Grand Remplacement, substitution de peuple, remplacisme
28 mai 2024
Rebonjour M. Réjean Labrie,
Merci de tant d’éloges sur ma personne; je n’en méritais pas tant.
Je remercie aussi les dirigeants du journal Vigile-Québec qui considèrent mes commentaires sur vos réflexions dignes de publication, ainsi que mes analyses sur la dégradation du coopératisme chez Desjardins. Si j’étais le seul à penser ainsi, je serais certes à condamner; mais voici que les citoyens de tout le Québec (partout sur le territoire québécois) doivent faire leur deuil de l’oeuvre de Dorimène et Alphonse Desjardins. Les gagnants de cette dénaturation confirmée par René Croteau (ex-directeur général de la Fédération des Caisses populaires Desjardins) : les financières capitalistes et leurs agences de notation internationales.
L’éloge que vous m’avez fait est le fruit de plusieurs penseurs avant moi.
Vous parlez de lutte; je vous accorde que la vie est un combat (Darwin), mais elle n’est pas au prix de son contraire : la guerre et la mort. Ce serait un non-sens, un illogisme. Ni au prix de la haine de l’autre; les animaux qui font le combat de la vie n’ont pas de haine envers l’autre ni de racisme : ils n’ont que la survie comme base d’action sans chercher à détruire : juste la survie.
Je sais qu’il est difficile de saisir cette nuance; elle m’a été enseignée par Henri Laborit que vous connaissez sûrement.
Oui, il faut lutter, mais pour la vie et la paix et non pour la mort et la guerre.
Voilà le bord que je suis : la vie et la paix. Ne l’ai-je pas assez dit? Bien sûr que oui.
Et je suis un indépendantiste, mais pour être un indépendantiste, il faut d’abord être un indépendant; il faut être adulte mature et indépendant. Les dépendants ne peuvent pas être indépendantistes ni indépendants. Êtes-vous un indépendant, M. Labrie, adulte mature et respectueux des autres indépendants et indépendantistes?
Je pense sincèrement que nous devons tous cheminer vers cette indépendance individuelle pour accéder à notre indépendance collective et politique; mais ce chemin est encore à mieux tracer : ce n’est pas en dénigrant les autres que nous nous grandirons; la loi 21 est en cela un manque de maturité et d’humanité. L’humanité de notre nation est beaucoup plus grande que notre seul patelin.
François Champoux, Trois-Rivières