Ce n’est pas une blague

La Banque du Canada est au bord de la faillite !

« La banque centrale la plus lamentablement sous-capitalisée en Occident »

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Le Canada, c'est ça !

Il y a quelques jours, à l’occasion d’une de mes visites quotidiennes sur le site réputé ZeroHedge spécialisé dans les informations économiques et financières, je suis tombé sur un article qui m’a tellement renversé que j’ai décidé de le traduire pour le partager avec vous. Vous le trouverez donc plus bas.

J’avais beau savoir que la situation financière du Canada est très précaire depuis 2008, je ne me doutais pas qu’elle s’était dégradée à ce point, d’autant plus que, comme l’auteur le mentionne, la perception générale, même dans les cercles spécialisés, est qu’elle est plutôt bonne.

Il s’agit donc d’une information capitale pour tous les Canadiens, mais surtout pour les Québécois qui s’imaginent que leur appartenance au Canada est essentielle à leur bien-être économique.

Dans son texte, l’auteur fait allusion à l’adoption camouflée par le parlement fédéral de mesures qui permettent aux banques canadiennes de se recapitaliser – appréciez l’euphémisme ! – en pigeant dans les comptes de leurs déposants (vous et moi).

J’avais justement signalé ici-même sur Vigile en avril 2013 l’imminence de l’adoption de cette mesure dans un article intitulé
[Les banques veulent votre bien
Le gouvernement fédéral s’apprête à le leur donner
Elles vont pouvoir piger dans votre compte de banque sans votre permission->http://www.vigile.net/Le-gouvernement-federal-s-apprete]

Voici un extrait pertinent de cet article :

Lors du dépôt du budget fédéral il y a une dizaine de jours, le ministre des Finances Flaherty a déposé simultanément un document intitulé « Plan d’action économique 2013 ». Vous en trouverez les morceaux éparpillés à cette adresse

Bien cachée complètement au bas du Chapitre 3.2 dont le titre « Aider les fabricants et les entreprises à prospérer dans l’économie mondiale » est sans rapport avec le sujet traité, se trouve une section intitulée :

Instaurer un cadre de gestion des risques pour les banques nationales d’importance systémique

Le Plan d’action économique de 2013 instaurera un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique.

Les grandes banques canadiennes sont une source de vigueur pour l’économie du pays. Elles connaissent de plus en plus de succès sur les marchés internationaux et créent des emplois au pays.

Le gouvernement reconnaît aussi qu’il faut gérer les risques associés aux banques d’importance systémique – celles dont les difficultés ou la faillite pourraient perturber le système financier et, partant, nuire à l’économie. Cela exige une supervision prudentielle solide, de même qu’un ensemble robuste d’options permettant la résolution de ces institutions sans faire appel à l’argent des contribuables dans le cas peu probable où l’une d’elles ne serait plus viable. [Mes caractères gras]

Le gouvernement compte mettre en place un cadre exhaustif de gestion des risques pour les banques canadiennes d’importance systémique. Ce cadre s’harmonisera avec les réformes instaurées par d’autres pays et les principales normes internationales, comme les Caractéristiques essentielles de systèmes performants de résolution pour les établissements financiers (Key Attributes of Effective Resolution Regimes for Financial Institutions) du Conseil de stabilité financière, et fonctionnera en parallèle avec le régime canadien des fonds propres réglementaires déjà en place. Le cadre de gestion des risques comprendra les éléments suivants :

• Les banques d’importance systémique seront assujetties aux normes de fonds propres plus élevées que déterminera le surintendant des institutions financières.

