PQ - état des lieux et refondation

Rappel

Désir de nouveauté ou peur de la souveraineté?

L'«attrait de la nouveauté» que représente l'ADQ est en partie une fuite en avant


Le Parti québécois est confronté à trois difficultés majeures en ce moment qui expliquent en grande partie la défaveur de la population à son endroit. Un vent de droite balaie l'Occident depuis quelque temps et rend la vie difficile aux partis de gauche ou de centre gauche. Ensuite, la conjoncture constitutionnelle est elle aussi défavorable au PQ depuis que l'État canadien a, suite au référendum de 1995, choisi d'empl...

Tribune libre - Rappel

Un changement de stratégie au PQ?

C’est l’élection qui donnerait au Parti Québécois le mandat de réaliser la souveraineté


(texte publié dans La Presse lundi 16 août 2004 ) À l’occasion de la campagne électorale fédérale, le Bloc Québécois, par la voix de son chef, Gilles Duceppe, est souvent revenu sur l’idée suivante : « Le Bloc Québécois est souverainiste. Les élus du Bloc seront des souverainistes. Mais la décision de faire la souveraineté du Québec, c’est au Québec qu’elle se prendra ». Après la grande victoire du 28 juin, tout ...

Une «gouvernance souverainiste» qui fait gagner le Québec



Le Parti québécois est une formation politique démocratique et souverainiste. Bien qu'il s'agisse d'une évidence, il importe donc de rappeler que, une fois porté au pouvoir, il a le droit et l'obligation de gouverner afin de réaliser son programme. Or, c'est lorsqu'il a dérogé à ce fondement que le Parti québécois s'est retrouvé dans un cul-de-sac: une gouvernance provinciale non souverainiste mène à l'impuissance, ...

Quatre propositions pour le mouvement souverainiste

Je veux aujourd'hui formuler quatre propositions qui permettraient tout à la fois d'actualiser le discours souverainiste et de faire la promotion de sa nécessité pour l'avenir du Québec.


L'arrivée prévisible de Pauline Marois à la direction du Parti québécois et la vigueur de l'option souverainiste dans les intentions de vote sont au moins deux raisons qui invitent les souverainistes à réfléchir à propos de l'actualisation de leur discours. Nous avons un projet culturel différent de celui du reste du Canada. La base de l'argumentaire souverainiste est toujours aussi pertinente, c'est-à-dire la...

Un Projet de pays à relire



Les événements qui secouent le Parti québécois depuis le 26 mars dernier ne sont pas attribuables aux seules lacunes du chef démissionnaire, André Boisclair, et la crise ne sera pas résolue du seul fait de son départ. Au Québec, on a le don de toujours mettre la faute sur le dos des autres et de ne jamais analyser l'ensemble des causes de ses échecs. Il est plus facile de dire: «C'est la faute de Boisclair,...

Pourquoi le Parti québécois bouffe-t-il ses chefs?



La création du Parti québécois a débuté avec une coalition de groupements de citoyens (Mouvement souveraineté association et Ralliement national) qui voulaient être encore plus que «maîtres chez nous». Ils voulaient la souveraineté de la population du Québec sur nos choix de société plutôt que celle des intérêts étrangers. Les membres du PQ voulaient prendre le contrôle des décisions collectives afin d'assurer...

The PQ has a 'new' strategy. Why do we put up with this?

Sovereignists have returned to old tactic, despite the constitution


Here we go again. The Parti Quebecois has embarked on a "new" strategy to achieve the secession of Quebec. But is it really new? More important, is it tolerable? According to the media, the big news in Quebec's sovereignty movement - apart from Gilles Duceppe's "error" and Pauline Marois's likely coronation - is that the PQ will no longer commit itself to holding a referendum on independence "as soon as possible in a n...

Incarner l’intérêt national

Pour reprendre l’initiative historique et proposer l’indépendance comme solution incontournable, il faudra cesser de toujours différer le moment de passer aux actes.


Numéro: Mai-Juin 2007 - Depuis plus de quinze ans prisonnier de la rhétorique incantatoire, le Parti québécois saura-t-il retrouver le sens de l’action historique et la capacité de conduire une politique d’émancipation nationale ? Par-delà les péripéties rocambolesques et le couronnement de madame Marois, la question demeure entière. Ce parti s’est enfermé dans les « temples de paroles » (Félix Leclerc) en même tem...

