Le message vient de Jacques Noël, qui se questionne si l'auteur de l'article fait une blague, parcequ'il ne semble pas du tout au courant de la politique en Suède.
Je ne vois personne se féliciter de la réussite des démocrates en suède ici.
6 janvier 2013
En Irlande du Sud, qui est un pays souverain et indépendant, une grande majorité des habitants ne parlent plus le gaélique et parlent l'anglais, la langue de l'ancien colonisateur.
L'Irlande a deux langues officielles : le gaélique et l'anglais.
Pourtant le pays a déclaré son indépendance en 1919 qui a été reconnue en 1922.
Que pensez-vous de cela? Voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Irlande_(pays)#Langues
Pierre Cloutier
6 janvier 2013
Vite de même Sylvain...
T'as pas tout faux... ni tout vrai...
Les immigrants... une majorité en Amérique du Nord... ont une culture commune.
Il y en a quatre (4) sur le territoire Nord-américain.
Je peux les identifier.
Ceci dit...
La disparité identitaire est à son comble au Québec.
Source de la majorité des méandres psycho-sociaux auquels tu réfères avec raison, soit dit en passant.
Là où je rejoins ton discour dans l'absolu, est lorsque tu soulignes qu'il faut mettre un point et une fin à ce marasme.
Comme une poule sans tête qui va de gauche à droite... sous une simple impulsion nerveuse. Certains citoyens adoptent le même comportment. Facile de les pointer du doigts... avec ou sans raison... Mais une suite logique à ce constat et bel et bien la question ; "Pourquoi?"
Le discour étatique est d'une si grande couardise à cet égard...
Le Québec est nation, et s'il était pays...
Toutes nos critiques ne serait que futilités.
J'ai 36 ans, je suis fils de la loi 101... et ma patrie... se nomme la terre.
Surprise!
Je suis Québécois.
Et j'aime bien les canadiens... Y sont drôle quand y sont saouls (De boisson, d'amour ou d'excitation).
Mais de là à m'identifier à eux tel que vous le faites...
N'est-ce pas là une quête de fierté rabattu?
Car je pari... que si le Québec eut-été représenté, c'est d'eux que tu aurais retiré de la fierté...
Et cela... sans dégoût envers nos voisins immédiat.
Bref,
Je te souhaite une bonne 2013, de la santé...
Et tu m'écoeure vraiment avec ta Suisse...
T'as une belle vie jeune homme... Bravo pour ton parcours.
Je t'emmerde.
;)
- Eric
;)
6 janvier 2013
Les Québécois ont un don pour aller s'installer au diablovert. Les Québécois de souche sont malheureusement l'un des peuples du monde les moins attachés à son identité et à sa terre. Monsieur Racine en est un exemple.
On remarque beaucoup ce détachement par rapport à l'identité chez la jeunesse de la région de Québec qui préférerait être américain et qui a presque honte de tout ce qui est québécois ou canadien-français.
Et certains médias poussent malheureusement au mépris de soi, de son identité et de sa culture.
Le Québec s'elvisgrattonise sérieusement.
6 janvier 2013
Scandaleuse et interdite, devenue tabou ensuite pour finir banalisée, la manipulation génétique de gênes humains vient de franchir un cap alarmant. Dans sa course effrénée à la connaissance et au pouvoir, et sous couvert (officiel) de recherches médicales, l'homme s'apprête à perdre son statut d'être humain, se substituant ainsi aux dieux qu'ils a lui même crées !
Je suis persuadé que peu de malades bénéficieront des avancées significatives de telles expériences, qui à contrario, permettront aux forces armées de voir de nouvelles races de soldats venir enrichir les rangs de leurs troupes d'assaut. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans un document, qu'en 2002, un scientifique annoncait son intention d'injecter des cellules souches humaines dans des embryons de souris. Il exerçait ses activités à... l'Université Rockfeller ! Le-veilleur.
Bien qu'assortie de sévères contraintes, l'autorisation par le gouvernement britannique, prise le 17 mai dernier d'autoriser la création in vitro d'embryons de chimères humain-animal suscite de vives réactions.
Le but de cette culture est de répondre à la demande des groupes de recherche impliqués dans l'étude des cellules souches. En pratique, ces embryons ne doivent pas être conservés en vie bien longtemps, et les scientifiques s'accommodent très bien de la limite de 14 jours qui leur a été imposée. Ce délai se justifie par la position adoptée par de nombreux chercheurs, qui estiment qu'avant l'âge de 14 jours, l'embryon n'est pas encore un être humain à l'état d'ébauche et que toutes les manipulations de cette petite boule de cellules sont sans conséquences. En corollaire, il est bien entendu exclu de les implanter dans un utérus.
