La doctorante Ariane Godbout songe, entre autres, à élargir la citoyenneté aux animaux. |
Je constituais déjà des dossiers de presse à l'âge de 16 ans. Aujourd'hui, il y a Internet. Je vous réfère donc à un article d'Actualités UQAM cliquable ici. Je tiens à vous le commenter. Pour parer à l'accusation d'être « pamphlétaire », je demeurerai factuelle.
Ariane Godbout, doctorante en histoire de l'UQAM, fait des capsules vidéo sur les pratiques et les conceptions de la citoyenneté. Elle profite d'un codirecteur, Pascal Bastien, qui se trouve à la tête du Groupe de recherche en histoire des sociabilités (GRHS).
Neutralité axiologique?
Mon autrui significatif s'inquiète de la méfiance envers la parole des élus (remarque : le texte de Claude Gauvreau n'est pas en écriture dérangée) et des taux de participation en berne aux élections. Pourtant, celle qui travailla à l'Assemblée nationale ne souffle mot de la dépossession causée par la judiciarisation du politique. Ajoutons l'hyperclasse d'affaires cosmopolite qui se joue des frontières. Le lecteur soupçonne qu'elle approuve ces forces libérales-libertaires.
Elle a une conception étriquée de l'État-nation : « une reconnaissance juridique [...] qui [...] permet d'avoir un passeport et d'exercer son droit de vote à tous les quatre ans. » Où est la culture?
Madame devient transparente dans son signalement de vertu. Elle oeuvre à déconstruire l'État-nation pour « élargir (sic) » la citoyenneté. La société d'accueil n'aurait d'autre choix que de prendre le pli de l'immigrant. Elle désire aussi combattre le populisme alors qu'Éric (ben voyons!) Zemmour soutient que ce dernier « est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir ».
Bref, j'ai beau naviguer sur la Toile, nulle part n'ai-je vu son codirecteur informer ses collègues qu'elle est une « pamphlétaire ».
Je vous le redis : cet article - avec celui sur la racialiste Bénédict Nguiagain - est intéressant. Moi, Petit Poucet, j'en prends bonne note.
« Perspectives citoyennes » comptera 12 capsules avec autant d'intervenants. Je m'interroge sur la diversité idéologique du panel retenu. |
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1 commentaire
Caroline Sarah St-Laurent Répondre
30 mai 2021J'ajouterais qu'en accordant une subvention à ce projet, les Fonds de recherche du Québec financent leur propre déconstruction.