La série noire du PQ



Ceux qui attribuent les malheurs du Parti québécois au seul André Boisclair se leurrent ou refusent d'aller au fond des choses. Le délabrement du parti de René Lévesque vient d'une longue série d'erreurs qui s'échelonnent sur une douzaine d'années, sinon davantage. Première erreur: la démission de Jacques Parizeau après la défaite référendaire de 1995. Elle nous a fait perdre notre plus grand homme d'État....

Pour la relance du Parti québécois



La défaite électorale a provoqué chez certains de «profondes remises en question existentielles» que d'autres essaient de manipuler pour faire dévier notre lutte de son cours. Mais les indépendantistes ne se laisseront pas distraire. Près de 250 ans de domination nous ont convaincus de l'acharnement des gouvernements qui nous ont dominés et nous dominent toujours à réactualiser dans le contexte propre de leur époque les aspects fondamentaux de la conquête britannique.

Finie la liberté à date fixe!

C'est du peuple que doit venir le signal qu'il est temps de passer à autre chose


L'an dernier, [je faisais paraître un texte sur les raisons qui motivaient la souveraineté du Québec->1823]. J'y invoquais, inspiré des écrits de Gérard Bouchard, trois motifs principaux: liberté, efficacité et estime de soi. Au sujet de la liberté, j'écrivais ceci: «Il n'est pas de plus belle et de plus fondamentale raison de vouloir se donner un pays que la volonté de se donner, comme nation et comme individus res...

Les trois travaux du PQ

Le Parti Québécois a-t-il encore la force et le dynamisme nécessaires pour relever ces défis ? Nous affirmons oui, sans hésiter. Toutefois, s'il fallait qu'il échoue à réaliser ses trois travaux, la prochaine sanction des Québécois pourrait fort bien être fatale.


Ce qui devrait inquiéter le Parti Québécois, ce n'est pas tant la raclée historique du 26 mars dernier, mais plutôt le lent déclin qu'il connaît depuis une dizaine d'années. Leurrés par la quasi-victoire du Oui en 1995, les militants souverainistes ont refusé de reconnaître leur défaite, préparant un match revanche qui ne se sera jamais présenté. En conséquence, le processus "élection-référendum-indépendance" n'a ...

Quebec separatism seen as spent force



Peter Koven - Canada's business leaders believe the separatist Parti Quebecois is "fundamentally weak" and in "ultimate decline," according to a poll conducted for the Financial Post. However, many continue to believe the separatist threat is here to stay. The survey, conducted by COMPAS Inc., found that 64% of Canadian chief executives believe the disastrous showing by the PQ in the March election indicates th...

Réfléchir avant d'agir



N'y aurait-il pas lieu de décréter un temps de réflexion, de créer une sorte de comité de sages responsable de faire le point sur la situation politique du Québec, sur l'expérience historique du Parti québécois, sur les perspectives d'avenir, et d'en proposer, à l'occasion de divers forums, une lecture aux membres et à la population?

Et la réflexion ?

Comment cette réflexion pourra-t-elle avoir lieu si les députés péquistes choisissent leur camp avant qu'une seule idée n'ait été mise de l'avant?


Il est assez curieux de voir des députés du Parti québécois commencer à se ranger derrière Gilles Duceppe ou Pauline Marois avant même que l'un ou l'autre ait énoncé quelque idée que ce soit sur les orientations qu'il compte donner à la formation. Or, c'est l'un des enseignements du passage d'André Boisclair à la tête du PQ : il vaut mieux choisir un chef sur la base de ses convictions et de ses projets que sur un c...

PQ : un drame existentiel

Trois chantiers de modernisation, deux chefs et une saison des idées plus tard n'ont pas suffi à relancer le parti souverainiste


Champion des psychodrames, le Parti québécois a étalé cette semaine pour une énième fois ses désordres internes sur la place publique. André Boisclair parti, le PQ se retrouve donc encore plongé dans une course au sauveur, un exercice qui pourrait peut-être bien illustrer à quel point il y a péril. En mars dernier, en pleine campagne électorale, un travailleur d'usine avait apostrophé Jean Charest en raison de s...

