Legault: Charest n'avait «pas de couilles», Couillard non plus

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Il a parfaitement raison !

(Montréal) Jean Charest n'avait « pas de couilles » et Philippe Couillard n'en aura pas davantage, affirme François Legault, qui s'est présenté mercredi comme le seul à pouvoir réduire les dépenses du gouvernement.
En entrevue avec Paul Arcand, le chef de la Coalition avenir Québec a rappelé que l'ancien premier ministre libéral avait été élu en 2003 sur la promesse de mener une « réingénierie de l'État ». Une promesse qu'il n'a jamais réalisée.
« Jean Charest a dit, à un moment donné à Monique Jérôme-Forget je ne veux plus que vous prononciez le mot réingénierie, a-t-il affirmé. Jean Charest, il n'avait pas de couilles. Et je pense que Philippe Couillard, il n'en aura pas plus. »
La chef du Parti québécois, Pauline Marois, est aussi mal placée pour sabrer les dépenses, selon M. Legault. Il soutient que le fameux « deal » entre son mari Claude Blanchet et la FTQ l'empêche de s'attaquer au problème.
« Parlons-en du deal avec la FTQ, a-t-il dit. Pensez-vous que Mme Marois va abolir des postes qui vont enlever des cotisations à la FTQ ? Pensez-vous sérieusement ça ? Ben non ils ne le feront pas. »
Si elle est élue, la CAQ propose de geler les embauches dans la fonction publique pendant quatre ans. Elle profiterait notamment du départ à la retraite de milliers de fonctionnaires pour réduire la taille du gouvernement. Cette marge de manoeuvre permettrait à un gouvernement caquiste de réduire de 1000$ le fardeau fiscal des familles.
Avoirs
Pour contrer la « diversion » de Philippe Couillard, François Legault entend par ailleurs rendre publics tous ses actifs au cours des prochains jours.
Mardi, il s'était montré ouvert à divulguer sa déclaration d'impôt, mais pas l'ensemble de ses avoirs comme le souhaitait le chef libéral. Selon lui, cette exigence du chef libéral était « exagérée ».
Il s'est ravisé afin de l'empêcher de faire «diversion» de son propre bilan éthique, notamment sur ses liens avec Arthur Porter, accusé de fraude en lien avec des contrats du Centre universitaire de santé McGill.
« Ce n'est pas vrai que je vais laisser Philippe Couillard faire dérailler la campagne, faire de la diversion sur ses propres problèmes avec M. (Arthur) Porter en faisant une telle demande », a-t-il déclaré en entrevue.
M. Legault espère ainsi lever tout doute quant à son intégrité. Bien qu'il craigne que son geste n'entraîne « un peu de voyeurisme ».


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