Pour la démission des représentants du Conseil supérieur de la langue française
Je crois, que les représentants du Conseil supérieur de la langue française devraient démissionner suite à leur refus d’étendre la Loi 101 aux Cégeps. Cela fait 250 ans que l'on nous impose l'anglais, tantôt par la force physique, tantôt par la force démographique, tantôt par la force juridique et bien souvent par notre lâcheté. Les Libéraux, les gens du CSLF et les Adéquistes ne savent pas compter. Une augmentation de la fréquentation des allophones à 50 % ou 60 %, disons 55 % dans les Cégeps francophones et un taux de fréquentation de 95 % chez les francophones n'est pas suffisamment. Cela équivaut à une anglicisation rapide de la nation québécoise. Cela ne prend pas la tête à Papineau où un doctorat en statistique pour le constater. Les francophones anglicisent le Québec au taux de 3.9 % par année, soit leur taux de fréquentation au cégep anglais de 5 % multiplié par la proportion de la population francophone de 78 %. Les immigrants anglicisent notre population à un taux de 23 % par année, soit leur taux de fréquentation au cégep français de 55 % comparé à la proportion de la population francophone de 78 %.

La Loi 101 doit être étendue au Cégep. L'argument du libre choix des étudiants adultes ne tient pas la route. Il n'est pas normal qu'une société paie pour permettre aux immigrants et 5% des francophones d'angliciser la nation. Cela ne se fait pas nulle part ailleurs de toute façon.

Il est faux de dire que l'anglais est essentiel pour vivre au Québec. Les anglophones et les allophones doivent se plier à la majorité et respecter notre langue officielle. Le français doit être la seule langue de travail et de l'enseignement pour les francophones et nos immigrants. Elle doit être aussi la seule langue de publication des recherches scientifiques. Les postes de radio et de télévision étrangers anglais doivent être surtaxés. La publicité commerciale doit se faire exclusivement en français. Cessons de permettre l'anglicisation du Québec sous prétexte que nous sommes entourés de pays où l'on parle anglais. Il est temps que nous imposions le français au Québec et à tous ceux de l'extérieur qui désirent transiger avec nous.

Je crois que nous devons tous radicaliser nos actions.

Daniel Roy, C.A.