Renaissance d’intérêt pour la question nationale

Il ne faut pas se laisser envelopper par le pessimisme

Tribune libre


Il ne faut pas se laisser envelopper par le pessimisme. 40% de souverainistes en réponse à une question sur la souveraineté sans association économique avec le ROC, c'est nettement mieux que 38 % avec association comme ce fut le cas au début de la campagne référendaire de 1995.

Je comprends que l'ambiance actuelle, créée en bonne partie par la gouvernance du PQ, n'est pas de nature à nous réjouir, mais tout peut changer rapidement. Lisez mon précédent texte sur « Le difficile chemin de la souveraineté ».
Je vais parfois sur les blogues populaires ; pas très édifiant neuf fois sur dix, et les intervenants fédéralistes sont très largement responsables de la vulgarité et de la pauvreté du langage qu’on y observe. Dans cette fange, je note cependant l’apparition d’une chose : l'intérêt pour la question nationale. Elle renaît. Peu y sont indifférents. On parle de la souveraineté ; on l’aime ou on la déteste, mais on en parle !

Il faut se réjouir du retour en force de l’intérêt que suscite la question nationale. Il y a longtemps qu’on a pas débattu chez le « monde ordinaire » de l’indépendance du Québec et de sa contre partie, la dépendance au ROC avec autant d’ardeur. Je constate une ruée vers les claviers dès qu'il est question de souveraineté, de langue et d'identité québécoise. C'est de bon augure... En bien ou en mal, mais on en parle !

Nos adversaires par leurs commentaires nerveux, sans consistance quand ils ne sont pas fautifs et très souvent tout près de l'insulte, aident notre cause. Par leur attitude méprisante, ils stimulent, à leur corps défendant, une reprise d’intérêt pour tout ce qui touche à la langue, la culture, la spécificité québécoise, notre avenir collectif et l’indépendance. Les tenants de la souveraineté et de l’avenir de notre langue et culture se défendent hardiment, rétablissent les faits, décrient l'arrogance des opposants, remettent les pendules à l'heure… Ils utilisent presque toujours une argumentation valable.
Ah ces pauvres fédéralistes mal informés et bourrés de préjugés, colportant toutes sortes de demies vérités, en cherchant à mépriser ceux qui croient en un Québec souverain, font, par la pauvreté de leurs arguments et la vulgarité de leur langage, la promotion de notre option sans le vouloir, sans s'en rendre compte… Leur petitesse nous fait paraître encore plus grand !
Soyons vigilants, mais laissons-les creuser leur tombe…


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