Les Québécois hésitent?

Tribune libre - 2007


Un sondage Léger vient démontrer ce matin qu'un grand
nombre de Québécois hésitent à appuyer le projet de
loi sur la citoyenneté proposé par le Parti Québécois!
Comment pourrions-nous être surpris de cette réponse
de 39% «sic» des Québécois, lorsqu'ils sont assaillis
de toutes parts par les journalistes de la rectitude
politique de langue française, sans oublier ceux du
Canada anglais et du congrès Juif du Canada, qui
attaquent ce projet de toutes parts et de façon
inconsidérée, puisqu'aucun de ces savants personnages
n'accepte de vérifier ses opinions, en les comparant
à ce qui se passe «démocratiquement» ailleurs.
Si ces grands personnages de la presse s'étaient
permis d'analyser ce projet de loi à l'aune de ce qui
se fait dans d'autres pays, dont ici en Canada et aux
States, et d'en faire part aux Québécois dans un
sondage, il est certain que les réponses auraient été
fort différentes.
Mais non, ces grands personnages de la presse, dont
Michel David, André Pratte et consorts font partie, se
sont surtout permis de jouer les trouble-fête dans des
têtes !!!!!!!! bien enfouies dans le sable
«bitumineux» des ennemis de notre langue et de notre
culture.
Il est certain que les Anglophones, dont font
partie les communautés culturelles, qui cherchent
avant toute chose, à promouvoir l'anglais, from cost to
cost
, ne pouvaient appuyer un projet qui venait
obliger les nouveaux Québécois à apprendre le français
et avoir à le démontrer pour être reconnus comme
citoyens du Québec, puisque ces gens ont avant toute
chose choisi de vivre et de «prospérer » en Anglais.
Du français ils ne se préoccupent aucunement, sinon
pour le combattre. Ce qui surprend dans la démarche de
Michel David du Devoir et d'autres journalistes du
journal fondé par Henri Bourassa, ne nous surprend
d'aucune façon chez les journalistes de la grande
Presse de Montréal, et des autres journaux de Paul
Desmarais. Comment pourrait-il en être autrement chez
André Pratte, chez Alain Dubuc, dit le «marxiste»
repenti, et chez Lysiane Gagnon, qui exprime très bien
ce que veut dire changer de parcours politique chez un
individu?
Nous aurions aimé qu'en lieu et place de
tous les écrits de ces savantes personnes, qu'on
publicise ceux de Jean-François Lisée et de Christian
Rioux, et d'autres journalistes et Politologues, qui
sont venus démontrer que le projet de loi de «Madame
Marois» n'allait pas à l'encontre de la liberté des
individus, mais qu'il se situait dans le respect d'une
vraie démocratie laïque et civile, celle de nos
sociétés qui savent ce que ce mot veut dire.
Mais non,
les journalistes du Québec ont préféré faire de la
petite politique en la cachant derrière leur rectitude
toute empreinte de leur complexe de culpabilité qu'ils
n'ont cesse de communiquer à notre peuple. Voilà
pourquoi Madame Marois doit tenir bon. Elle et le
Parti Québécois ne doivent pas céder devant
les attaques de nos ennemis et de celles et ceux qui
se prétendent nos amis. S'il le faut, afin de hâter
les choses et de connaître la «vraie» opinion des
Québécois, elle devrait s'engager à appuyer la motion
de l'ADQ, même si elle peut être contre pour quelque
motif afin de déclencher une élection générale
rapidement. (Pour notre part nous croyons que le PQ
devrait s'exprimer pour le projet d'abolition des
Commissions scolaires qui n'ont plus leur place dans
notre société)
Il lui faut crever l'abcès que
représente le sondage publié aujourd'hui dans nos
journaux, afin de pouvoir défendre le projet de loi
«#195» devant la population du Québec. Ce sera dans
les urnes que nous trouverons la réponse aux attaques
pernicieuses des ennemis du Québec de langue française
et celles des journalistes de la rectitude politique,
qui ne craignent pas de «tronquer» la vérité afin de
faire place à «leur» vérité.
Les journalistes de langue
anglaise et les journalistes fédéralistes de langue
française, sont plus empressés de combattre une action
légitime de notre «Nation», plutôt que de combattre
«celles» du Canada, dont les «Politiques» ne se sont
jamais interdits de combattre le français, tant au
New-Brunswick, qu'au Manitoba ou en Ontario, ou en
utilisant leur Cour suprême pour combattre nos
lois, par l'utilisation abusive des fonds de l'État, ce
que les scandales des commandites et les subventions à
«Alliance Quebec» (sans accent bien sûr) ont démontré
amplement.
Mais, un esclave étant un esclave, il ne peut
comprendre le sens de la liberté qui lui est réfusée
par ses «maîtres». C'est ce que doivent comprendre les
Canadiens-français québécois et les autres Québécois
qui veulent que le Québec s'affranchisse de la tutelle
du gouvernement situé outre «Outaouais» s'ils veulent
aspirer à la liberté des peuples indépendants,
capables de prendre leurs décisions et de participer
aux bonheur des peuples libres et indépendants. Il y
en a «193» qui siègent aux Nations Unies. Le «194 ème»
devra être le Québec?
Jacques Bergeron
Ahuntsic, Montréal le 7 novembre 2007



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1 commentaire

  • Jean Pierre Bouchard Répondre

    7 novembre 2007

    Le projet sur l'identité québécoise de l'équipe Marois en est un fondé sur la citoyenneté. Or qui dit citoyenneté fait référence à la souveraineté du peuple garanti par la république. En quelques mots, les images noires qu'on a colportées sur le projet péquiste peuvent être balayées pour l'essentiel.
    C'est absolument incroyable toute cette autocensure, cette peur de faire peur à la planète provenant même de rangs souverainistes. Les Québécois nous le savons tous n'ont aucun crime contre l'humanité sur la conscience, pourquoi exemples, nous devrions êtres critiqués plus durement que les Allemands ou les États-Uniens. Allons donc! Ainsi, si des Legault et *David ne comprennent pas que l'acte de présence en politique ne peut se passer d'une ligne de fermeté alors ils devraient se retirer de l'analyse de l'actualité et s'occuper plutôt de jardinage!
    Si une société se détermine comme trop vraiment trop frileuse bien plus rapidement que l'on croît il ne subsiste d'elle qu'un souvenir.
    *Le Devoir: j'encourage plusieurs souverainistes à boycotter ce journal afin de faire comprendre à sa direction le prix qu'il en coûte de pratiquer la rectitude politique à outrance sans aucun sens de la mesure. Trop c'est trop! Plusieurs d'entre nous supportent les bizarreries trop fréquentes des Courtemanche et Bombardier depuis plusieurs années mais là ce journal supposé indépendant recommence trop à ressembler à celui de Claude Ryan. Le dernier conseil d'administration serait en cause.