Les chimères ainsi produites, sur lesquelles des expériences ont déjà été effectuées notamment en Chine et aux Etats-Unis, sont obtenues par l'implantation du noyau d'une cellule humaine à l'intérieur d'un ovocyte animal. Ces essais s'inscrivent dans le cadre de la recherche sur la mise au point de méthodes de production de cellules souches à des fins thérapeutiques, notamment.
Mais la décision du gouvernement surprend, car elle semble court-circuiter une initiative de la HFEA (Human Fertilization and Embryology Authority) qui constitue, de l'avis de tous les spécialistes, un parfait modèle de contrôle et de régulation de ce secteur, et qui avait annoncé son intention de procéder à une vaste consultation populaire en automne prochain avant de se prononcer sur le sujet. Sa directrice générale, Angela McNab, déclare que :
« ce serait une erreur de porter un jugement immédiat sur ce problème compliqué et controversé avant d'avoir suffisamment d'éléments ».
En France, le professeur Axel Kahn, généticien à l'Inserm réagit en ces termes :
« La décision anglaise était attendue depuis longtemps, précédée par la recommandation du Comité de bioéthique de Nuffield. Même si la loi anglaise interdisait la recherche sur l'embryon dans d'autres buts que celui d'améliorer la fertilité, elle était, depuis quelques années, tolérée dans certains laboratoires ayant d'autres visées. Dans les autres pays européens, on n'envisage pas encore le clonage, thérapeutique ou reproductif. Mais, si les recherches effectuées chez les animaux ou, ailleurs, chez l'homme sont couronnées de succès, les législateurs seront face à une tension éthique entre l'idée qu'ils se font de l'embryon et les progrès thérapeutiques promis. Il sera important d'avoir un vrai débat démocratique et de ne pas nier les difficultés de tous ordres auxquels on sera confronté. »
Le Vatican, quant à lui, s'est fait entendre par la voix de Mgr Elio Sgreccia, président de l'Académie pontificale pour la Vie. Affirmant que cette décision va à l'encontre du droit et de la justice, il rappelle que la création d'un hybride homme-animal
« représente une frontière violée dans le domaine de la nature, la plus grave, ce qui entraîne une condamnation morale totale ».
Il émet aussi la crainte que l'on puisse, ultérieurement, créer des monstruosités à travers ces fécondations.
Chimères, la recherche à l'anglaise
Jean-Yves Nau dans un article de 2011 sur le magazine slate.fr nous indique que plus de 150 chimères « homme-animal » ont vu le jour en Angleterre. Depuis quatre ans, la création d'embryons hybrides se développe dans le secret de trois laboratoires.
Il y eut tout d'abord la brebis Dolly (1996-2003 - wiki), premier mammifère créé par l'homme grâce à la technique du clonage; cet animal vit le jour dans la campagne écossaise. C'était une révolution. Il faut aujourd'hui compter, comme vient de le révéler le Daily Mail, avec plus de 150 embryons hybrides « homme-animal » créés ces trois dernières années dans trois laboratoires universitaires britanniques.
L'information fait grand bruit outre-Manche, y compris dans certains milieux scientifiques, où certains redoute que des biologistes, animés des meilleurs raisons du monde, aillent « trop loin » dans leur quête de la maîtrise du vivant. Les opposants craignent, à terme, l'émergence d'un scénario du type « La Planète des singes » issu d'hybridisations poussées entre l'humain et l'animal.
En pratique, ces embryons peuvent être issus d'ovocytes de mammifères animaux fécondés par des spermatozoïdes humains. Il peut aussi s'agir de « cybrides » (terme issu de la contraction de « cytoplasme » et d'« hybride ») issus du transfert d'un noyau d'un embryon humain dans un ovocyte animal (souvent de vache, parfois de lapine) préalablement énucléé. Ces « cybrides » disposent pour l'essentiel d'un matériel génétique humain associé à celui, animal, présent dans le cytoplasme de l'ovocyte.
Les trois laboratoires concernés sont rattachés au célèbre King College de Londres ainsi qu'aux universités de Newcastle et de Warwick. Le principe de tels travaux avait été autorisé après différentes décisions - controversées - prises en 2007 et 2008 par la Haute Autorité britannique en charge de l'assistance médicale à la procréation et à la recherche en embryologie puis par le Parlement.
