Racisme : qu’en pensent les « opprimés » eux-mêmes ?

5c1bc91d5d522255083b1a512c910e32

Le wokisme infini


Les idéologues du wokisme travaillent fort pour nous convaincre que les sociétés occidentales seraient gangrenées par un racisme virulent.


Il ne s’agit pas de nier qu’il y a du racisme, mais de comprendre jusqu’où le wokisme tord le réel.


Pour lui, le racisme est dans nos attitudes conscientes et inconscientes, dans les politiques de toutes nos institutions, dans un mot, un livre, une blague, et dans la moindre disparité statistique entre les groupes.


Le racisme est comme Dieu dans la doctrine catholique : il est partout, surtout là où on ne le voit pas.


Écouter


Mais qu’en pensent les gens des minorités ethniques elles-mêmes ? Et si on les écoutait ?


S’ils sont « systémiquement » victimes de racisme, ils le diront si on les interroge, non ?


Qui ne se plaindra pas s’il est réellement maltraité et s’il peut le dire sans craindre de représailles ?


C’est justement ce que Statistique Canada vient de mesurer.


L’Enquête sociale générale de 2020 a sondé des échantillons de gens issus de diverses minorités visibles, de même qu’un échantillon, pour servir de barème de comparaison, de gens n’appartenant pas à une minorité visible. Vous la trouverez aisément.


Plus précisément, on a demandé aux répondants s’ils étaient fiers ou non de la façon dont le Canada traite tous les groupes dans la société en 2020.


Devinez quoi.





Les gens les moins fiers, les plus sévères sur le traitement réservé aux minorités au Canada sont... les Blancs.


Ils sont moins de 45 % à se dire fiers ou très fiers.


On voulait les amener à avoir honte d’eux. C’est largement réussi.


Et les autres ? Êtes-vous bien assis ?


Les Arabes, les Philippins et toutes les catégories d’Asiatiques se disent fiers de la manière dont les divers groupes sont traités à plus de 70 %.


Les Noirs sont nettement plus critiques, c’est vrai, mais leur jugement sur le traitement dépasse les 50 %.


Vous ne risquez pas d’entendre les militants du racisme systémique vous parler de ces résultats qui contredisent frontalement leurs affirmations, sauf peut-être pour nous expliquer que ces minorités sont fières... parce qu’elles ne réalisent pas qu’elles sont opprimées.


Les woke, voyez-vous, s’imaginent comprendre leur situation mieux que les minorités elles-mêmes.


Exagération


L’explication de ces résultats relève de la sociologie élémentaire si on a un peu de bonne foi.


Les minorités répondent en se basant sur leur vécu, et celui-ci n’a rien d’un enfer. Il est même globalement positif.


Les Blancs, puisqu’ils sont le groupe majoritaire, n’ont pas le vécu des minorités et répondent sans doute en fonction de ce qui est véhiculé dans des médias dominés par le wokisme soft ou hard, donc par la coterie habituelle de chroniqueurs redresseurs de torts, de porte-parole autoproclamés des minorités et de militants subventionnés déguisés en chercheurs.


Morale de cette histoire : rien n’est parfait, mais le wokisme peint un tableau exagérément sombre de la situation.


Je remercie le démographe Guillaume Marois d’avoir déniché cette perle. 












Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->