Un nouveau chapitre dans l’histoire du mouvement indépendantiste québécois

L’objectif demeure tout aussi justifié. Les moyens sont à revoir

L’indépendance est à portée de main

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{{Le Québec est enceint de son indépendance, et nous sommes tous, chacune et chacun d’entre nous, ses sages-femmes et ses accoucheurs}}


Plus on analyse les résultats du vote de lundi, plus il devient évident qu’ils marquent d’abord et avant tout l’échec du leadership de Pauline Marois.
Pour des raisons qui servent essentiellement ses intérêts et sa propagande, le camp fédéralo-multiculturello-mondialiste voudrait y voir le rejet de l’indépendance et la mort du PQ à brève échéance.
Ce n’est pourtant pas ce que disent les résultats. Même s’il est confortablement majoritaire à l’Assemblée Nationale avec 56 % des sièges, le PLQ n’a recueilli que 41, 5 % des suffrages, et sa légitimité sera toujours limitée par ce chiffre qui n’a absolument rien d’écrasant, bien au contraire.
De plus, en ce qui concerne l’indépendance, après avoir tout fait pour conférer à cette élection un caractère référendaire qu’elle n’a jamais eu, le PLQ n’est pas parvenu à en convaincre plus de 41,5 % des électeurs, soit 9 % de moins qu’au référendum de 1995. Si j’étais dans le camp adverse, voilà un chiffre qui m’inquiéterait beaucoup.
Non seulement prouve-t-il que l’indépendance ne fait pas tant peur que ça aux Québécois, mais, vu sous cet angle, il confirme que c’est bel et bien le leadership Marois que les Québécois ont rejeté. Rien n’est donc perdu pour l’indépendance malgré tous les efforts de propagande pour convaincre les Québécois du contraire.
Et n’en déplaise à ceux qui voient Radio-Canada et l’Empire Desmarais dans leur soupe, les plus dangereux propagandistes ne sont pas dans leurs rangs. Ils sont dans les nôtres, parmi ceux qui attisent les divisions entre nous ou ceux qui prêchent le désarmement moral, comme on peut le voir encore ce matin dans Le Devoir avec l’article intitulé Requiem pour le projet de pays - Des ténors souverainistes concluent au cul-de-sac.
On commencera par souligner que ces ténors-là sont tout au plus des faussets ou des castrats. Mais quoiqu’il en soit, les interventions de ce genre ont toujours un effet démobilisant dans nos rangs, et c’est d’ailleurs pour cette raison machiavélique que leurs auteurs s’y livrent. Contre cela, chacun doit se blinder… Se placer hors d’atteinte...
Lorsque j’étais encore enfant, mon père m’avait fait découvrir un poème de Rudyard Kipling, un auteur britannique de la fin du 19e siècle qui avait vécu quelques années en Inde. Il est surtout connu pour être l’auteur de ce merveilleux recueil de nouvelles intitulé Le livre de la jungle qui met en scène tout plein d’animaux exotiques et enchante tant les petits.
Si, sur le plan politique, Kipling s’inscrit dans le droit fil de la tradition impérialiste britannique, on lui doit malgré tout des textes à grande valeur pédagogique comme justement le poème que me lisait mon père « Alors tu seras un homme, mon fils.», aussi connu sous le nom de « Si » de Kipling. À mon tour, j’en ai fait bénéficier mes enfants, et je ne manque jamais de le leur rappeler même encore aujourd’hui à chaque fois qu’ils vivent une expérience qui les ébranle.
Je vous l’offre ici dans la traduction du grand auteur français André Maurois, avec mes caractères gras pour mettre en relief les éléments les plus pertinents à notre situation :
Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie,
Et, sans dire un seul mot, te mettre à rebâtir,

Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;
Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre,
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;
Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d’un mot;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois,

Et si tu peux aimer tous tes amis en frère,
Sans qu’aucun d’eux ne soit tout pour toi;
Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant;
Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les rois, les dieux, la chance et la victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis,
Et, ce qui vaut mieux que les rois et la gloire
Tu seras un homme, mon fils.


Pour nous, indépendantistes, la leçon est claire : l’indépendance commence d’abord dans notre force intérieure, cette force qui trempe le caractère comme on trempe les aciers les plus durs, et c’est à cela que notre destin de peuple nous convie. Et, en passant, remarquez que tout ce texte porte sur l’ÊTRE, et non sur l’AVOIR.
Mais, me direz vous, la volonté ne suffit pas à elle seule. Vous avez raison, il faut en plus être BIEN servi par la conjoncture. Et ça tombe bien, la conjoncture n’a jamais été meilleure, tant sur le plan interne qu’externe.
Sur le plan interne, malgré sa victoire, le PLQ est très vulnérable.
Sur le plan politique, les développements susceptibles de surgir des enquêtes de la Commission Charbonneau et de l’UPAC sont bien davantage susceptibles de faire mal au PLQ qu’au PQ, tout simplement parce que le PLQ est le parti qui a le plus gouverné au cours des quinze dernières années et que nous connaissons déjà la plupart des crises qu’il aura à gérer.
Sur le plan économique, nous savons que se profile dans un avenir assez rapproché une crise économique à côté de laquelle celle de 2008 passera pour une partie de plaisir. La gestion de cette crise va forcer le PLQ à prendre des mesures très impopulaires, dans un contexte où le retrait de plus en plus marqué du fédéral du financement des transferts en santé et de la péréquation affectera lourdement les finances non seulement du Québec mais de toutes les provinces. .
Sur le plan social, on peut déjà s’attendre à une reprise des mouvements qui ont caractérisé la fin du règne de Jean Charest, une réalité qui aurait aussi confronté le gouvernement Marois comme en témoigne cette manifestation organisée pendant la campagne électorale qui aurait sûrement été plus grosse si le temps avait été plus clément et si le gouvernement n’avait pas bénéficié de la retenue dont bénéficiait le PQ.
Sur le plan culturel et identitaire, les intentions affichées par le Philippe Couillard et le PLQ garantissent des affrontements difficiles qui ne manqueront pas de mobiliser en masse les Québécois francophones s’ils s’avisent de donner suite à leurs engagements.
Quant à la conjoncture externe, j’en ai déjà discuté abondamment dans plusieurs de mes textes depuis quatre ans, tous disponibles ici sur Vigile. Je signale à votre attention le plus complet, paru il y a un an, intitulé justement « Prêts, pas prêts, l’indépendance s’en vient ». Non seulement ce texte n’a-t-il rien perdu de son actualité, mais les événements de la dernière année ne font que souligner davantage sa pertinence.
Cela dit, il faut absolument repenser la stratégie, comme j’ai déjà eu l’occasion de le souligner dans un texte intitulé « Pour en finir avec l’obsession référendaire », remis en ligne encore récemment.
Je vous en cite ici les paragraphes les plus importants :
« Je commence à avoir sérieusement marre des commentaires de ces journalistes à la solde des intérêts fédéralistes ou des politiciens qui partagent cette option à l’effet que la population ne veut pas d’un autre référendum, et qui concluent du manque d’appétit pour ce genre d’exercice que l’indépendance n’est pas pour demain.
Pour demain, peut-être pas, mais certainement pas pour les calendes grecques comme ils le sous-entendent et le souhaitent ardemment. Après-demain, peut-être...
En effet, nous vivons depuis 1973 sur un gigantesque malentendu. Celui qu’un référendum doit être à l’origine de toute démarche vers l’indépendance. Or c’est faux. L’accession à l’indépendance ne débute pas par un référendum, elle se termine par un référendum à l’occasion duquel on demande à la population de reconnaître un état de fait : « Nous sommes indépendants ! ». Le reste, négociations avec le Canada, reconnaissance internationale, ce sont des formalités. »


Et ensuite, il faut se mettre à l’ouvrage dès maintenant. Anticipant déjà l’issue négative du scrutin il y a quelques semaines, j’écrivais ici même sur Vigile :

Malgré cela, il demeure possible que nos Augias soient parvenus à semer suffisamment la confusion et à tricher suffisamment fort pour que le PLQ reprenne le pouvoir. Si tel devait être le cas, et aussi crève-cœur la défaite pourrait-elle être, il faudrait reprendre le collier le lendemain matin à la première heure, se rouler les manches et se cracher dans les mains. Cette guerre-là ne peut pas se terminer autrement que par la victoire, et nous y parviendrons. Comme le disaient les héros de ma jeunesse, « À cœur vaillant, rien d’impossible !»

Si la campagne électorale est terminée, la campagne de l’indépendance ne connaîtra aucune relâche avant que l’objectif ne soit atteint.
Cette campagne nous mobilise tous. Le Québec est enceint de son indépendance, et nous sommes tous, chacune et chacun d’entre nous, ses sages-femmes et ses accoucheurs.
Je vais vous faire un aveu qui risque d'en choquer quelques uns. Plus je réfléchissais aux conséquences de la défaite de lundi soir, plus je me convainquais que c'était en fait une bonne chose.
Il n'y a qu'à imaginer la grogne populaire que le PLQ s'apprête à connaître pour comprendre que, si Pauline Marois avait pu former un gouvernement majoritaire, l'indépendance aurait pu en faire les frais comme en 1985, lorsque le PQ avait perdu le pouvoir après avoir dû, à cause dune très grave récession, enlever aux travailleurs du secteur public les avantages qu'il leur avait consentis quelques années plus tôt .


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65 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    20 avril 2014

    Si le camp adverse se sert de marionnettes. Moi j'appelle ça un
    jeu d'enfant. Pourquoi ne pas faire la même chose et jouer sur leur terrain. Pourquoi ne pas faire de notre côté un casse-tête
    de Philippe d'Arabie. Il serait composer de 101 morceaux.
    Allez voir le site Passions Puzzle. J'ai des petits enfants qui adoreraient faire leur "puzzle" Philippe d'Arabie. En tant que
    grand-père je serai le premier à leur expliquer se que signifie ce
    puzzle. Que de plaisir pour toute la famille.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2014

    Oui le moyens sont à revoir.
    Lorsque le peuple québécois a l'obligation de payer les frais d'avocat de celui qui a tué un homme,en a blessé un autre gravement et qui tentait d'abattre la première ministre élue démocratiquement,y a comme un os qui reste pris dans ma gorge.
    Notre système de justice est-il basé sur le Nouveau-Testament:tends la joue droite après t'être fait frappé sur la gauche???
    L'État québécois devra payer les honoraires d'avocat de Richard Bain
    http://www.985fm.ca/lecteur/audio/l-etat-quebecois-devra-payer-les-honoraires-d-avoc-220090.mp3
    Intervenants : Paul Houde

  • Archives de Vigile Répondre

    16 avril 2014

    Je vous parlai d'action. En voici un autre exemple.
    Concernant l'affiche. Je viens d'acheter un produit du Danemark.
    Donc sur le contenant la première langue est le Danois, ensuite l'anglais et finalement le Français. Ce produit viens d'Europe.
    On oublie donc la prédominance du français. On est en "Business"
    Par contre étant au Québec, la première langue sera le français,
    suivi de l'anglais et de l'espagnol. Cela va satisfaire tout le monde.
    La "prédominance" va se créer d'elle même, d'un manière naturelle.
    Tout va aller de soi, en douceur, sans forcer personne. Dans le même sens nous venons d'enlever un atout au camp adverse.
    Ils n'aurons pas d'autre choix que de nous "respecter" Personne n'est obligé d'être d'accord. Se n'est qu'un point de vue.

  • François Ricard Répondre

    15 avril 2014

    J'ai déjà fait ce commentaire ailleurs. Permettez-moi de le répéter ici.
    J'aime bien l'idée d'un référendum interne sur l'objectif principal du PQ:
    1- l'indépendance ou
    2-le bon gouvernement
    Il ne sert à rien de réunir un congrès national si on n'a pas, au préalable, répondu à cette question fondamentale.
    Deuxième étape, un congrès national pour bien définir le pays Québec dans sa forme et ses valeurs, identifier les avantages politiques, économiques et culturels d'un Québec indépendant.
    Troisième étape, le choix d'un chef qui accepte les résolutions du congrès.
    Avec une démarche claire sur l'accession du Québec à l'indépendance, le PQ pourra se rallier le vote indépendantiste, de tous les indépendantistes, et avec un projet de société stimulant, inciter les jeunes à se joindre au mouvement indépendantiste et à se déplacer pour aller voter.
    À la fin de la première étape, si l'orientation du parti est nettement sur l'indépendance, tous les indépendantistes, de QS, de l'ON, du PI, devraient s'impliquer pour les deux autres étapes. Il en ressortirait un nouveau parti dynamique.
    Possiblement avec un nouveau nom.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014

    Et pourquoi ne pas crée une caisse de dépôt et placement entièrement dédier à la promotion de la souveraineté? Un genre de caisse populaire. Les gens ayant à cœur la souveraineté seraient pour ainsi dire les actionnaires du projet.
    L'objectif serait de faire fructifier les épargnes pour investir ensuite une partie du fond pour l'investir dans une panoplie de médias de masse servant la cause de la souveraineté. L'argent et l'information sont les nerfs de la guerre.
    Et du même coup, cela dépolitiserait le sujet pour en faire un mouvement populaire au lieu d'un mouvement attacher à quelconque parti politique censé la représenter.
    Cela demeure plus facile à dire qu'a faire par contre.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014

    Voilà ce que j'ai envoyé récemment aux différents partis souverainistes :Mesdames, Messieurs,
    C’est maintenant le temps pour nous, Québécois Souverainistes de poser des gestes concrets et efficaces pour devenir enfin un PAYS.
    TOUS les partis politiques doivent s’UNIR pour en arriver à notre destin national. Ça va prendre de l’humilité, de l’abnégation et de la détermination pour cela.
    Telle une équipe sportive qui pousse dans le même sens, nous devons faire la même chose. Nous devons atteindre le MÊME objectif, L’INDÉPENDANCE du Québec. Individuellement, aucuns partis politiques n’arrivera à ce résultat, j’ai bien dit, AUCUNS. Même dans 100 ans. Nous avons affaire à une forte collusion des fédéralistes. Ils savent faire peur aux gens, comme ils le font depuis belle lurette.
    Nous devons créer un Québec INCLUSIF et non divisif. Un Québec neutre et LAÏC, un État laïc avec pour langue nationale: le FRANÇAIS.
    Mesdames, Messieurs les députés, vous avez devant vous 2 options : ou bien TOUTES les options souverainistes marchent comme un seul homme, ou bien on reste sur le statu quo. C’est simple. Et personne n’en sortira gagnant, surtout pas les milliers de québécois qui rêvent de vivre dans leur propre PAYS.
    Vous avez 4 ans pour vous organiser. SVP, faites-le, vous reprendrez vos politiques de parti après un référendum gagnant et un pays à notre mesure.
    Je vous suggère une appellation pour cette nouvelle association.
    C S S Q
    Coalition Solidaire pour la Souveraineté du Québec.
    FS

