« On respecte l’âge des enfants », assure Sébastien Proulx

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Le transgenrisme inculqué aux enfants : l'idéologie de la déconstruction radicale dans les écoles

Le ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx, est formel : malgré les réticences de certains parents, le cours d'éducation à la sexualité sera donné dès septembre prochain et s'adressera aux élèves de la première année du primaire à la dernière année du secondaire.


M. Proulx répondait ainsi à une action de dizaines de parents, qui, dans le cadre du mouvement « Sex Ed Sit Out », ont retiré leurs enfants de leur école pour une journée, le 23 avril dernier. Ce mouvement reproche aux écoles de parfois manquer de transparence au sujet du contenu de ce cours, qui, à leurs yeux, est promue par les « grandes compagnies » et les « activistes radicaux » afin d'« endoctriner » les enfants.


Quand une journaliste de TVA a demandé à M. Proulx s'il était approprié de parler « d'agressions sexuelles » dès la première année du primaire, il a déclaré : « Vous savez, c'est pas moi qui fais ce programme ». Il a souligné que le cours se basait, notamment, sur les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Son ministère a déjà aussi fait savoir que le cours reposait sur les suggestions de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).


Or, ces deux organismes de l'ONU affirment que l'éducation à la sexualité dépasse le simple cadre de la reproduction et doit se faire très tôt. Pour l'UNESCO, par exemple, les enfants entre 5 et 8 ans doivent « réfléchir à ce qu'ils ressentent par rapport à leur sexe biologique et leur genre ». Puis, entre 9 et 12 ans, ils doivent expliquer « comment l'identité de genre d'une personne peut ne pas correspondre à son sexe biologique ».


À ce sujet, le Journal de Montréal a appris que le ministère de l'Éducation compte bel et bien parler de « la réalité des transgenres » aux jeunes – mais on ne sait pas à partir de quelle année. « On respecte l'âge des enfants », a affirmé M. Proulx pour contrecarrer d'éventuelles critiques.


M. Proulx a enchaîné : « Moi j'ai deux jeunes enfants. […] J'ai regardé le programme, j'ai regardé où est-ce qu'ils en sont, j'ai regardé le genre de discussions qu'ils ont. L'école où vont mes enfants [fait] déjà ce type de formation […] sur une base volontaire […] et je pense que ce qui est proposé est à niveau pour l'âge qu'ils ont. »


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