Course aux armements avec l'Asie
Ces initiatives témoignaient alors de la volonté britannique d'occuper une position scientifique et économique dominante (comme plusieurs pays asiatiques dont la Chine) dans un nouveau secteur biotechnologique destiné notamment à mettre au point (via des « cellules souches ») de nouvelles thérapeutiques contre des maladies aujourd'hui incurables. Cette volonté n'est toujours pas unanimement partagée en Grande-Bretagne. Le parlementaire Lord Alton, cité par le Daily Mail :
« J'ai fait valoir devant le Parlement mon opposition à la création d'hybrides humain-animal comme une question de principe. Aucun des scientifiques que nous avons entendu n'a pu nous donner aucune justification en termes de traitement. Ethiquement, cela ne peut jamais être justifié. Cela nous discrédite en tant que pays. C'est patauger dans le grotesque. A chaque étape, la justification des scientifiques était: si seulement vous nous permettez de faire cela, nous allons trouver des remèdes pour toutes les maladies actuellement connues. C'est du chantage émotionnel. »
Selon lui, les traitements qui ont été aujourd'hui mis au point à partir de cellules souches l'ont tous été à partir de cellules souches dites « adultes » (prélevées sur des organismes après la naissance) et non à partir de cellules « embryonnaires », obtenues à partir de la destruction d'embryons conçus in vitro.
En écho, des chercheurs de l'Académie britannique des sciences médicales viennent de publier un rapport demandant que de nouvelles règles soient établies pour fixer des frontières entre humanité et animalité, interdisant par exemple l'injection de cellules souches humaines dans le cerveau de primates. Ils recommandent aussi de ne surtout pas modifier l'un des fondements de la loi en vigueur qui n'autorise pas le développement des embryons hybrides « homme-animal » au delà de 14 jours après leur création in vitro. Pour autant, le principe même de ces recherches en biologie animale ne peut selon eux être contesté.
Ainsi le Pr Robin Lovell-Badge (Institut national britannique pour la recherche médicale), principal auteur du rapport, ne s'oppose-t-il pas à la poursuite de la recherche sur des embryons hybrides. Il y a selon lui « un impératif moral » : trouver des moyens de guérir des maladies humaines incurables.
« Tant que nous avons des contrôles suffisants, comme nous le faisons chez nous, nous devrions être fiers de ces recherches »
, estime-t-il, tout en ajoutant que des contrôles plus stricts doivent être appliqués aux recherches sur les embryons animaux dans lesquels sont implantés du matériel génétique humain.
L'une des justifications britanniques pour autoriser de telles recherches tient à l'assurance que les embryons hybrides sont détruits au plus tard après deux semaines. C'est là une forme de compromis à haute valeur pragmatique : à ce stade, ces hybrides peuvent être une source de cellules souches embryonnaires sans réclamer stricto sensu la destruction d'un embryon « humain ».
Possible en France
Cette méthode fournit aussi une solution à la pénurie d'ovocytes humains disponibles pour la recherche à laquelle sont confrontés les biologistes. La garantie est également donnée à l'opinion que ces embryons ne seront jamais implantés dans un utérus (humain ou animal) pour une gestation pouvant le cas échéant être menée à terme.
De telles garanties ne sont pas données dans les pays asiatiques où ces recherches connaissent depuis plusieurs années un rapide développement; des pays où elles ne sont freinées par aucun contre-pouvoir éthique ou religieux. Constatons aussi que sur un tel sujet, tout n'est pas pleinement transparent dans l'espace démocratique britannique où ces recherches n'avaient, depuis trois ans, fait l'objet d'aucune information publique.
« Je suis consternée que cela continue et que nous n'ayons rien su à ce sujet, a ainsi déclaré Josephine Quintavalle membre de l'association Comment on Reproductive Ethics (lien). Pourquoi ont-ils gardé ce secret ? S'ils sont fiers de ce qu'ils font, pourquoi devons-nous poser des questions parlementaires pour que cela vienne à la lumière ? ».
La volonté des biologistes de « faire des expériences », dit-elle, ne saurait être en soi une justification suffisamment rationnelle pour que de telles expériences soient menées. Pour l'heure ces recherches seraient interrompues uniquement faute de moyens financiers.
Et en France ? Après le feu vert donné par les autorités britanniques en 2008, Carine Camby, alors directrice générale de l'Agence de la biomédecine, observait que l'article 16 du code civil (qui traite de l'atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine), la loi de bioéthique de 2004 ne répondant pas explicitement à la question de la création de telles chimères mêlant humanité et animalité. Cette loi (comme celle, révisée, de 2011) disposait clairement qu'il est interdit de créer in vitro des embryons à des fins de recherche scientifique mais omettait de traiter du caractère légitime ou non de la création de telles chimères.
Un minotaure en gestation
Mais quels que soient les encadrements législatifs (et sans même évoquer les rumeurs concernant les recherches menées dans différents laboratoires asiatiques) le mouvement semble ici irréversible. Depuis la création de Dolly et les progrès croissants réalisés en matière de clonage et de recherche sur les cellules souches l'espoir d'une nouvelle médecine, « régénératrice », apparaît jouer comme un nouvel Eldorado.
Deux ans après la création de la brebis écossaise, en novembre 1998, on apprenait qu'un Minotaure était en gestation dans un laboratoire de la société américaine Advanced Cell Technology (lien). Forts de la technique du clonage, des chercheurs annonçaient avoir implanté le noyau d'une cellule humaine adulte dans un ovule de vache préalablement vidé de son noyau.
« Les cellules indifférenciées embryonnaires offrent l'espoir de fournir une quantité illimitée de cellules capables d'être cultivées en laboratoire pour remplacer, sous forme de greffes, tous les types de tissus humains »
, expliquait alors le docteur James Robl, l'un des fondateurs de la société basée dans le Massachussetts.
Il envisageait déjà de soigner de la sorte des affections aussi variées que le diabète, certains cancers ou la maladie de Parkinson. Les responsables de cette firme reconnaissaient volontiers que de telles expériences posent de sérieuses questions morales. Mais ils estimaient que les avantages médicaux à venir sont supérieurs aux risques encourus, au premier rang la création d'un nouveau vivant à mi-chemin de l'humain et de l'animal.
Depuis treize ans, les termes de l'équation n'ont guère varié. Quant aux questions de fond, elles ne sont guère éloignées de celles exposées de manière prophétique en 1952 par Vercors dans Les Animaux dénaturés
6 janvier 2013
Quelques-uns des commentaires ci-haut sont consternants.
Sylvain Racine est un Québécois qui a décidé de vivre sa vie en Suède pour des raisons qui lui appartiennent et rien ne nous permet de critiquer ses prises de positions sur l'avenir du Québec en invoquant son expatriation.
Il (Racine) intervient dans le débat national depuis de nombreuses années et je ne puis que le féléciter et le remercier de sa fidélité envers le peuple qui l'a engengré. Plusieurs expats ont vite fait d'oublier leurs origines et se revendiquent "canadian" par pure commodité ou indifférence.
Le fond de son intervention est parfaitement justifié quant à moi. Le réflexe normal de tout immigrant nouvellement arrivé est d'abord de s'identifier au pays qui lui fait prêter serment d'allégeance. Ça me semble facile à comprendre. Il nous appartient, en tant que nation soi-disant fière et ouverte, de les convaincre de la valeur de notre projet.
Je suis de la génération dont les parents s'identifiaient comme "Canayen" par opposition aux "Anglais"; donc, comme plusieurs (j'oserais dire la plupart) des intervenants sur Vigile, je suis un vieux de la vieille comme on dit. Mais le jeune Racine a raison de nous brasser l'canayen.
Je lui souhaite bon vent; je lui dis merci et lui demande de continuer à nous soutenir de sa Suède lointaine.
Et libre à lui de revenir quand il voudra; avec sa petite famille suédoise.
6 janvier 2013
Ça ne tourne pas rond autour du monde, surtout actuellement! Les éruptions volcaniques se multiplient en ce début d’année, allant de pair avec les tremblements de terre, et allant de pair aussi avec le niveau de la violence individuelle et collective. Les uns comme les autres sont tous interreliés! Rien n’arrive pour rien! La descente d’énergie du centre galactique, sans commune mesure avec le passé récent de notre planète, s’intensifie, ce qui a pour conséquence de déstabiliser l’émotion humaine, le mental humain, les systèmes de valeurs et de croyances. Tout bouge! Tout mute! Tout se transforme, se transcende! Tout s’accélère! Le monde sera bientôt coupé en deux!
Il y aura deux humanités! Ceux qui ne pourront pas accepter, intégrer les nouvelles énergies, se révolteront dans les rues des villes, ce sera la guerre civile, et il y aura ceux qui auront la capacité d’absorber ces nouvelles énergies, pour eux, ils se sentiront de plus en plus en paix!
Voici un premier lien, qui est de langue anglaise, mais que l’on peut traduire automatiquement avec Google, il souligne les évènements élémentaires autour du monde, et leur intensification, en nombre, et en intensité.
http://theextinctionprotocol.wordpress.com/2013/01/05/earth-in-crisis-is-the-planet-on-the-verge-of-a-meltdown/
L’autre lien vient souligner la propagation d’une violence gratuite en Inde! Ce qui est pour l’instant éloigné de notre quotidien, pourrait bien, dans un jour prochain, se transporter à nos portes!
http://www.youtube.com/watch?v=8W8NrZcu7nE&feature=player_embedded
6 janvier 2013
Sylvain Racine, celui dont est capable de prononcer son nom, n'a pas droit de parole sur ce qui regarde sa terre d'origine. Pareil comme celle dont on était pas capable de prononcer son nom et qui est d'une autre origine. Pas fort, pas fort. Si faut parler de l'avenir de notre nation seulement avec ces fiers de chousses,on ira pas loin.
6 janvier 2013
Votre assimilé pour ma part, j'appelle cela un ''frog'' de service, rien de moins..
Personne ne suit Archives de Vigile. Soyez le premier!