  • Archives de Vigile Répondre

    14 avril 2014


    Faudrait arrêter le Bla Bla et passer à l'action. Ca commence à urger
    Avoir un plan, une stratégie. Pour ma part je vois Alexandre Cloutier
    comme chef de parti et je ne suis pas le seul. Il est jeune, dynamique, à du charisme à revendre et un C.V. long comme le bras. Son mentor PKP. Je n'en vois pas d'autre. S'est le seul qui à
    le bagage d'expérience pour rivaliser avec le camp adverse.
    Vous voulez une formule gagnante, en voici une. Comme on dit
    au cinéma "Action"

  • Marcel Haché Répondre

    14 avril 2014

    @ Suzanne Bousquet.
    C’est très cela ! Très exactement cela… La p’tite toune à Legault qui passe en avion au dessus de Françoise David qui pelte des nuages, cela s’adresse à Nous avec plus de punch et d’efficacité qu’un discours péquiste traditionnel. Car….Car il n’y a rien de folklorique dans ce que Nous sommes devenus. Nous n’avons pas à être gênés de Nous-mêmes lorsque nous parlons de Nous. Disant cela, effectivement, je n’affirme surtout pas que nous devrions revenir aux ceintures fléchées. Ce serait tout le contraire. Ou s’il faut y revenir, c’est avec humour.
    Non seulement la campagne électorale du P.Q. a-t-elle été largement boycottée par les médias, ce qui était suffisant pour la faire dérailler dès le premier jour, mais elle-même, ensuite, cette campagne publicitaire, n’était pas accrocheuse, absolument incapable de contrer la campagne des rouges, qui n’ont répété qu’un mot, référendum, pour faire le plein dès le vote par anticipation.
    Rien à voir avec le leadership, les gros bras ou les p’tits bras d’alligator de Pauline Marois.

  • Suzanne Bousquet Répondre

    13 avril 2014

    Y-a-t'il un mécène dans la salle?
    @ Pierre Bourassa
    Excellente idée! Nous comptons parmi nous un magnat des médias : Pierre Karl-Péladeau. La question des communications occupe-t-elle une place dans ses réflexions sur son objectif de donner un pays à ses enfants et les moyens pour y arriver? Espérons que oui.
    Car c’est peut-être ça qui nous as toujours manqué : la capacité d’opérer un réseau de communication de masse alternatif.

    Un exemple de sujet : Les épouvantails des Libéraux ne marcheraient peut-être pas autant si un média libre faisait découvrir certains des plus petits États indépendants au monde, certains ayant une économie centrée sur la noix de coco :
    Dominique, Tonga, Kiribati, Micronésie, Sainte-Lucie, Andorre, Palaos, Seychelles, Antigua-et-Barbuda, Barbade, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Grenade, Malte, Maldives, Saint-Christophe-et-Niévès, Îles Marshall, Liechtenstein, Saint-Marin, Tuvalu, Nauru.
    Suivi d’un retour comparatif avec le Québec. Avec humour peut-être?

    Et si c’était ça la clé : décortiquer le ridicule des arguments avec des fait concrets, informer et rire à la fois. Avec finesse. Subtilité. Quitte à utiliser une foule de moyens : marionnettes, vox-pop dans la rue pour tester les connaissances historico-politiques du grand public, faux-documentaire, jeux de rôles, etc. Présenter des topos sur les conséquences du statu-quo constitutionnel actuel, cas concrets à l’appui. Impliquer les jeunes, à l’aise avec les nouvelles technologies de l’information.

    Ramener dans l’arène les intellectuels et leur donner des tribunes pour expliciter en profondeur et sous toutes ses dimensions le principe crucial de laïcité et neutralité de l’État, loin de se limiter au seul principe d’égalité entre les sexes.

    Bref, puisque nous vivons dans une société du divertissement et de l’individualisme, créer des événements, un buzz, afin que ce grand projet collectif classé à tort OUT par encore trop des nôtres devienne IN (nécessaire).

  • Archives de Vigile Répondre

    13 avril 2014

    Je reviens sur l'absence d'appuis des médias au mouvement souverainiste et de la nécessité de doter Vigile d'un bras télé-visuel pour aller sur le terrain et combler ce vide insupportable.
    Bien sur çà prend des sous mais là où nous en sommes avons-nous vraiment le choix de ne pas essayer?
    Je crois que les gens qui ont à coeur le Québec sont conscients de ce qui nous pend au bout du nez et un appel à leur générosité serait surement bien reçu et le timing parfait.
    D'ailleurs les capsules vidéos de Dominique Frappier auraient été selon moi,le moyen obligé pour étendre les ailes de Vigile et permettre l'envol du mouvement souverainiste.
    J'apporte un exemple concret récent de l'appui d'un média américain qui est demeuré marginal sur Internet pendant de nombreuse années,celui d'Infowar.com qui a filmé cette semaine la rude bataille des cowboys du Nevada menacés d'expulsion par le BLM(Bureau of Land Management).
    Les gardes armés et même l'armée étaient sur place.Ils se sont fait saisir leur troupeau et menacés de mort s'ils refusaient d'obtempérer.
    Sans la présence filmée en direct et diffusée quotidiennement à l'échelle du pays,jamais le dénouement que l'on connait aujourd'hui ne se serait produit et le gouvernement fasciste américain aurait continué d'empiéter sur les libertés civiles de leurs propres citoyens comme il ne cesse de le faire depuis le 11 septembre 2001.
    Video Recap: Patriots Confront BLM & Show How to Take Country Back
    http://www.infowars.com/recap-patriots-confront-blm-show-how-to-take-country-back/
    Vigile fait un excellent travail mais je crois qu'il est temps de monter d'un cran devant ce qui nous guette suite aux dernières ''élections''.
    D'ailleurs je crois que cette élection est une fraude et j'ai signé la pétition pour l'annulation du scrutin.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    "Sur le plan économique, nous savons que se profile dans un avenir assez rapproché une crise économique à côté de laquelle celle de 2008 passera pour une partie de plaisir. La gestion de cette crise va forcer le PLQ à prendre des mesures très impopulaires, dans un contexte où le retrait de plus en plus marqué du fédéral du financement des transferts en santé et de la péréquation affectera lourdement les finances non seulement du Québec mais de toutes les provinces. ."
    Quelle est la source pour cette crise économique?

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    Monsieur Le Hir,
    Je suis totalement en accord avec vous.
    Toute médaille a deux côtés.
    Bien que douloureuse, la défaite du PQ le 7 avril dernier est riche en enseignements. Elle doit être analysée de façon à en tirer des leçons.
    Une relecture (ou une lecture...) de Sun Tzu (l'art de la guerre, IV siècle av. JC...) s'impose aux stratèges péquistes qui remplaceront (je l'espère) ceux qui ont perdu la dernière bataille électorale, car les libéraux, eux, semblaient beaucoup plus au courant...
    En voici quelques extraits:
    "Qui excelle à la guerre dirige les mouvements de l'autre et ne se laisse pas dicter les siens"
    "...le parfait chef de guerre se rend maître du destin de l'adversaire. Il s'avance sans que l'autre puisse le contrer, car il s'insinue dans ses vides"
    "Examinez les plans de l'ennemi pour en connaître les mérites et démérites; poussez-le à l'action pour découvrir les principes de ses mouvements; forcez-le à dévoiler son dispositif afin de déterminer si la position est avantageuse ou non; harcelez-le afin de repérer ses points forts et ses points faibles"
    "À la guerre, il ne faut pas compter que l'ennemi ne viendra pas, mais être en mesure de le contrer; il ne faut pas se bercer de l'espoir qu'il n'attaquera pas, mais faire en sorte qu'il ne puisse attaquer"
    "Celui qui affronte un ennemi qui n'est pas préparé remportera la victoire"
    C'était gênant, voir frustrant de voir le PQ se faire attaquer par le libéraux sans riposte réelle.
    Le PQ manquait visiblement de leadership et de préparation pour défendre... l'option de la souveraineté.
    Le PQ doit arrêter de se fier uniquement sur le mécontentement populaire envers les libéraux afin d'avoir des chances de prendre le pouvoir. L'establishment du PQ doit arrêter de prendre les gens pour des caves et doit apprendre à ses candidats à clairement expliquer au "vrai monde" les avantages d'être un pays, au lieu de partir en campagne sur du vent.
    Pour remporter les prochaines batailles électorales ou référendaire, le PQ devra se doter d'un chef de guerre fort, ainsi que d'une stratégie claire, et franchement voir venir les coups et se préparer des mois, voire des années d'avance.
    Ce chef devra remporter la victoire en sachant profiter des manœuvre adverse (qui sont prévisible à souhait dans le cas du camp fédéraliste!), et arrêter de croire que le Saint-Esprit de la souveraineté viendra par magie féconder sans effort les consciences de nos compatriotes mous et désinformés.
    Comme vous, je ne crois pas que l'avenir est si noir que ça...
    À condition de se mettre au travail dès maintenant et sans relâche d’ici à la victoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    Une amie apolitique m'a dit aujourd'hui qu'elle n'a rencontré personne qui lui a avoué avoir voté libéral, comme s'ils avaient honte.
    Un sondage Léger dans le Journal de Québec ( Lendemain de veille) démontre aujourd'hui que 60% des francophones sont insatisfaits des résultats de la dernière élection.
    Elle a rajouté: As-tu déjà entendu quelqu'un parler de "le Charest, le Couillard, le Legault"? alors que les gens ne se gênent pas pour dire "la Marois"?
    C'était une femme, en plus fortunée.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    Le PQ doit devenir ''Le Parti Des Québécois '' ...purement et simplement . Il me semble que ca dit tout en une toute petite phrase . C'est sans prétention et sans aucune ambiquité .

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    Même si le PQ a subit une défaite. Je crois que l'équation était parfaite. Enfin presque, la première et troisième partie de l'équation était absente.Trois corpus. Premier corpus: Le plus grand nombre de siège à Ottawa ( Si on veut des sièges à l'onu, il faudrait se pratiquer à Ottawa). Le seul mandat du Bloc: Protéger le fait français et le peuple québecois en amérique du nord en recueillant le plus d'information possible de ce qui se passe au fédéral. Deuxième corpus: Un PQ fort, majoritaire, à Québec dont le seul mandat est le pouvoir( pas l'indépendance) et rien ne le distingue des libéraux, à l'exception d'une chose, il veut le pouvoir pour protéger le fait français et le peuple québecois en amérique du nord du fédéral. Troisième corpus: Un mouvement citoyen sans ligne de parti dont le seul mandat est d'éduquer la population à son histoire, sa culture et ce qui la met en danger si elle ne fait pas tout pour que le Québec soit un pays. Si la population aurait été éduquée sur sa situation politique,historique et culturelle. Si une énorme campagne de propagande aurait contaminée les esprits et les discussions du peuple québecois. Nous aurions eux un PQ majoritaire. L'avantage du mouvement citoyen est qu'il ne veut pas de vote. Il ne veut pas gagner une élection. Il a le droit lui de dire les choses comme elles sont. Il a le devoir de critiquer sans arrêt et se faire détester par le Bloc et le PQ tout en prônant une accession totale de ces deux partis au pouvoir. Tout vos petits mouvements morcelés où tous se boudent ne servent à rien. On s'en fout de vos blogues et de vos opinions qu'une petite partie du peuple, une bande de convaincus obscures discute entre eux. On s'en fout de vos congrès du conseil de la souveraineté, nmq qui sont incapable de mener à terme deux petits objectifs et qui préferent s'émoustiller devant des Gaston Miron amateur. Vulgarisez l'information et propager la, comme des témoins de Jéovah. C'est la seule tâche du mouvement citoyen, c'est son seul travail.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    @ Normand Richard
    "Cela fait 34 ans que les mêmes pièges à cons sont utilisés avec succès contre nous."
    Je suis tout à fait d'accord avec vous et je dirais que, surtout depuis 1995, nous marchons en rang, la queue entre les deux jambes !
    Stop ! Demandons-nous sérieusement ce qui serait arrivé si madame Marois avec tous ceux qu'elle représentait avait inversé sa réponse à la question posée avec le nez plissé de celui qui a la tête au-dessus d'une poubelle nauséabonde et qu'elle avait répondu fièrement : OUI si le peuple le veut il va y avoir un référendum !!! Accompagnant sa réponse des raisons d'avoir notre pays... et affirmant sans se gêner que c'est là le moyen le plus démocratique offert aux québécois pour s'exprimer.
    Le résultats des élections aurait-il pu être pire que ce que nous avons eu ?
    En prime, un tabou aurait été cassé et les médias n'auraient pas pu cacher les divers arguments de faire l'indépendance apportés en cette occasion.
    Quelle belle tribune lui a alors été offerte dont elle n'a pas su profiter.
    La peur est la mère de tous les maux ; sortons de ce schéma de comportement ; revoyons notre cadre stratégique.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    12 avril 2014

    Un vote de plus pour Alexandre Cloutier.
    Quelqu'un se souvient-il des ABCD de l'indépendance? Ils sillonnaient le Québec pour expliquer le pourquoi et le comment, sans trop d'appui de Pauline. ABCD, c'était Aussant, Blanchet, Cloutier, Drainville.
    Et il faut voir le C.V. de Cloutier!

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    L'idée pour Alexandre Cloutier viens de Mme Lise Berniquez.
    Je suis allé trop vite et j'ai cliqué sur le lien de TVA avant de lire
    son texte. Par contre cela ne change pas le faits que je suis
    d'accord avec son opinion. S'est génial son idée.

  • Archives de Vigile Répondre

    12 avril 2014

    Je cherchai un candidat pour changer la mentalité du PQ.
    Un jeune avec du "charisme" de la classe et très intelligent.
    J'en ai trouvé un Alexandre Cloutier du Lac St-Jean.
    Il a toutes les qualités requises. Il représente la jeunesse,
    le renouveau. En plus il est agréable à voir se qui ne déplaira
    pas à l'agente féminine. Il y'en a juste un comme lui et je ne tente
    pas de faire de jeux de mot.
    Merci de m'avoir lu.
    Michel (Mike)

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    On ne change pas une formule gagnante.
    Les libéraux vont toujours utiliser les mêmes formules creuses et la peur référendaire.
    Depuis le référendum de 1982 où j’ai voté OUI, les partis fédéralistes ont toujours utilisé les mêmes arguments et les mêmes objections tout en s’en prenant systématiquement à l’outil, au mot « référendum » dès 1995.
    Dans mon livre cela fait 34 ans que les mêmes pièges à cons sont utilisés avec succès contre nous. Le PQ aura beau se camoufler derrière un autre nom, d’autres slogans, un beau grand projet assorti d’une belle constitution, la vieille recette fédéraliste sera de nouveau appliquée.
    Aucun projet ne passera la rampe si les séparatistes n’arrivent pas à contrer le modus operandi fédéraliste.
    Comment aussi contrer l’influence indéniable des médias complaisants qui relaient à longueur d’année les mantras fédéralistes?
    De deux choses l’une; où nous gagnons la guerre des communications, ou le pays est définitivement mort et enterré.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    Les moyens sont à revoir:
    Oui les moyens sont à revoir et lorsqu'on tente d'assassiner la première ministre dument élu,il faut réagir,ce que le PQ n'a pas fait:
    Locolocass à Tout l'monde en Parle(abrégé)
    https://www.youtube.com/watch?v=bZFmgzHy3xE
    Lorsqu'ont se fait traiter d'insectes à exterminer,faut que le PQ et toute la francophonie réagissent:
    Dutrizac :
    Les souverainistes comparés aux insectes: un conseiller de la ville de MTL est dans l'eau chaude. Il est avec nous pour s'expliquer. (9:15)
    http://www.985fm.ca/lecteur/audio/les-souverainistes-compares-aux-insectes-un-conse-219374.mp3
    Les propos du conseiller municipal Jeremy Searle: francophobes:Denis Coderre et Mario Beaulieu
    http://www.985fm.ca/lecteur/audio/les-propos-du-conseiller-municipal-jeremy-searle-219395.mp3

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    "OK" on travaille en équipe. Comme dit SSauve. Si l'angle
    d'approche est le bon. Dans mon métier j'ai travaillé avec un
    appareil photo pendant plus de trente cinq ans. Le plus important est le "cadrage" S'est se qui faits que ton "Shooting" est réussi.
    Si tu ne sais cadré, oublie ça tu passes pour quelqu'un qui ne
    connaît pas son métier. On appelle ça avoir l'œil averti. Il faut
    s'inspirer de notre cinéma qui nous permets d'être connu à travers
    le monde malgré nos petits moyens.

  • @ Richard Le Hir Répondre

    11 avril 2014

    Réponse @ GVerrier
    Je ne peux évidemment pas vous parler de l'avenir, mais ayant été ministree en 1995 sous Jacques Parizeau, et responsable de la préparation des études référendaires, je suis en mesure de vous confirmer que la mise en commun de la défense ou des affaires étrangères n'était aucunement envisagée. La seule chose qui devait être commune, c'était la politique monétaire dans la mesure où Jacques Parizeau avait dès le départ indiqué que le Québec continuerait à utiliser le dollar canadien.
    Pour l'avenir, il faut tout de même savoir que plus l'intégration est grande, moins les bénéfices économiques de ll'indépendance sont importants. Pour reprendre l'expression populaire, quel serait l'intérêt de changer « quatre trente sous pour une piasse » ?
    Richard Le Hir

  • Éric Lévesque Répondre

    11 avril 2014

    Voici ce que le mouvement indépendantiste doit faire à partir de maintenant, tout partis confondus et de préférence, un chef clair et affirmé au sein du PQ...
    1. Se reconnecter à la population sur leurs aspirations premières. (Faut prioriser la santé, l’éducation et l’économie dans le discours, pas uniquement l’indépendance pour l’indépendance et uniquement l’indépendance, dans les rassemblements internes et externes)
    2. Établir la pédagogie massive de l’indépendance, surtout chez la jeunesse, qui répondra et solutionnera les enjeux concrets du quotidien. (Ceci a clairement été déficitaire dans le mouvement depuis 95.)
    3. Rester clair et cohérent dans sa démarche et dire explicitement dans l’ordre le procédé pour arriver à l’indépendance une fois élu. (Encore une grande lacune du mouvement, il faut rester clair et non floue par peur de déplaire, mais pour être congruent et assuré dans son plan de match.)
    4. Élaborer les grands principes d’une constitution pour la présenter à la population, qui répondra directement à leur aspirations, histoire de bien les informer (Sur une feuille 8 1/2 x 11 sur deux pages, mettre les grands principes visé par l’indépendance, question de clarté encore une fois et les gens seraient à quoi s’attendre)
    Une fois le pouvoir repris par la convergence :
    5. Rapatrier les plus de pouvoirs fédéraux possibles et démonter à la population les blocages. (Ceci va montrer que nous ne pouvons pas accomplir les grands principes qu’en étant indépendant)
    Après le point 5, les appuis à l’indépendance devrait largement atteindre les 60 %
    6. Procéder à une consultation populaire à élaboration d’une constitution québécoise avec la légitimité d’être écrite par celle-ci pour celle-ci. (On réitère les grands principes, on les développe et on explique concrètement tous les aspects que le peuple veut pour se diriger lui-même, ses institutions, ses valeurs, etc.)
    7. La faire entériner par voie de référendum séparés ou simultanés. (Pour la reconnaissance internationale et monter qu’une majorité est d’accord avec la scission du Québec avec le reste du Canada sur la prise de son destin)

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    Durant cette campagne j'ai pu observer, dans mon comté (Mercier), le vandalisme quasi systématique des affiches du Parti Québécois. Étrangement, aucune des affiches d'Option Nationale ne furent touchées alors qu'elles avaient toutes le seul mot "Indépendance" inscrit sur leur surface. Je crois que ceci est très significatif. Ce n'est pas tant le message qui est si détesté, mais bien son véhicule actuel, usé à la corde... Je l'ai déjà écrit, la marque de commerce "PQ" est brûlée. Ne serait-il pas temps d'en prendre acte? Ne vaut-il pas mieux sacrifier le parti s'il s'agit de sauvegarder le projet?
    Et quelle chance pour nous tous, il y a déjà un autre parti, légalement constitué, *clairement indépendantiste*, et dirigé par un homme nouveau - et jeune, italo-québécois de surcroit (imaginez les possibilités de progression dans cette communauté habituellement teindue rouge!).
    Alors je vous le demande à tous, pourquoi les membres du PQ ne feraient-ils pas le saut chez ON, comme ceux du RIN le firent jadis vers le PQ? Imaginez, si la députation péquiste joignait les rangs, Option Nationale deviendrait soudainement Opposition Officielle. Tout cela en s'épargnant le désolant spectacle d'une course à la chefferie baignant dans l'atmosphère glauque de fin de régime qui règne au parti depuis lundi. Et vous pouvez parier que les moindres contradictions, les moindres débordements durant cette course seront relayés avec allacrité par les médias fédéralistes, ternissant encore plus ce qui reste de l'image péquiste et donc, du projet lui-même.
    Est-ce que les dirigeants du PQ, ses députés et ses membres ont assez foi en l'indépendance pour mettre de côté leurs égos - et leur orgeuil - en faisant preuve de véritable audace? Qu'avons nous à perdre? Toutes les stratégies, les tactiques, les étapes, les cages à homards - rien de cela n'a fonctionné. Sommes nous prêts, enfin, à faire preuve d'un peu d'humilité en acceptant de passer la main à d'autres? Ou faudra-t-il voir le parti de René Lévesque réduit à la portion congrue lors d'un prochain scrutin?
    Le gouvernement Marois à (presque) fait adopté le projet de loi "Mourir dans la dignité". Il me semble que ce grand parti pourrait choisir la même voie et passer le flambeau à la nouvelle génération, dignement.
    MG, Mtl

