Le gros bon sens.

Tribune libre

Vous me voyez sans doute comme un fauteur de trouble et vous n’avez sans doute pas tord. J’agis ainsi lorsque je considère devoir le faire mais il y a une chose donc vous ne pourrez jamais me reprocher, c’est d’agir pour ma petite personne. Ce que je fais ou tente de faire ne me rapportera rien sinon le sentiment du devoir accomplis. Je prends position pour le peuple québécois, pour l’avenir du Québec et à mon âge, je n’en retirerai probablement aucun bénéfice. J’aimerais tant que tous les politiciens indépendantistes aient la même ambition, celle de faire du Québec, notre pays. Je souhaiterais tellement que tous autant que nous sommes, se serrions les coudes, je parle ici du P.Q., de Q.S., du P.I., des démissionnaires et surtout, de la population du Québec. Et par là j’entends aussi les québécois de souche, les immigrés reçus, les nouveaux et futurs arrivants, je rêve du jour où tous nous nous entendrons à l’idée de se bâtir un pays qui sera nôtre.
Un pays à l’image de ce que nous sommes, un peuple de bâtisseur, des gens de toutes formations, de toutes instructions mais ne désirant qu’une chose, vivres ensembles et cessez les chicanes. Le tiraillement entre fédéralistes et indépendantistes durent depuis toujours et rien ne nous prédispose pour que cela cesse. Sauf de devenir un peuple voisin, chacun dans son pays, vivant à notre manière d’un coté comme de l’autre. La séparation du Québec d’avec le Canada ne représente pas pour moi une rupture, bien au contraire, cela contribuerait à notre épanouissement mutuel. En vivant notre légende personnelle à titre de peuple, Québécois comme Canadiens, nous nous considérions d’égal à égal, terminer les querelles, les chicanes de clocher. Vivez comme bon vous semblera de votre coté, nous ferons pareil du nôtre, quel mal cela ferait-il ? Nous serions voisins, partenaires en affaire, possédant chacun notre culture, maitres chez nous.
De quel droit un peuple peut-il en obliger un autre à rester au sein de sa fédération ? Je compare souvent la situation par un enfant devenu adulte, désirant poursuivre sa vie en dehors du cocon familial. Il ne cesserait pas pour autant d’aimer ses parents, de les voir et de leur parler. Pourquoi l’idée d’un peuple de vouloir vivre sa destinée serait perçue comme un abandon, voire même une attaque personnelle. Ce rêve est légitime pour tout peuple désirant s’émanciper, pourquoi le Canada ne pourrait accepter le fait que nous soyons un pays, au Québec ?
Mais là je m’égare quelque peu, commençons par régler nos conflits internes et rallions nous tous d’une seule voie et remportons les prochaines élections provinciales. Que cesse les divisions et pour cela, un seul et unique parti est en mesure d’y arriver, le parti québécois. La cheffe Pauline Marois est-elle capable de réaliser cet effort, est-elle la personne désirant y parvenir ? Possède t’elle la souplesse, est-elle assez humble pour proposer une coalition ou est-elle trop bornée quelle préférerait laisser le pouvoir aux Libéraux corrompus de John James Charest ? Les occasions n’ont pas manquées pour elle de se retourner et agir pour le bien du Québec mais comme on dit, seuls les fous ne changent pas d’idée. Je crois qu’il ne sera jamais trop tard pour bien faire et malgré qu’il soit minuit moins cinq, je continue d’espérer. Je lance encore une fois le message à tous ceux et celles qui croient qu’une coalition est préférable à toutes divisions, dites le haut et fort, convainquez la cheffe du parti québécois à faire les premiers pas.
J’ai déjà posé la question et la repose, qu’est-il mieux pour le peuple québécois, pour tous les indépendantistes, une coalition sans condition ou la résignation de la division ?


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé