En politique, les tendances évoluent au gré des humeurs de l’électorat. À preuve, selon Qc125, si des élections avaient lieu maintenant, la CAQ de François Legault récolterait 11 sièges, étant relayé de ce fait au quatrième rang des partis, le PQ se retrouvant bon premier avec 69 circonscriptions.
Or. comment expliquer cette catastrophique dégringolade? À mon avis, force est de constater que les nombreuses tergiversations autour de la construction d’un troisième lien entre Québec et Lévis sont venues jeter la consternation auprès des électeurs, notamment chez l’électorat de la Capitale nationale d’où la CAQ est entièrement éliminée selon Qc125.
Deuxièmement, les échecs répétés des négociations avec Ottawa, notamment eu égard aux transferts en santé et tout récemment au dossier de l’immigration, et ce malgré la majorité écrasante de la CAQ à l’Assemblée nationale, ont révélé sans l’ombre d’un doute l’Impuissance de François Legault devant la centralisation systémique du gouvernement de Justin Trudeau.
Troisièmement, nonobstant l’approche humaine avec laquelle François Legault a géré la crise suscitée par la pandémie, le premier ministre, une fois cette période derrière lui, est revenu sur son dossier favori, à savoir l’économie, à commencer par celui de l’usine de batteries suédoise, Northvolt, à qui il a accordé un laisser-passer en contournant la participation du BAPE.
Pour la CAQ, ce sondage incarne ni plus ni moins que la descente aux enfers. Il lui reste quelque deux ans avant les prochaines élections pour remonter à la surface. Or deux ans, c’est très court dans le monde tumultueux de la politique…
Mon enseignant préféré
La carrière d’enseignant a la vie dure par les temps qui courent notamment en raison de la lourdeur de sa tâche. L’enseignement a été dépouillée de ses lettres de noblesse et peine en vain à se les accaparer à nouveau.
Or, il fut un temps où la carrière d’enseignant trônait sur les premiers échelons de l’échelle sociale. Dans cette foulée, j’ai souvenir encore d’un professeur de mathématiques qui entrait toujours en classe le sourire au lèvres et le regard attentionné à notre égard. Je sentais tout l’amour qu’il portait à sa profession et à ses élèves.
Un jour où il faisait tempête et que l’école s’était vidée en un clin d’oeil, je suis allé le rencontrer sur sa «tribune» pour lui demander des explications sur la notion d’hypoténuse en regard du triangle. Et avec une extrême générosité, il prit tout le temps nécessaire pour me l’expliquer, et sachez que je ne l’ai jamais oubliée.
Monsieur Lamontagne adorait ce qu’il faisait et manifestement, il aimait ses élèves. Il donnait tout ce qu’il avait de patience pour nous permettre de comprendre la notion présentée en cours. Il possédait ce que l’on appelait à l’époque, la «vocation».
Je demeure convaincu qu’encore aujourd’hui il existe des monsieur Lamontagne dans nos écoles et ce, malgré une conjoncture difficile. À celles-là et à ceux-là, je leur tire toute ma révérence pour leur contribution exceptionnelle à la société de demain. Sachez que vous occuperez à jamais une place de choix dans le coeur de vos élèves!
Henri Marineau, Québec
Sondage Qc125
Descente aux enfers de la CAQ
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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