  • Gagnon Michel Répondre

    11 avril 2014

    Depuis plusieurs années déjà, j'ai l'impression que la marche vers l'indépendance se fera davantage en étant dans l'opposition. Et cette marche doit se faire par un travail incessant, de la part de tous les indépendantistes qualifiés et habilités à le faire, d'information des citoyens québécois sur tous les aspects de l'indépendance: historiques, sociaux, économiques, identitaires, politiques, etc. Il faut qu'après quelques années de ce travail acharné d'éducation, on ne puisse plus faire peur au monde avec la notion d'indépendance parce qu'on saura davantage ce qu'elle représente. Ce sont les ambiguïtés et les cachotteries qui font peur au monde, surtout quand les opposants s'en servent pour accentuer le sentiment de peur.
    Une fois mieux comprise, peut-être que plusieurs citoyens ne voudront toujours pas de l'indépendance (plusieurs parmi ceux-là étant complètement fermés à toute information sur le sujet), mais je suis convaincu qu'un grand nombre d'indécis, de gens qui ont peur, seront prêts à la vouloir.
    On se fait dire souvent que la crainte des étrangers, et leur rejet, est due à un manque de connaissances à leur sujet. Pour plusieurs, l'indépendance est un projet qui leur est étranger, d'où leur crainte et leur rejet. Rendons-les plus familiers avec ce projet, et peut-être deviendront-ils plus accueillants.
    Michel Gagnon

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    «L’objectif demeure tout aussi justifié. Les moyens sont à revoir»
    Les moyens peuvent certes être revus mais l'objectif toujours aussi imprécis ne peut être considéré comme chose acquise et allant de soi. On parle de quoi ? Indépendance ? Or, si jamais l'indépendance dans le domaine de la défense, de la monnaie et des affaires étrangères n'est revendiquée, que reste-t-il de l'objectif et comment bien le nommer? Certains ont fait grand cas du progrès terminologique qui consiste à parler d'indépendance plutôt que de souveraineté. Mais si on appelle un chat un chat, comment qualifier correctement la recherche d'indépendance partielle que la tradition péquiste met de l'avant ? Indépendance culturelle et sociale ? Statut particulier ?

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2014

    François Legault a parlé de l'Union Nationale. Pas étonnant, sa CAQ en étant l'avatar. Autonomiste, mais pas souverainiste, capitaliste, régionaliste. «Québec d'abord» avait clamé Daniel Johnson père en 1966. Grâce à l'ineptie de Jean Lesage qui avait négligé de démocratiser la carte électorale, Johnson devient premier ministre tout juste majoritaire avec 6% de moins de votes que Lesage. «Si on enlève les votes anglais et juifs de Montréal, nous en avons plus que lui» avait dit Johnson à Pierre Nadeau en direct à la télévision le soir de sa victoire. Ou à peu près.
    Tous oublient qu'en 1976, en 1994 et en 2012 le PQ a été porté au pouvoir non pas pour faire l'indépendance mais pour remplacer les libéraux corrompus. Les résultats du référendum de 1995 sont la conséquence du naufrage de l'entente du lac Meech, qui devait augmenter les pouvoirs du Québec, et sûrement pas assurer la souveraineté.
    Faudra t-il comme en 1917 et en 1942 une crise comme la celles de la conscription pour que les Québécois optent clairement pour la souveraineté? J'en ai bien peur. En attendant, le PQ pourra toujours se déclarer franchement autonomiste et se battre sur tous les terrains pour rapatrier le plus de pouvoirs possible d'Ottawa vers Québec. Et empêcher Ottawa d'envahir nos champs de juridiction. Duplessis+, quoi.
    L'Union Nationalisation du PQ de façon à pouvoir reprendre le pouvoir le moment venu? PKP doit y penser...

  • Florent Marquis Répondre

    11 avril 2014

    Votre texte est encourageant M. Le Hir, mais il nous faut bien prendre la mesure de ce contre quoi nous nous battons. Le lendemain de l'élection, j'entendais 3 de mes collègues commenter le résultat. Au moins deux se réjouissaient ouvertement de la défaite de Pauline Marois. Plus tard la même journée, une autre personne s'est réjouie devant moi de la défaite de Pauline Marois, tout en émettant un léger bémol devant l'élection du PLQ. Ce n'est pas devant la victoire du PLQ qu'ils exprimaient leur satisfaction, mais devant la défaite de Marois. Je crains fort que ces personnes soient représentatives de l'électeur moyen. On se trouve ici devant des gens qui ont préféré être gouvernés par la mafia et le West Island plutôt que par le PQMarois (bien qu'ils ne se rendent probablement pas compte de ce qu'ils ont fait). C'est dire la largeur du fossé qui sépare ces électeurs moyens de nous.
    M. René Marcel Sauvé nous rappelle régulièrement que le pouvoir est entièrement dans ses communications. À ce chapitre, nous avons un sérieux déficit à combler. Ici à Québec, l'électeur moyen est gavé de radio poubelle à longueur de journée, soit en les écoutant, soit en écoutant ceux qui s'en font le relai lors des discussions autour de la machine à café ou à la cafétéria le midi.
    Pour reprendre encore une fois M. Sauvé, il y a vraiment beaucoup de travail à faire.
    Florent Marquis
    Québec

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    @ Charles Simon
    Êtes-vous sérieux avec votre naturalisation de 5 ans? Lors du référendum de 1995, le gouvernement fédéral a naturalisé 87 000 nouveaux immigrants qui venaient juste d'arriver au Québec. Il n'a pas attendu 5 ans avant de les naturaliser; il les a fait voter au référendum que nous avons perdu par 50 000 votes environ. Parizeau avait raison lorsqu'il a déclaré que nous nous étions faits battre par l'argent et le vote ethnique. Continuez à fuir la réalité, elle va vous rattraper assez vite.
    André Gignac 10/4/14