• Le gouvernement propose d’établir un régime de recapitalisation interne pour les banques d’importance systémique. Ce régime sera conçu de manière que, dans le cas peu probable où une banque d’importance systémique épuiserait ses fonds propres, elle pourra être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires. Cette mesure réduira les risques pour les contribuables. Le gouvernement consultera les intervenants sur la meilleure façon d’instaurer un régime de recapitalisation interne au Canada. Le calendrier de mise en œuvre assurera une transition en douceur pour les institutions touchées, les investisseurs et les autres participants au marché. [Mes caractères gras]

• Les banques d’importance systémique demeureront assujetties aux exigences existantes sur la gestion des risques, y compris une surveillance plus étroite et l’obligation de préparer des plans de reprise des activités et de résolution. Ce cadre de gestion des risques limitera l’avantage injuste dont profiteraient les banques canadiennes d’importance systémique du fait que les investisseurs et les autres participants au marché croiraient, à tort, que ces institutions sont trop grandes pour faire faillite.

Dans un langage tout ce qui a de plus aseptisé, le gouvernement fédéral explique le plus banalement du monde que dans le cas où une banque d’importance systémique comme l’une des cinq grandes banques canadiennes (RBC, TD, CIBC, BMO, ou Scotia et dans certaines circonstances possiblement aussi la BN et certaines autres banques régionales importantes), épuiserait ses fonds propres, elle pourrait être recapitalisée et redevenir viable grâce à la conversion très rapide de certains de ses passifs en fonds propres réglementaires, dans le but de réduire les risques pour les contribuables.

Cela veut tout simplement dire que les dépôts de ses déposants (passifs pour elle) pourraient être convertis (quel euphémisme !) en fonds propres de la banque, sans le consentement des intéressés, pour éviter que le gouvernement ne soit lui-même obligé de la recapitaliser. Il s’agit d’une expropriation, d’une confiscation des dépôts, d’un vol au sens du code criminel (aller au delà de l’intérêt spécifique qu’on a dans la chose), en toute légalité. On croit rêver !

Voilà ce que le gouvernement fédéral concocte dans votre dos, bien à l’abri dans les méandres de ses textes « d’information » sur ses plates-formes Internet.

Il semble que je n’aie pas été le seul à être choqué par cette mesure, Voici ce qu’en pense Simon Black, investisseur international, blogueur de renom, et auteur de l’article que je vous annonçais plus haut :

Et maintenant, la banque centrale la plus lamentablement sous-capitalisée en occident [un indice : ce n’est pas la FED] :

Le 2 septembre 2014

Dans le cadre du « jamboree » annuel des dirigeants de banques centrales, le gouverneur de la Banque du Canada a certainement dû recevoir des commentaires envieux de plusieurs de ces sorciers de la haute finance pour la réputation du Canada comme refuge financier mondial par excellence. .

On ne trouve sans doute pas de meilleure illustration de cette réputation que dans l’entrevue accordée au réseau Bloomberg par le grand patron de RBC Gestion de patrimoine – la plus grande institution du genre au Canada – dans laquelle il déclarait « le Canada est aujourd’hui ce qu’était la Suisse il y a vingt ans, et les banques canadiennes sont à l’image de leurs homologues suisses il y a vingt ans. »

C’est la dernière ritournelle à la mode. Le Canada projette l’image d’un refuge financier de premier ordre et d’un « îlot de sécurité et de stabilité » parce que tout le monde est convaincu que les finances du pays sont bien gérées, qu’il est supérieurement avantagé en richesses naturelles, et que son économie est très performante.

À chaque fois que je vois des banquiers s’échanger des congratulations, mon premier réflexe en est un de grand scepticisme. Mais ici, sur le blogue Sovereign Man, toutes nos conclusions sont fondées sur des faits. Nous avons donc analysé les chiffres en profondeur.

En premier lieu, la mère de toutes les institutions financières, la banque centrale du Canada.

Le premier critère de la bonne santé d’une banque centrale, c’est la solidité de son bilan que reflète le rapport entre son capital net et ses actifs, communément exprimé en pourcentage.

Alors, quelle est la performance de la « Banque du Canada » [Note du traducteur : L'auteur utilise à dessein la version française du nom de la banque, sans doute par dérision] à ce chapitre ? Pas très bonne.

En fait, comme les faits le démontrent, la Banque du Canada est la plus lamentablement sous-capitalisée de toutes les banques centrales en occident. Sa position à cet égard est si mauvaise que celle de la FED semble pétante de santé en comparaison.

