Le plan impeccable de Johnson pour mettre le Canada au pied du mur
28 janvier 2024
Commentaire à M. Gilles Verrier,
Bonjour, M. Verrier, et merci beaucoup de votre texte historique.
Ah! Si je pouvais d’un coup d’une baguette magique tout comprendre de nos illustres politiciens d’antan… Se comprenaient-ils eux-mêmes? Quelle complexité cette histoire canadienne et québécoise!
J’ai personnellement dû passer à autre chose depuis les déconfitures du PQ, et la raison personnelle qui m’a incité à prendre du recul à ce débat historique est que je me suis senti à nouveau dans une «Grande Noiceur».
Cette «Grande Noiceur» est à mon humble avis plus vivante que jamais.
Après les avancés de la Révolution tranquille, après le succès de Dorimène et Alphonse Desjardins vis-à-vis les Canadiens français et leur prise en main de leur finance personnelle, voici qu’à nouveau la «Grande Noirceur» fait sa réapparition : chez Desjardins, les dirigeants ne travaillent plus pour les sociétaires, mais bel et bien pour le Mouvement Desjardins, pour la patente institutionnelle, comme autrefois, les curés travaillaient pour l’institution religieuse catholique. Avec une rémunération à plus de 150,00 $/l’heure (chiffre de 2015), les dirigeants des Caisses autrefois bénévoles et convaincus de bâtir une société juste, sont maintenant à la solde du «maître» président et sa propre solde à la finance internationale. Et de même pour le pays, les pays, et le Québec…
Là est la réalité de notre nouvelle «Grande Noiceur». Pire, elle nous embrouille entre nous-mêmes!
Merci, M. Verrier, de vos lumières : je dois vous confesser qu’elles ne m’éclairent que difficilement sur mon présent que je voudrais effectivement plus clair. Aussi, je tente de faire abroger à ma Caisse d’économie solidaire Desjardins, leur «projet coopératif», lequel soustrait chaque année toutes les ristournes aux «membres ordinaires» pour les remettre au complet à quelques «membres entreprises» choisies à la seule discrétion des dirigeants et employés de la Caisse! Comme la «Grande Noirceur», les 22 000 membres n’y voient rien, et le tour est joué par une douteuse procédure appelée un vote pour le «projet coopératif» de la Caisse.
François Champoux, Trois-Rivières