S'ancrer dans la réalité

Ce qui fait fondamentalement défaut au Parti québécois, c'est l'aptitude à ancrer son langage et son programme dans une réalité qui a beaucoup évolué depuis sa fondation.


Au lendemain des élections, le verdict était unanime: le PQ avait besoin d'un nouveau chef et d'une profonde remise en question. On sait depuis hier que ce nouveau chef sera Pauline Marois ou Gilles Duceppe, mais qu'en sera-t-il de la revitalisation de ce grand parti? Les principales critiques étaient de deux ordres. Le fonctionnement du parti, sa propension à «dévorer ses chefs», la trop grande place occupée par ...

Le parti d'un homme ?

Ce parti qui voulait à lui seul contenir tout le Québec fut la hantise de ceux qui l'ont habité, aimé et usé. Et si c'était aujourd'hui un parti à l'avenir improbable?


Depuis l'échec du second référendum en 1995, le PQ s'est enfoncé dans une imperceptible et longue dépression dont la semaine qui vient de s'écouler fait foi. À vrai dire, depuis le premier échec référendaire de 1980, qui a sans doute précipité la mort de son chef historique René Lévesque, après l'avoir plongé lui-même dans un état, sinon dépressif, du moins erratique, le Parti québécois n'a eu de cesse de s'autoflagell...

Au PQ - plus de place pour l'erreur

Souhaitons-nous donc que le parti finisse enfin par apprendre de ses erreurs et que le choix du chef ne vienne pas compromettre le travail de fond que les militant(e)s se devront de faire sur le programme du parti !


Je suis tout à fait d'accord avec [votre réflexion, monsieur Cloutier->6610]. J'ai beaucoup de peine à croire ce que je vais vous dire là, mais j'ai l'impression que c'est exactement ce qui est arrivé : il s'est installé une conspiration du silence au sein du Parti Québécois, particulièrement après la fin de semaine où les président(e)s de comté et le caucus ont soi disant apostrophé André Boisclair peu avant le lancem...

Enfin de l’action

<b>Disons-le autrement : la promotion des intérêts de la société francophone qu’est pour l’essentiel le Québec est la raison d’être du PQ, le souveraineté étant le moyen proposé pour le mieux y arriver. Se déconnecter de cette raison d’être, c’est se couper de son énergie vitale et de l’électorat francophone</b>.


(Version intégrale) L’incertitude. Nous y voilà, dans l’incertitude politique. Pour plusieurs années. Et je dois avouer qu’à première vue, je m’y plais. Parce que récemment – depuis, disons, 2000 – nous vivions dans la certitude, et cela me lassait. La certitude qu’il ne se passerait rien, sur le plan de l’avenir du Québec. Pas de réconciliation avec la grande famille canadienne. « Le fruit n’est pas mûr »...

Separatists are sinking

The forces of Quebec separatism are ailing, but they are still alive. As long as the dream of a Republic of Quebec exists, it can at any moment catch oxygen and revive.


The only regret any federalist should have about the departure of Andre Boisclair as the leader of the Parti Quebecois is that he went so quickly. A prolonged leadership war would have dealt even more damage to the separatist movement in Quebec. Attention now has shifted to Gilles Duceppe, and the questions is whether the Quebec MP will leave the federal scene for provincial politics, in the hope of becoming Que...

Si le Parti Québécois veut survivre



Si le Parti Québécois veut survivre à la crise existentielle qui le secoue, il ne pourra en aucune façon éluder quelques sujets qui le hantent, dont certains remontent jusqu’à l’époque de sa fondation. 1er sujet. Si l’on prend pour acquis que tous les membres sans exception souscrivent au projet de souveraineté, y a-t-il moyen de ne pas passer aux yeux d’un certain nombre pour un traitre si l’on se questionne sur...

PQ : pas tant la raclée que le lent déclin

Leurrés par la quasi-victoire du Oui en 95, les militants souverainistes ont refusé de reconnaître leur défaite, préparant un match revanche qui ne se sera jamais présenté. En conséquence, le processus "élection-référendum-indépendance" n'a jamais été réexaminé.


