Le rapport négatif rendu public par le ministère de l’Éducation relativement à l’école Bedford fait état d’un clan dominant de professeurs d’origine maghrébine qui a instauré « un climat de peur et d’intimidation » [1]. Le ministère signale que « les enquêteurs ont rapporté que certaines matières n’étaient pas enseignées ou très peu à l’école Bedford. Des lacunes ont été identifiées dans l’enseignement de la communication orale, des sciences et de la technologie, de l’éthique et culture religieuse et de l’éducation à la sexualité ». [2]
Nous interdisons aux femmes voilées d’enseigner dans les écoles primaires et secondaires, mais qu’en est-il des hommes qui ont l’esprit voilé par des théories fumeuses ?
Je me souviens du film québécois nommé aux Oscar en 2012, Monsieur Lazhar [3], réalisé par Philippe Falardeau, d’après une pièce d’Evelyne de la Chenelière. Le monsieur Lazhar du titre remplace une professeure qui vient de se pendre dans sa classe d’élèves du primaire. Sa première initiative est de redisposer les pupitres de la classe l’un derrière l’autre, comme cela se fait dans son pays d’origine, l’Algérie. Pour lui, c’est la seule bonne manière d’apprendre. Je n’avais pas apprécié cette scène, qui manque de cœur. Les élèves viennent de perdre violemment leur chère Mme Lachance et ce que leur nouveau prof, inconnu au bataillon, trouve de mieux à faire le premier jour c’est de chambarder la disposition des pupitres. Rien pour rassurer les pauvres enfants, déjà sous le choc.
Sylvio Le Blanc
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