Le Monetary Authority Exchange Fund de Hong-Kong constitue un bon exemple d’institution dotée d’un bilan solide. Les derniers chiffres en date du 30 juin faisaient état d’une réserve de capital de 22 % des actifs totaux. Il s’agit d’une marge de sécurité très importante pour une banque centrale.

En comparaison, celle de la Réserve fédérale des États-Unis (la FED) n’est que de 1,27 %. Le Canada ? Un minuscule 0,47 %... comme dans moins d’un demi pourcent. À ce niveau là, plus question de parler de sécurité et de stabilité. Il s’agit tout juste d’une erreur dans l’arrondissement des chiffres.

Qui plus est, le Canada n’impose AUCUNE exigence de réserve à ses banques. Cela veut dire que les banques canadiennes ne sont pas tenues de garder en réserve une partie des dépôts de leurs clients. Elles ont donc la possibilité de prêter 100 % des sommes déposées auprès d’elles.

Il n’y a pourtant pas matière à s’inquiéter, dit-on, la Société d'assurance-dépôts du Canada (la SADC) assure les dépôts bancaires à concurrence de 100 000 $ ! Mais lorsqu’on y regarde de plus près, les déposants ne sont pas très protégés. Au Canada, les dépôts admissibles à cette protection s’élèvent à environ 646 milliards. Or la SADC ne dispose que de 2,8 milliards $ pour couvrir les pertes, soit seulement 0,43 % du total.

Et ce qui est encore plus troublant, c’est que le Canada a adopté un mécanisme confiscatoire comme celui de Chypre pour permettre aux banques de se servir dans le compte de leurs déposants lorsqu’elles épuisent leurs capitaux propres. Cette disposition a été soigneusement dissimulée dans les méandres du Plan d’action économique 2013 du gouvernement fédéral. Il s’agit d’un plan de « recapitalisation interne » pour les banques qui revêtent « une importance systémique », un procédé qui ne répond pas à l’idée que je me fais de la sécurité.

Enfin, le mythe canadien achève de se dégonfler complètement lorsque vous examinez le niveau des réserves d’or du Canada. Au début de ce siècle, le Canada détenait 46,19 tonnes d’or. Aujourd’hui, il ne lui en reste plus que 2,99 tonnes. C’est une baisse spectaculaire de ses réserves de 93,5% en un peu plus de 10 ans !

En d’autres termes, les autorités monétaires canadiennes ont pris en toute conscience la décision de renoncer à des actifs tangibles en échange d’actifs papier que le premier illusionniste venu peut tirer d’un chapeau.

Elles ont conduit la banque centrale du Canada au bord de la faillite.

Il faut s’en tenir aux faits et non aux impressions.

Quiconque examine les faits ne peut tirer d’autre conclusion que le Canada n’est certainement pas le refuge sécuritaire que l’on prétend.

Simon Black

À propos de l’auteur : Simon Black est un investisseur international, entrepreneur, grand voyageur, « homme libre », et le fondateur du site Sovereign Man

http://www.sovereignman.com/finance/presenting-the-most-pitifully-capitalized-central-bank-in-the-west-hint-its-not-the-fed-14950/


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5 commentaires

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    9 mai 2015

    ¨Si vous voyez un banquier se jeter par la fenêtre, sautez derrière lui; vous pouvez être sûr qu'il y a quelque profit à faire.¨
    Voltaire
    ¨Il y a pire que braquer une banque, c'est d'en fonder une!¨
    Bertolt Brecht

