Course à la chefferie du Parti conservateur du Canada

Mettre la charrue devant les boeufs

La non-violence est la force qui changera le monde

Tribune libre

 




Le moins qu’on puisse dire, c’est que le nom de l'ex-premier ministre libéral du Québec, Jean Charest, ne passe pas inaperçu eu égard à sa possible candidature à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC). Jean Charest n'a pas encore annoncé officiellement ses intentions d’être sur les rangs pour succéder à Erin O'Toole, mais plusieurs sources affirment qu'il se prépare activement à sauter dans la mêlée.

À cet effet, une lettre signée récemment par les députés conservateurs du Québec, dont Alain Rayes et Dominique Vien, demandait à Jean Charest de se porter candidat à la chefferie du PCC. Par ailleurs, quoique l'actuel député conservateur de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux, n'ait pas signé ladite lettre, ce dernier n'a pas caché ses intentions d'appuyer M. Charest s’il se présente.

De surcroît, le député conservateur de Louis-Saint-Laurent, Gérard Deltell «souhaite ardemment que Jean Charest soit candidat à la course à la direction du PCC et entend l'appuyer» tout en ajoutant que l'ancien premier ministre du Québec est la meilleure personne pour battre Justin Trudeau aux prochaines élections.

Or, nonobstant le fait que M. Charest bénéficie toujours de la présomption d’innocence dans l’affaire Mâchurer, je suis d’avis que son dossier, encore actif à l’UPAQ, risque de refaire surface durant la campagne au leadership du PCC de la part de certains députés de droite radicaux du parti.

Conséquemment, il m’apparaît sage ou du moins prudent de ne pas «mettre la charrue devant les boeufs» avant de consacrer prématurément Jean Charest comme le sauveur du Parti conservateur du Canada...

La non-violence est la force qui changera le monde

En voyageant sur la toile, je suis tombé sur ces quelques réflexions que je vous soumets bien humblement. «Avec les luttes sociales modernes, la non-violence fondée sur la morale individuelle s’est transformée en moyen d’action collectif. La non-violence délégitime la violence, promeut une attitude de respect de l’autre dans le conflit et une stratégie d’action politique pour combattre les injustices. En bref, la non-violence est l’exercice d’une force opposée à la violence.»

Plus concrètement, les manifestations qui se sont déroulées ces derniers temps un peu partout à travers le monde eu égard à la levée des mesures sanitaires sous le couvercle de la liberté ont permis de constater les effets pervers de la violence sur les récriminations des contestataires qui se sont vus repoussés par les forces policières sans avoir gagné aucune de leurs revendications.

C’est Gandhi qui disait que «La non-violence est la plus grande force que l'humanité ait à sa disposition». En ces temps perturbés les attaques violentes et meurtrières à coups de fusil ou à l’arme blanche fourmillent dans les grandes villes de la planète, où la violence insensée laissent des familles entières dans un deuil déchirant, je suis d’avis qu’il faut changer de paradigme et se tourner vers la non-violence comme moyen de régler les différends.

Et, pour y parvenir, je ne connais qu’un chemin, celui de la communication qui permet un échange qui peut paver la voie à une entente sans faire couler un bain de sang inutile, voire insensé. La violence engendrera toujours la violence. En revanche, la non-violence est la force qui changera le monde en «promouvant une attitude de respect de l’autre dans le conflit».


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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