Faites-nous confiance, Monsieur Parizeau (Benoît Charette)

Un beau "jeune vieux" donneur de leçon

Tribune libre

La tête basse, presque entre les pattes, Benoît Charrette a annoncé qu’il quittait le PQ parce qu’il n’était pas d’accord avec la tenue d’un éventuel référendum dans le premier mandat péquiste. Vous avez bien lu.
Le même Benoît Charrette signait le 11 juin dernier le texte dont sont tirés les extraits suivants :
_ « Nous sommes déterminés à incarner la farouche volonté de changement du Québec de 2011. (…)
_ « Nous sentons cette volonté de ces nouvelles générations de faire de la politique autrement. Nous en sommes. (…)
_ « Nous sommes souverainistes (2 fois) (…)
_ « La souveraineté est au cœur de notre engagement (…)
_ « Nous sommes fiers de votre héritage [Monsieur Parizeau] et déterminés à y faire honneur. (…)
_ « Nous vous demandons de nous faire confiance pour l’avenir de notre parti et de notre pays.(,,,)
Depuis, le coq a chanté trois fois.
« Faire de la politique autrement ». Démissionner d’un parti parce qu’il risque de perdre la prochaine élection et joindre un parti en devenir, mais aux vues contraires à l’autre, qui semble avoir la faveur du public, ce serait « faire de la politique autrement »? Cela ressemble plutôt à de l’opportunisme crasse, qui, lui, est vieux comme le monde.


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2 commentaires

  • Laurent Desbois Répondre

    21 juin 2011

    Au tour du député de Deux-Montagnes de quitter le PQ?
    Il y a quelques jours, Benoit Charrette avec 11 autres collègues demandaient : « Monsieur Parizeau, faites-nous confiance ».
    Ce ti-vieux est très, très confus!!!!!

  • Archives de Vigile Répondre

    21 juin 2011

    Tout à fait exact. Que faisait ce petit arriviste au Parti québécois? Comment sont-ils dans ce même moule?
    On voit bien qu'ils sont habitués à louvoyer ces gens-là.
    Ah, les politiciens professionnels! Pourrons-nous, un jour, nous en passer pour le plus grand bien du peuple?
    A quand une réforme en profondeur de la démocratie de représentation qui sert de façade à l'oligarchie?
    Pierre Cloutier