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mai 2015

    Comment une banque centrale (qui n'a pour clients que des banques) et qui fonctionne comme un rubber stamp, c'est-à-dire en mettant son nom sur des bouts de papier, peut-elle être sous-capitalisée et sur le bord de la faillite ? ...
    Parce que pour se capitaliser, contrairement aux banques à charte qui sont ses clientes, elle n'a pas besoin de voler les dépôts de qui que ce soit ! ... Elle n'a qu'à émettre toute la monnaie qui lui plaît, en mettant son rubber stamp sur tout le papier qu'il lui plaira, et bingo, le problème est résolu ! ... C'est pas sorcier ! ... En fait, la banque centrale ne finance pas des hypothèques, des autos des achats dans les magasins, des stocks industriels, ou toute autre espèce de biens physiques dont la survie de quelqu'un, d'une entreprise et ultimement celle de toute l'économie dépend ! ...
    Pas du tout ! ... Tout ce que fait cette banque, c'est du rubber stamp ! ... Uniquement apposer son sceau d'authenticité sur le morceau de papier que vous transportez dans votre portefeuille pour aller dîner au restaurant ce midi ! ... Sceau d'authenticité, assurant le commerçant qui vous fournit votre repas, que le morceau de papier qu'il reçoit en échange du repas, porte bien le sceau d'authenticité de la monnaie canadienne, prouvant que sa fabrication a bel et bien été approuvée par la Banque du Canada ! ... C'est tout ! ... Le reste c'est de la confiance en la Banque du Canada, rien de moins ! ... Ce que fournit la Banque du Canada, ce n'est même pas le papier, c'est uniquement l'encre qui est dessus ! ... Le reste, c'est la confiance ! ... Toute l'économie n'est qu'une énorme marque de confiance qui se transmet par les billets de banque, les écritures comptables, les bons du Trésor, et les Obligations de la Banque du Canada ! ... Qui possèdent tous la bénédiction et l'Imprimatur de la Banque du Canada ! ... Comment la Banque du Canada peut-elle faire faillite en jouissant de tant d'amour ? ... Il n'y a qu'une seule façon : c'est si demain matin tout le monde décidait en même temps de ne plus avoir confiance au Dollar Canadien qui porte la bénédiction de la Banque du Canada et la face de la Reine ! ... Qui vous dit presque, elle, que c'est à ce dollar qu'elle fait confiance et qu'elle s'y connait en la matière ! ...
    Comment tout le monde qui doit manger 3 fois par jour, aujourd'hui, demain, et tout le reste de la semaine feront-ils pour bouder et décider de ne plus faire confiance au Dollar Canadien pour payer leur repas au restaurant, leur auto, leur maison, et leur cinéma en fin de semaine ? ... Je vois pas comment ! ... Vous ? ... Peut-être s'il y avait une énorme guerre et le monde se voyait privé d'une économie parce que tout serait détruit et improductif, ou encore si l'espèce humaine disparaissait tout à coup, ou les deux, peut-être que plus personne ne ferait confiance au Dollar Canadien parce qu'ils auraient d'autres préoccupations plus immédiates, mais je ne vois pas d'autre façon ! ... Et ceci vaut également pour l'or, s'il y a des gold bugs qui lisent ceci ! ...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2014

