Coalition PQ plus CAQ ?

La stratégie gagnante pour battre les libéraux

Réaliste ou utopique?

Tribune libre

Josée Legault a commis une missive à l'effet que, dans le meilleur plan pour vaincre Philippe Couillard et les Libéraux, le prix serait très dispendieux pour le PQ. Deux actions bien précises seraient donc envisagées pour enfin déloger les rouges du gouvernement.
Premièrement et rien de moins que, pour réaliser ce rêve, il serait conseillé de ne présenter qu'un seul parti politique contre les Libéraux aux prochaines élections. Le sacrifice à faire serait: de mettre de côté la cause souverainiste. Ce serait, selon plusieurs observateurs, la seule manière de battre la bande à Philippe. Il n'y a rien d'original ici, seulement un moyen de toucher à la victoire.
L’ex-député péquiste Camil Bouchard verse à son tour dans le même sens. Pour stopper l’austérité, il suggère au PQ de remettre son option «en veilleuse» pour offrir une «contrepartie progressiste» à Philippe Couillard.« Impossible de faire avancer un projet politique aussi exigeant quand le PQ lui-même le met en veilleuse à répétition. Le refaire ne ferait qu’accentuer son recul» avancent plusieurs observateurs.
L'autre plan, en plus du premier, serait une coalition du PQ avec la CAQ. ( Verrons-nous cela un jour? )
Le PLQ profite justement de la division croissante du vote francophone pour se maintenir au pouvoir. Dans les officines libé­rales, on doit se pincer de bonheur à la seule pensée de voir un énième parti apparaître.
Selon un récent sondage Léger/Le Journal de Québec et Montréal-Le Devoir, une coalition PQ-CAQ reçoit 40 % d’appuis, à égalité avec le PLQ.
Selon les rumeurs entendues dans le milieu politique connu, «Le PQ, dans une alliance avec la CAQ enfoncerait aussi le dernier clou dans le cercueil de son option au lieu de lui donner une autre chance. Résultat: l’échiquier québécois serait presque entièrement fédéraliste et de droite».
De tout coeur, je ne souhaite pas voir cela de mon vivant.
Pour les dirigeants du PQ et de QS, le temps court. Au lieu de «choisir» entre la social-démocratie et la souveraineté, seront-ils capables de s’entendre pour porter les deux en même temps?
Il semble qu'actuellement, l'appui francophone au PLQ est de 21% !! C'est tout simplement une situation atroce. Comment peuvent-ils prétendre nous représenter ?
Pour ce qui est d'une possible coalition entre le PQ et QS. C'est simplement impossible car selon Mme David a bien dit que jamais elle ne ferait une coalition avec PKP car disait-elle «celui-ci était le plus intransigeant des homme un anti syndicaliste impossible de communiquer avec un être qui ne veut que mener à sa façon». Ce n'est donc pas très élogieux à son égard. Croyez-vous vraiment que Mme David va,s'unir avec PKP? À vous d'en juger.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2016


    @Michel Beaumont
    Voici un article intéressant de Robert Laplante sur l'idée de Camil Bouchard et St-Pierre Plamondon.
    http://www.action-nationale.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=880:editorial-delivre-de-soi-meme&catid=285&Itemid=696
    @Pierre Vincent
    Merci de votre commentaire. Je me sens moins seule.

  • Archives de Vigile Répondre

    31 mars 2016

    Robert Laplante de l'Action Nationale vient de publier un éditorial percutant pour dénoncer les démissionnaires qui prônent d'abandonner le projet indépendantiste afin de stopper la dégradation du Québec que le régime Couillard/Trudeau nous impose.
    Si vous appréciez entendre un vrai patriote qui se tient debout (Robert Laplante), ne manquez pas cet événement de convergence indépendantiste organisé par OUI Québec. PQ, ON, et QS y seront représentés. Martine Desjardins et Gabriel Nadeau-Dubois seront là aussi. C'est donc un menu des plus intéressant.
    Samedi, 13h30, à l'UQAM.

  • Robert J. Lachance Répondre

    31 mars 2016

    « Quant au Parti québécois, il lui faudrait d’abord consentir à modifier l’article 1 de son programme, à mettre le projet d’indépendance en veilleuse pour un bout de temps quitte à ce que le projet soit durant ce temps animé, sans doute pour son plus grand bien, par un mouvement populaire. » Camil Bouchard
    1.1 Réaliser la souveraineté du Québec
    Aspirant à la liberté politique, le Parti Québécois a pour objectif premier de réaliser la souveraineté du Québec à la suite d’une consultation de la population par référendum tenu au moment jugé approprié par le gouvernement.

    1.2 Un gouvernement souverainiste

    D’ici là, pour rompre avec l’attentisme et en déployant le Plan pour un Québec souverain, le Parti Québécois agira en gouvernement souverainiste, cherchant à acquérir toujours plus de pouvoirs et de moyens pour le Québec et les Québécois.
    Un gouvernement souverainiste:

    a)  Utilisera tous les moyens à sa disposition pour mettre fin aux ingérences du gouvernement fédéral dans les domaines de l’éducation, de la culture, des programmes sociaux, de la santé et de toute autre compétence exclusive du Québec; 

    b)  Assumera pleinement tous les pouvoirs du seul État de la nation québécoise et repoussera à sa limite le carcan constitutionnel canadien; 

    c)  Occupera tout l’espace possible dans les domaines de son identité et de son économie pour assurer son plein développement, exigera de nouveaux pouvoirs, le rapatriement d’espaces fiscaux et les budgets dans des domaines comme la langue, l’environnement, la culture, le développement économique et régional ou l’immigration; 

    d)  Prendra tous les moyens politiques et juridiques pour atteindre ses objectifs, tels le recours à la clause dérogatoire ou l’adoption de modifications constitutionnelles; 

    e)  Prendra les moyens techniques et juridiques nécessaires pour parachever les études, préciser les projets et en assurer la diffusion dans le public; 

    f)  Déploiera une politique étrangère ayant pour objectif de promouvoir et défendre les intérêts du Québec sur la scène internationale. Il exigera de négocier et de signer les traités internationaux dans les matières de sa compétence. Il préparera la reconnaissance internationale de la souveraineté du Québec.
    1.3 Une Constitution, une Charte de la laïcité et une citoyenneté québécoises
    Les Québécois formant une nation à part entière, il est nécessaire et normal qu’ils se dotent d’instruments juridiques encadrant la vie publique.

    Un gouvernement souverainiste:

    a)  Fera adopter, par l’Assemblée nationale, une Constitution québécoise pour affirmer et établir juridiquement les éléments essentiels de l’identité québécoise. Ce texte fondamental intégrera une version amendée de la Charte des droits et libertés de la personne de façon à ce que, dans son interprétation et son application, il soit tenu compte du patrimoine historique et des valeurs fondamentales de la nation québécoise: la prédominance de la langue française, l’égalité entre les femmes et les hommes et la laïcité des institutions publiques; 

    b)  Créera une assemblée constituante à laquelle seront conviés à siéger tous les secteurs et les régions de la société québécoise ainsi que les nations autochtones et inuites du Québec afin d’écrire la constitution d’un Québec indépendant; 

    c)  Élaborera une Charte québécoise de la laïcité. Cette charte affirmera notamment que le Québec est un État laïque, neutre par rapport aux croyances ou non-croyances des uns et des autres en matière de religion; que la liberté de religion ne peut être invoquée pour enfreindre le droit à l’égalité entre les femmes et les hommes ou le bon fonctionnement des institutions publiques et parapubliques; que les agents de la fonction publique et parapublique doivent s’abstenir, dans l’exercice de leurs fonctions officielles, du port de tout signe religieux ostensible; 

    d)  Instituera une citoyenneté québécoise et adoptera, après consultation, une loi précisant les modalités d’attribution de la nouvelle citoyenneté, ainsi que les droits qui y seront rattachés.
    Trop de cuisiniers surcharge la sauce.

    Cet article date de 2011. J’imagine que d’ici juin 2017, des membres s’activeront suivant la procédure prévue aux Statuts de 2011, pages 18-20.
    Si ce n’est déjà fait, un comité directeur du congrès nationale sera formé par la conférence nationale des présidentes et des présidents. Des congrès régionaux seront tenus pour l’adoption de propositions à y soumettre.
    Camil Bouchard était des invités à la dernières de BazzoTV. À écouter, ainsi que Paul Journet, Micheline Lanctôt et Joseph Facal.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2016

    Pourquoi pas une coalition autonomiste au lieu de souverainiste ou nationaliste composé de soit du PQ et de la CAQ ou du PQ et de Québec Solidaire? Le nationalisme c'est flou, le souverainisme ne passe plus en ce moment malgré l'idée d'en faire la promotion et de revoir le discours qui pourrait éventuellement faire progresser l'idée.
    L'autonomisme est l'option constitutionnelle qui est majoritaire au Québec et c'est ce qui fit le succès de Maurice Duplessis, du maître chez nous de Lesage, ainsi que de Mario Dumont et de l'ADQ pendant un bout de temps.
    Je suggère trois gestes d'affirmation et d'autonomie nationale :
    -Constituante pour rédiger une constitution du Québec rassembleuse pour régler ; accomodements raisonnables, laicité, réforme du système politique québécois, référendums consultatifs, réduire la ligne de parti et revoir la répartition des pouvoirs entre le Québec, les régions, villes et MRC.
    -Référendum pour rapatrier des pouvoirs du fédéral en culture, langue, immigration, fiscalité comme la TPS qui serait maintenant une taxe québécoise en réduction de transferts fédéraux qui de toute façon peuvent être coupés n'importe quand.
    -Défendre l'autonomie du Québec par des négociations bilatérales avec Ottawa et un front commun des provinces lorsque c'est possible sur certains enjeux et pour défendre les pouvoirs des provinces.

  • Archives de Vigile Répondre

    30 mars 2016


    La stratégie gagnante pour battre les libéraux?
    Et si on commençait par démontrer publiquement notre appui sans faille à notre chef au lieu de faire du ''PKP BASHING'' à tour de bras ici même sur Vigile, un site d'abord et avant tout indépendantiste?
    Il m'apparaît presqu'impossible, du moins à ce jour, de faire une incursion sur le site sans lire des critiques acerbes contre PKP.
    Voit-on souvent des libéraux, des caquistes et même des membres de Québec Solidaire agir de la sorte publiquement envers leur chef? Ah oui j'oubliais qu'au PQ ce n'est pas pareil, c'est un parti de débats et au nom des idées on peut se permettre n'importe quoi! Après tout le PQ n'est-il pas reconnu comme le champion bouffeur de chefs? On n'en sera pas au premier...
    J'ai comme la nette impression que monsieur Péladeau ne se rendra jamais en 2018, non pas à cause des médias et/ou des fédéralistes mais plutôt de ses propres membres qui n'hésitent jamais à le critiquer ouvertement au lieu de le soutenir et de l'appuyer. N'oublions pas qu'il est quand même toujours en apprentissage au niveau de la politique.
    Je suis très conscient que ce commentaire ne changera rien aux habitudes courantes des différents participants mais je ressentais un grand besoin d'exprimer ce point de vue.
    M. Péladeau me semble être notre dernier recours pour le pays à venir, ne gâchons pas notre dernière chance.

    Allez, un petit effort pour le pays...

  • Archives de Vigile Répondre

    29 mars 2016

    Nous avons un chef venu en politique pour une seule et unique raison: faire l'indépendance. Et nous allons encore la mettre en veilleuse? Insensé!
    Une alliance avec la CAQ, ça veut dire tuer le PQ, tuer l'indépendance.
    Une alliance avec QS? N'y comptons pas! Premièrement, les porte-paroles de QS ne sont pas indépendantistes et leurs membres le sont qu'à 50%. Deuxièmement, la priorité de QS est d'instaurer un régime socialiste au Québec, rien d'autre. Et vous avez raison, jamais la madame David n'accepterait de négocier quoi que ce soit avec le pestiféré PKP. Khadir non plus, d'ailleurs.
    Ce qui m'énerve c'est leur façon de tendre des pièges au PQ en leur faisant miroiter leur "bonne volonté" par des demandes ridicules pour que se retourne contre le PQ le blâme du refus de convergence. QS ne fera aucun compromis sur son programme d'extrême gauche et il semble que son attitude leur fait perdre des membres. Tant mieux!

  • Jean Lespérance Répondre

    29 mars 2016

    La meilleure stratégie, c'est d'imiter Marine Le Pen, de se tenir debout, de montrer ses vraies couleurs, de les afficher. Tout ce qui concerne le volet économique, le volet financier, il faut en parler. Pourquoi? Parce que la véritable souveraineté est économique, financière. Une indépendance sans souveraineté économique et financière , c'est comme l'indépendance de certains pays africains, ça ne vaut pas grand chose. Contre les profits exorbitants des banques, contre les conventions fiscales ou AERF, accords d'échanges de renseignements fiscaux qui légalisent l'évasion fiscale, contre le faux libre-échange et les traités internationaux de traîtres, protéger nos compagnies, expliquer à toute la population qu'en échangeant la tutelle de l'Angleterre pour tomber sous le joug d'une Union Europaïenne sur laquelle nous n'aurons aucun pouvoir, que ce n'est pas intelligent.
    La stratégie gagnante, c'est de parler plus à l'extérieur de l'Assemblée nationale qu'à l'intérieur de l'Assemblée nationale. Faire comme Marine Le Pen, agir.
    Un institut de recherche, c'est comme une commission d'enquête, ça ne garantit rien. La stratégie gagnante est de ne pas perdre de temps et de commencer par se tenir DEBOUT.