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Quand j'étai jeune je n'avait rien mais je me disait J'ai de l'avenir.
    On appelle ça de la perspective à long terme. Cela touche l'être.
    Aujourd'hui les jeunes ont tout, donc leur perspective est à cout
    terme. Cela touche l'avoir. S'est le principe, excusez l'anglicisme
    du "Right Now" où du prêts à porter.
    S'est cette tendance qu'il faut changer. On appelle ça un manque
    de mémoire. Une mémoire ça se cultive, ça s'enrichit, ça s'enracine
    s'est substantiel et non superficiel. Se n'est pas un jugement que je
    porte s'est une constatation. Le Printemps s'est le temps des "labours" le temps des semences. S'est la vie qui renaît et s'est
    de cette manière que se construits un pays, il n'y en a pas d'autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Pour citer monsieur René-Marcel Sauvé:«Quand ca va mal, ca va bien!». Les gens vont suivre des gens qui ont confiance en eux-mêmes et en leurs idées et projets. Alors les jérémiades on cesse et on se remet sur le chemin de la victoire.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    @André Gignac
    Les 200.000 immigrants dont vous parlez doivent attendrent maintenant au moins 4 années AVANT de pouvoir faire une demande de citoyenneté ( plus ou moins 1 année d'attente, après pour l'obtenir ).
    L'immigration qui nous concerne en 2018 est celle arrivée AVANT 2013.
    De ces 50.000 immigrants la moitié sont partis, quittent le Québec, en moins de 3 années.
    De plus il faudrait compter les enfants, ceux qui ne demandent pas la citoyenneté, parce qu'ils ne veulent pas perdre leur nationalité d'origine, etc.
    Je ne dis pas que c'est désirable, mais vos chiffres sont inexacts.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    De plus, si vous preniez, le logo du PQ actuel, que vous l'imprimiez, ensuite que vous le retourniez de 90 degrés, que vous alliez à votre miroir de chambre de bain, et que vous placiez devant vous l'image de l'impression de manière à pouvoir la visualiser à la surface du miroir, vous constateriez que le logo original du PQ, a premièrement été RETOURNÉ de 90 degrés, et deuxièmement INVERSÉ.
    http://www.google.ca/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fodeaugbs.files.wordpress.com%2F2012%2F10%2Flogo_pq.gif&imgrefurl=http%3A%2F%2Fodeaugbs.wordpress.com%2F2012%2F10%2F11%2Fgouvernement-pequiste-xenophobie-haine-et-peur-de-lautre%2F&h=673&w=672&tbnid=ar5jhfU_R2G6ZM%3A&zoom=1&docid=cK9Qdewuj91CKM&hl=fr&ei=tc5GU6JFkKuFB4DagZgP&tbm=isch&ved=0CFoQhBwwAg&iact=rc&dur=9380&page=1&start=0&ndsp=16

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Monsieur Le Hir
    Les membres d'Option Nationale sont prêts à se joindre au PQ (voir Le Devoir du 5 avril dernier). Que fera le PQ face à cette offre? Une chose est certaine, les dirigeants de ce parti ne doivent pas rater cette chance qui leur est offerte de rallier tous les indépendantistes pour une vraie coalition. L'ON est rempli de jeunes qui croient au pays du Québec et qui ne calculent par leur temps pour y arriver. Le PQ va-t-il rater cette chance et se tirer encore dans les pieds? Dans l'isoloir lundi dernier, sous le nom de la candidate qui se présentait dans mon comté, étaient inscrits les mots suivants: OPTION NATIONALE - POUR L'INDÉPENDANCE DU QUÉBEC. Ça c'est vendeur contrairement au PLQ qui affichait le nom du parti en deux langues. Ça l'a bien marché puisque les Québécois veulent tous être bilingues ces temps-ci. Le PLQ va s'en occuper durant les 4 prochaines années. "NO PROBLEMS!"
    Maintenant, parlons immigration! Dans 4 ans, l'immigration au Québec aura augmenté de 200 000 néo immigrants (un vrai suicide collectif!) qui iront joindre les rangs des anglos du West Island et qui donneront 3 à 4 autres comtés assurés d'avance au PLQ. Et le PQ approuvait cette politique d'immigration tout en essayant de nous vendre sa charte sur la laïcité et en continuant à nous vendre sa souveraineté mollassonne. Où était la logique de ce parti? Je suis à peu près un des seuls sur Vigile qui ne se gêne pas pour déclarer ouvertement que nous sommes victimes d'un génocide bien planifié par les oligarques et les fédéralistes pour régler une fois pour toute notre disparition et la question de l'indépendance du Québec. Il faut que le peuple québécois soit très colonisé pour ne pas s'apercevoir ce qui se trame avec cette venue massive d'immigrants. Je ne le dirai jamais assez; nous sommes un peuple naïf, inconscient et auto - suicidaire. Vive le confort et l'indifférence!
    Pour la ième fois, je me répète: la seule solution envisageable pour sortir de ce bordel "canadian", c'est une ÉLECTION RÉFÉRENDAIRE qui enclenche automatiquement l'indépendance du Québec, suivie par la rédaction d'une constitution QUÉBÉCOISE à être consultée et votée par le peuple québécois. Après ces deux étapes, on demande une reconnaissance internationale du nouveau pays qu'est devenu le Québec. Point à la lettre. Le PQ a 4 années pour préparer mentalement le peuple québécois pour cette dernière étape avant l'indépendance. De plus, il faudra suivre pas à pas ce nouveau gouvernement qui va être beaucoup plus tenté de gouverner pour le West Island et les immigrants qui sont leurs collabos. Je suis d'accord avec l'idée de M. Hamelin pour que soit constitué un groupe de pression pour surveiller les activités de ce gouvernement. Au besoin, il faudra que les Québécois descendent dans la rue pour résister à toute bavure envers notre peuple.
    André Gignac 10/4/14

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 avril 2014

    "- À égalité avec L’indépendance politique, économique et culturelle, valoriser le dernier voeu de Pauline, le français, bien enseigné dans nos écoles, pour bannir l’analphabétisme et la pauvreté."
    Grâce à SSauvé et Bidi, mon commentaire, rallongé à partir de Mike, prend de l'expansion. J'en rapporte ici l'élément du français, que Mme Marois avait à coeur. Allocutions presque sans fautes, comme Françoise David, d'ailleurs. Je viens tout juste d'entendre le metteur en scène Serge Denoncourt dire que maintenant le français correct ne s'entend presque plus qu'au théâtre, et que même Radio-Canada l'a perdu (trop occupé au placottage?)
    Or, le point du commentaire qui prend corps surtout est:
    - Intéressante, l’idée de "repartir sous un autre nom", autre logo.
    Et pourquoi pas rappeler celui-ci:
    - Faire scintiller le chiffre de 58.5 % de Québécois qui n’ont pas acheté les "vraies affaires ensemble".