    Les dispositifs électroniques de virement comme le système Swift permettent de faire circuler les monnaies à travers le monde à grande vitesse. Instantanéité et ubiquité ont donné un intérêt d’usage inégalable au dépôt bancaire pour les transactions de placement ou d’achat liées à la mondialisation de l’argent scriptural sans provision numéraire. (numéraire = billet de banque)
    La carte de crédit qui permet d’assurer un paiement garanti jusqu’à une certaine somme par l’émetteur sans avoir à se préoccuper de la provision numéraire [billets de banque] du compte en banque de l’acheteur, malgré son coût pour le vendeur, s’est désormais généralisée et l’emporte sur le chèque pour la plupart des achats un peu coûteux en boutiques et pour presque tout sur Internet.
    La Banque du Canada est seule à fabriquer la monnaie numéraire et divisionnaire depuis 1944 par l’Accord de Bretton Woods. La Banque du Canada vend ensuite ses billets de banque et sa monnaie divisionnaire [cents] au Ministère des Finances du Canada.
    Depuis 1944 par cet accord de Bretton Woods les banques à charte privées ne peuvent plus imprimer la monnaie numéraire c'est-à-dire les billets de banque malgré les prêts sans provision numéraire qu’elle accorde aux emprunteurs pour le commerce et le système économique du Pays. L’intérêt sur la monnaie comme le capital au solde du prêt scripturale sans provision numéraire accordé s’accumule au solde du capital des prêts bancaires consentis sur les actes notariés et ou par l’entremise des accords des tribunaux judiciaires par les juges et les avocats provenant du même Barreau de Droit Privé Napoléonais dans l’État du Québec; Loi fédérale L.R.C. 1985 chapitre B-7;
    La réserve de liquidité scripturale sans provision numéraire en argent dette fictif est de 12,800.00$ per capita au Canada ce qui représente une masse monétaire scripturale sans provision monétaire de 452, 415,513,600.00$ dollars sans provision pour le Canada permettant l’accomplissement de 174 milliards scripturaux de transactions sans provision par jour représentant 140,38 fois la réserve de liquidité scripturale sans provision pour un an (1) de transaction financière.
    La réserve de liquidité numéraire en billets de banque totalise la somme de 43,78 milliards le 8 septembre 2014. Cette réserve numéraire per capita représente 1235.87$ USD ou 1368.45$ CAD. En argent comptant = 1.1076$ par dollar USD le 13 septembre 2014.
    La réserve numéraire per capita au Canada totalisant 1235.87$ USD ou 1368.45$ CAD ou représente la réserve de liquidité scripturale sans provision de 12,800.00$ USD ou 14,177.28$CAD pour une réserve numéraire quotidienne cumulative de 3.75$ en billets de banques et en monnaies divisionnaires pour des transactions quotidiennes per capita totalisant la somme de 5,066.10$ sans provision numéraire par jour per capita au Canada pour une population de 35, 427 524 habitants d’un océan à l’autre du Canada; ces activités monétaires annuelle pour l’année 2013 totalise la somme de 63,510 milliards de dollars scripturaux en écritures comptables sans provision monétaire enregistré à l’Association Canadienne des Paiements. Les transactions quotidienne per capita au Canada totalise la somme de 5,066.10$ par jour de transaction pour une population de 35,427,524 habitants; mes rapports proviennent des informations enregistrés à l’Association Canadienne des Paiements et à la Banque du Canada;

  • Marius Morin Répondre

    8 septembre 2014

    Selon The Economist du 22 mai 2010, nos six banques canadiennes réalisent des profits records de plusieurs milliards annuellement en détournement de revenus et d’impôts chaque année dans leurs filiales établies dans les paradis fiscaux. Si elles engrangent des profits records régulièrement, ce n’est pas parce qu’elles soient bien administrées, c’est simplement parce qu’elles arnaquent les consommateurs et ses plus petits salariés dû au fait qu’elles forment au pays un oligopole. Parlez-en à nos trois élus: Carlos Leitoa, Jacques Daoust et Martin Coiteux qui proviennent tous du milieu bancaire. Vont-ils hausser les impôts de leurs banques, absolument pas, car leurs ex-employeurs vont sûrement les réembaucher après leur mandat politique. Que voulez-vous, c’est notre système bancaire autocratique qui le veut ainsi.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    7 septembre 2014

    Un vidage permanent au cas où le Québec se séparait
    Plutôt que d’écrire un commentaire à cet article, j'aimerais rappeler ce texte (publié à Tribune libre de Vigile le 6 septembre 2007) traitant du vidage de réserves économiques, monétaires et aurifères advenant l'indépendance du Québec, un saccage fait par le pouvoir colonialiste d'Ottawa en connivence avec ses complices au Québec. Cette spoliation institutionnalisée est consensuée entre tous les partis fédéralistes afin que le Québec n’ait pas à demander qu’une aliquote insignifiante des dites réserves puisque celles-ci se maintiennent constamment au minimum possible. De plus, il faut que le Québec soit endetté au maximum (tant au niveau fédéral que provincial) par des dépenses arbitraires, déficits artificiels et des saccages effectués auprès des différents fonds publics qui devraient être destinés au bienêtre de la population et non déviés à la caste politique et à ses mercenaires financiers :
    La dette publique du Québec : une combinaison d’immoralité, de trahison...
    http://www.vigile.net/La-dette-publique-du-Quebec-une
    ***
    JLPM