Ce qui devrait inquiéter le Parti québécois, ce n'est pas tant la raclée historique qu'il a encaissée le 26 mars dernier, mais plutôt le lent déclin qu'il connaît depuis une dizaine d'années. Malgré la défaite de 1995, le Parti québécois maintient la même stratégie souverainiste et se voit réélu en 1998 avec moins de voix que les libéraux. Absent dans le débat sur le rôle de l'État, thème majeur de l'élection ...

En finir avec les tergiversations

Pour construire un projet de pays dans la cohérence, la clarté et les valeurs de progrès et de solidarité.


Dans l’immédiat nous proposons la création d’un club regroupant les indépendantistes motivés qui sera le lieu de ralliement de ceux qui veulent empêcher un détournement de parti. Le CIM se donnera une organisation souple et régionalisée qui demandera d’être reconnue comme club politique au sein du Parti québécois. Sa mission sera de former des militants indépendantistes et de tenir le discours souverainiste sur la place publique. On ne fera jamais l’indépendance en refusant d’en parler.

D'un Canada à l'autre

Pour rompre l'isolement et empêcher l'asphyxie, il faudra reconstruire la maison péquiste, en ne gardant que les fondations


Pour rompre l'isolement et empêcher l'asphyxie, il faudra reconstruire la maison, en ne gardant que les fondations. Et cela passe obligatoirement par une remise en cause fondamentale des instances et de leur fonctionnement, seul moyen de briser la culture de tensions, de méfiance et de blocage qui mine le Parti québécois depuis beaucoup trop longtemps.

Le PQ est-il en crise ou en déclin?

Le Parti québécois pourra peut-être éviter le déclin. Il ne pourra certainement pas faire l'économie d'une crise, voire d'un schisme. Et le plus tôt sera le mieux.


Le PQ doit-il pour autant renoncer à ses convictions fondamentales? Sûrement pas. Mais il doit bien y avoir moyen d'être souverainiste sans s'imposer des contraintes absurdes de calendrier. Comme il y a aujourd'hui moyen de croire en la souveraineté et de voter pour d'autres partis que le PQ.

Back to the basics

Boisclair is wrong to abandon the push for sovereignty - there are more sovereignists in Quebec than those who vote PQ


When Andre Boisclair says there's no leadership crisis in the Parti Quebecois, he's either lying to voters or lying to himself. But beyond his denial of the obvious, what's more important is his intent to take on his party members to change the PQ program. Boisclair might be lying to himself when he denies his leadership failings, but it's PQ members who will be lying to themselves if they ignore what he has in...

Voix publique

Perdus dans l'espace

<b>Le PQ ne peut plus se payer le luxe de continuer à flotter dans le Jell-o dans lequel il se vautre depuis dix ans, paralysé par son refus de choisir entre le risque d'un autre référendum et le retour à une élection référendaire.</b>


Le PQ doit choisir: ou il garde son référendum et devra, logiquement, accepter la possibilité de le perdre sans transformer la défaite en un remake d'Apocalypse Now! Ou il revient à son programme original et tient une "élection référendaire": un vote pour le PQ = un vote pour l'indépendance, sans référendum. S'il forme un gouvernement majoritaire, le Québec sortirait alors du Canada comme il y est entré en 1867: par un vote de l'Assemblée nationale. C'est donc en tant que pays, et non comme province, qu'il négocierait la suite des choses.

Entrevue avec André Larocque, ancien sous-ministre péquiste

Le PQ nuirait-il au projet souverainiste?: «Ça n'existe plus le PQ, ça fait longtemps»



Québec - Le Parti québécois faite fausse route en projetant de tenir un référendum sur la souveraineté avant d'assurer la souveraineté populaire par l'adoption d'une constitution, l'instauration de la proportionnelle et l'introduction de référendums d'initiative populaire. Non seulement le PQ d'aujourd'hui s'est-il éloigné des principes défendus par René Lévesque, mais il nuit au projet souverainiste en refusant d...

Québec viable, oui mais !



Le Québec serait-il un pays viable en tant que pays indépendant du Canada ? La question devrait plutôt être : le Québec sera-t-il un pays prospère et stable ? Le pays créé après une séparation aurait de sérieux problèmes que le PQ et le Bloc feignent d'ignorer. La scission du Canada amènerait nécessairement la scission du Québec. L'histoire nous démontre que lorsqu'un mouvement ethnocentrique se développe dans...