Ministère de la Santé et des Services sociaux

Le jour de la marmotte

Bienvenue dans le merveilleux monde du fédéralisme canadien!  

Tribune libre

 


 


Depuis des mois, les médias n’en finissent plus de décrire les situations inhumaines auxquelles sont confrontés les infirmières et les préposés aux bénéficiaires (PAB) dans les Centres hospitaliers pour soins de longue durée (CHSLD).  À cet effet, un article publié dans Le Journal du dimanche 19 décembre remet en lumière la situation catastrophique dans laquelle baigne quotidiennement le personnel soignant des CHSLD.

À titre d’exemples, la pénurie de personnel frappe de plein fouet les CHSLD, alors que des employés se retrouvent avec des ratios « inhumains » de patients, pouvant atteindre jusqu’à 155 résidents pour une seule infirmière en Estrie. Une vingtaine de résidences ont une seule infirmière de nuit pour plus de 100 patients. Des préposés aux bénéficiaires de nuit ont plus de 50 usagers à leur charge. 

De son propre aveu, Christian Dubé s’est dit surpris de l’ampleur actuel du phénomène relié au manque de personnel et au nombre croissant de patients aux soins intensifs, un constat plutôt surprenant venant de la bouche du ministre responsable de la Santé au Québec.

Et pourtant, depuis des mois, le phénomène se répète inlassablement au quotidien à tel point que nous avons l’impression d’assister à un remake du jour de la marmotte. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, nous promet un projet mammouth pour l’automne…

Espérons que ce projet privilégiera un ratio viable pour les infirmières et les PAB, et surtout qu’il reconnaîtra une fois pour toutes l’expertise et le professionnalisme du personnel de la santé.


Dernière heure

612 M $... Telle est la somme astronomique puisée dans les poches des contribuables pour revenir à la case départ… Bienvenue dans le merveilleux monde du fédéralisme canadien!  



Henri Marineau, Québec

 


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Henri Marineau2090 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • Henri Marineau Répondre

    21 septembre 2021

    36 jours et 612 M $ plus tard


    Trente-six jours plus tard, l’élection fédérale aura coûté la somme astronomique de 612 M $.puisée dans les poches des contribuables pour revenir en bout de course à la case départ.


    Le premier ministre sortant Justin Trudeau, en décrétant des élections précipitées, espérait obtenir un gouvernement majoritaire. Les Canadiens en ont décidé autrement. Il devra retourner s’asseoir dans le siège d’un gouvernement minoritaire et Erin O’Toole devra récupérer son siège de chef de l’opposition officielle.


    De son côté, au Québec, le premier ministre François Legault devra encore composer avec un premier ministre « centralisateur » à Ottawa tout en exerçant une surveillance constante sur la propension de Justin Trudeau à s’immiscer dans les compétences du Québec, notamment en Santé.