Marois : les carottes sont cuites !

Et de trois…

Qui a dit que la politique québécoise était juste ?

Chronique de Richard Le Hir

Marois : les carottes sont cuites
Et de trois…
Qui a dit que la politique québécoise était juste ?

Série noire pour Pauline Marois ! En l’espace de deux semaines trois sondages sont venus confirmer ce que plusieurs d’entre nous pressentaient déjà. Les Québécois ne veulent pas plus d’elle qu’ils ne veulent de Jean Charest. Ces deux-là sont devenus le couple infernal de la politique québécoise. D’aucuns prétendront que c’est totalement injuste. Ils ont tout à fait raison. Pauline Marois ne mérite pas d’être rejetée comme Jean Charest.

Mais qui a dit que la politique québécoise était juste ? S’il y a une leçon que ma propre expérience m’a apprise de la politique au Québec, c’est qu’elle est profondément capricieuse et injuste. Et les événements que nous vivons en ce moment en constituent une éloquente confirmation.

Ainsi, le [sondage paru dans Le Devoir->31599] ce matin http://www.ledevoir.com/politique/quebec/298271/sondage-leger-marketing-le-devoir-le-quebec-tient-a-la-question-nationale apporte la réponse suivante à la question de savoir si Pauline Marois ferait un meilleur premier que Jean Charest : « Le passage de Jean Charest devant la commission Bastarache n'a pas amélioré sa cote de popularité personnelle. Ainsi, à peine 15 % des répondants estiment qu'il ferait le meilleur premier ministre (baisse de quatre points en un mois). La chef du PQ, Pauline Marois, fait légèrement mieux, à 21 % (baisse d'un point). Amir Khadir (9 %), Gérard Deltell (9 %) et Guy Rainville (3 %) suivent dans l'ordre. »

Ainsi, depuis un mois, si la cote de Jean Charest a baissé de quatre points, non seulement la cote de Pauline Marois n’a-t-elle pas progressé, mais elle aurait même baissé d’un point. Il ne s’agit pas de monter ce point en épingle. Il s’agit seulement de reconnaître que les mauvais résultats de Pauline Marois commencent à refléter une tendance lourde, et que les chances pour elles de renverser la situation sont devenues très minces, voire même inexistantes, d’autant plus qu’elle semble incapable depuis plusieurs mois de capitaliser sur la mauvaise fortune de Jean Charest.

Et Christian Bourque, l’analyste du sondage chez Léger Marketing, voit dans le fait que 43 % des personnes interrogées refusent de répondre ou de se prononcer sur la question de savoir qui serait le meilleur leader une confirmation que «Les Québécois se cherchent un leader.»

Voilà pourquoi les Québécois ont bien réagi à l’annonce du projet de François Legault, mais la lecture des derniers sondages semble indiquer que leur réaction ressemble bien davantage à un « N’importe qui sauf Jean Charest et Pauline Marois » qu’à un véritable choix en faveur de François Legault. Et la question qui se pose maintenant pour le Parti Québécois est celle de savoir si ce meilleur leader se trouve en son sein ou à sa portée. Si c’est le cas, il parviendra à s’imposer. Sinon, il est condamné à disparaître.


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5 commentaires

  • Robert Bertrand Répondre

    8 janvier 2011

    J'ai écrit un message privé. Après l'envoie, on me dit que cette page n'existe pas.
    Donc, je me reprends et vous le dit comme je le pense.
    Avec tout ce qui arrive, on peut tout faire pour y voir du positif.
    Est-ce que vous ne pouvez pas y voir de bons côtés et de dynamiser les gens.
    Vous croyez qu'à la moindre difficulté il faudrait démissionner ? L'écoeurantite des démissions ne vous a pas atteinte encore ? Des êtres parfaits, vous en connaissez beaucoup ?
    « Vous n'êtes pas écoeurés, bandes de caves » comme il est écrit sur une fresque au Grand Théâtre de Québec et vouloir que tous les chefs démissionnent les uns après les autes ?
    Est-ce que quelqu'un peut assumer LE PAYS DU QUÉBEC et qu'on avance vers cet objectif avec des participants qui ont cet objectif en tête et non pas seulement de temps à autre comme passe-temps?
    Un autre a bien dit : « tout ce qui grouille, grenouille et scribouille ».
    Quand on a l'esprit défaitiste, on arrête d'écrire un moment et cela peut permettre d'aprofondir son prochain texte et faire avancer correctement la cause.
    Bien cordialement,
    Robert Bertrand

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2010

    « Peu importe le métier qu'on fait,au-delà de ça,on est des citoyens du Québec.Il faut qu'on se mêle de nos choses et il faut qu'on s'implique.» Daniel Boucher

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2010

    La merde Charest 103 s’appelle baîllon 115,toujours la même merde.
    La vraie job à faire.
    Se débarrasser de la gang libérale à CHAREST.
    Créer le nouveau PQ au congrès 2011 « L'indépendance rien d'autre ».
    L'important c'est le message clair.Pas le changement de chef.

  • Jacques Bergeron Répondre

    18 octobre 2010

    Petite remarque; Marois est jugée la meilleure «Chef» par plus de 40% de Québécois de langue française et c'est là que ce jouera la prochaine joute électorale. Quant à l'homme es/scandale, il n'atteint que 18% des fédéralistes de langue française assujettis à leurs maître Anglo-saxons qui se disent Québécois alors qu'ils luttent contre leur peuple depuis toujours. Si on décidait de se battre pour faire élire madame Marois en lieu et place de la critiquer et de lui opposer tous les «PI et QS» qui ne font que le jeu des fédéralistes, peut-être que nous pourrions additionner, au «40%» de Mme Marois,les pourcentages dont ces tiers partis sont crédités? Ces tiers partis seront responsables de la réélection du PLQ sous Charest ou un autre chef à n'en pas douter un seul instant.
    Et ses gens se disent indépendantistes ,alors qu'ils préconisent, chacun, leur petite philosophie du colonisé.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 octobre 2010

    Commençons par FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT CHAREST !
    Affichons la démission de Charest.
    http://www.vigile.net/local/cache-vignettes/L500xH648/Affiche_Charest-57b37.jpg
    Tous ensemble pour ça.
    http://sphotos.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash2/hs333.ash2/61288_118491638207833_100001409910111_125456_1315483_n.jpg
    L'alternative championne avec le nouveau PQ en 2011.
    Un Pays Québec avec tous les pouvoirs législatifs et fiscaux est plus prometteur que le statu quo actuel.