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    - Intéressante, l’idée de "repartir sous un autre nom", autre logo.
    Pour ceux qui ne le savent pas, notre logo a été travestit! Le choix des couleurs c’est très importants, très porteurs, très significatifs, vibratoirement et subliminalement parlant aussi! Notre logo original était parfait! La couleur « Bleu » représente l’Esprit : l’Être. Cette couleur était représentée majoritairement sur notre logo originel! La couleur « rouge » représente la matière : l’avoir, et représente aussi la Vitalité, le Feu. Nous avions donc comme message : « L’esprit s’incarnant dans la matière », ou bien : « La spiritualisation de la matière », ou bien : « L’avoir au service de l’Être »…Etc., etc.
    Maintenant, lorsque je dis que le message original véhiculé par le logo a été falsifié, je parle du remplacement de la petite queue du « Q » de couleur rouge originalement par la couleur verte d’aujourd’hui.
    Le vert représente la régénération.
    Donc, le message devient différent et s’exprime ainsi : « La régénération de l’esprit (mais du petit esprit, de l’âme falsifiée, et non pas de l’Esprit pur avec la lettre majuscule « E » ; cet Esprit-là est déjà pur, et au-delà du besoin d’opérer une régénération quelconque », ou bien : « La transmutation de l’être », ou bien la vitalisation de l’être.
    Qui dit régénération dit correction d’un état maladif, dit guérison, dit manque de vitalité.
    Donc le message du logo devenait ainsi : « L’esprit dévitalisé en voie de guérison, coupé de l’Esprit, et coupé de la Vie, et coupé de la matière et de l’avoir. Remarquez que la matière n’est pas quelque chose de mauvais en soi lorsqu’elle maintient le contact avec l’Esprit.
    Tout cela pour dire qu’il y avait beaucoup plus de « Feu », plus d’« Esprit » et de « Vitalité » dans notre logo originel et original avec la petite queue de couleur rouge.
    Pour terminer, une dernière remarque, l'angle déterminé par la petite barre du "Q" était beaucoup plus vertical dans le logo original, ce qui traduit plus de détermination, plus de force, plus de droiture. Vous pouvez observer le présent logo que la petite queue est plus couchée, plus plate, plus à plein ventre, et que l'ensemble ne ressemble plus à un "Q", mais a une roue où un bâton y est placé pour arrêter le mouvement.
    Maintenant, de tout cela, vous en faites ce que vous voulez, c'est votre affaire, toujours.
    http://www.google.ca/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Flefinrenard.files.wordpress.com%2F2009%2F12%2Fancien-logo-pq.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Flefinrenard.com%2Ftag%2Fradio-canada%2F&h=579&w=800&tbnid=nQJTQ50CNRRnVM%3A&zoom=1&docid=3uhMzUbLiMNdLM&hl=fr&ei=tc5GU6JFkKuFB4DagZgP&tbm=isch&ved=0CGYQhBwwBg&iact=rc&dur=1068&page=1&start=0&ndsp=16
    http://www.google.ca/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fupload.wikimedia.org%2Fwikipedia%2Ffr%2Fc%2Fc3%2FQc-pq-1968.gif&imgrefurl=http%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FParti_qu%25C3%25A9b%25C3%25A9cois&h=168&w=119&tbnid=HmfSMqo1QhkleM%3A&zoom=1&docid=uJ3lw8YsomA4EM&hl=fr&ei=tc5GU6JFkKuFB4DagZgP&tbm=isch&ved=0CGMQhBwwBQ&iact=rc&dur=1310&page=1&start=0&ndsp=16
    http://www.google.ca/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fodeaugbs.files.wordpress.com%2F2012%2F10%2Flogo_pq.gif&imgrefurl=http%3A%2F%2Fodeaugbs.wordpress.com%2F2012%2F10%2F11%2Fgouvernement-pequiste-xenophobie-haine-et-peur-de-lautre%2F&h=673&w=672&tbnid=ar5jhfU_R2G6ZM%3A&zoom=1&docid=cK9Qdewuj91CKM&hl=fr&ei=tc5GU6JFkKuFB4DagZgP&tbm=isch&ved=0CFoQhBwwAg&iact=rc&dur=9380&page=1&start=0&ndsp=16
    http://www.google.ca/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Fimages.lpcdn.ca%2F641x427%2F201201%2F11%2F458869.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Fwww.lapresse.ca%2Fle-soleil%2Fopinions%2Fcarrefour%2F201201%2F11%2F01-4484753-le-parti-quebecois-agonise.php&h=427&w=620&tbnid=WVNKJiXIgCS3mM%3A&zoom=1&docid=BFNRbizJP2tHnM&hl=fr&ei=tc5GU6JFkKuFB4DagZgP&tbm=isch&ved=0CHsQhBwwDQ&iact=rc&dur=1276&page=1&start=0&ndsp=16

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Depuis 1996 la quête du pouvoir par le PQ pour la formation d’un BON GOUVERNEMENT PROVINCIAL KWIBIKOIS assurant la pérennité de l’intendance coloniale de la Province of Kwibek est indéniable. La poudre péquiste de la gouvernance provinciale dite “souverainiste” lancée aux yeux des souverainistes créant l’illusion d’un quelconque engagement de faire du Québec un pays n’aura berné aucun indépendantiste. Sans une remise sur rail de la locomotive des forces vives indépendantistes le PQ est voué à disparaître bien avant la tenue de l’élection générale de 2018; seule cette nouvelle locomotive permettra au PQ de renouer avec le vote indépendantiste et éventuellement pouvoir former le GOUVERNEMENT NATIONAL auquel aspire le peuple québécois.
    L'histoire de l'humanité fourmille d'exemples de peuples qui ont lutté des siècles durant avant d'acquérir la pleine souveraineté sur leur territoire national. À tous ceux et celles épuisés politiquement je suggère de prendre congé et garder leurs états d'âmes pour eux-mêmes, les états d'âmes n'apportant rien de constructif à la cause noble d'une prise en charge des pleines responsabilités de notre existence nationale.

  • DENIS RATTÉ Répondre

    10 avril 2014

    À monsieur Michel Lepage, chef du Parti indépendantiste,
    « Je tenais à vous transmettre mes félicitations et souligner l’apport de votre parti lors de la dernière élection. Plus précisément, vos efforts dans Borduas ont surement contribué à ce que je n’ai plus Pierre Duchesne, le député péquiste, dans les pattes et je vous en remercie ! » - Gerry Sklavounos, député du PLQ dans Laurier-Dorion
    (Il est à noter que Pierre Duchesne à mordu la poussière en 2014 grâce à la contribution de Michel Lepage, chef du Parti Indépendantiste. CAQ= 14,331 voix, PQ= 14,232… majorité 99 voix ! PI=126 voix. MDR)
    Voir…Pierre Duchesne défend l'héritage des Patriotes face à un Gerry Sklavounos
    https://www.youtube.com/watch?v=6cYFwhLjM-I&feature=player_embedded

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    10 avril 2014

    Michel (Mike) est très avisé de proposer Parti National Québécois pour rafraîchir le logo. Ça aiderait à ramener les membres du schisme Option Nationale, ainsi que son fondateur Jean-Martin Aussant, qui attend derrière la porte.
    Bon, et ceux qui sont parqués chez Québec Solidaire? Peut-être Parti National Québécois Ensemble: D'une pierre deux coups, ceux qui ont été charmés par la "prestance" de Philippe... Mais attention, ici, avec l'acronyme PNQE, les funny y ajouteront des voyelles: PaNiQuE...
    Qué Dolor!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Monsieur Le Hir
    Nous répétons toujours les mêmes erreurs, pas surprenant que nous nous retrouvons toujours au même point de départ. Nous nous sommes faits voler le référendum en 1995 et cette fois-ci, la dernière élection, par les mêmes médias fédéralistes; quand allons-nous nous réveiller une fois pour toute et utiliser les mêmes armes? C'est du masochisme collectif! Si PKP y croit à l'indépendance, il faudra qu'il mette tous ses médias au service de la cause sinon c'est peine perdue. Les fuites par en avant des Québécois comme à la dernière élection fédérale en faisant élire des députés NPD et à cette dernière élection en réélisant un parti qui venait d'être sanctionné pour la corruption démontre bien qu'il y a une grosse éducation politique à faire ici au Québec. De plus, un peuple qui a complètement oublié son histoire nationale est plus facilement manipulable. Il faut cesser d'être naïf et inconscient bordel!
    En prenant un recul, je comprends mieux le sens du poing en l'air de PKP, au début de la campagne électorale. Tout un virement de situation pour les Québécois qui étaient habitués à entendre parler de souveraineté mollassonne par les carriéristes du PQ et, tout à coup, arrive PKP avec son poing en l'air et le mot indépendance. Les Québécois ont allumé vite avec ce changement drastique; ils ne comprenaient plus et je les comprends. Les dirigeants du PQ ont toujours fait passer leur carriérisme avant la cause et ils ont récolté ce qu'ils ont semé c'est tout! Et la grande division du mouvement indépendantiste est causé par le choix fondamental de l'indépendance qui est continuellement mis en veilleuse ou mis sur une voie d'évitement au profit d'une gouvernance souverainiste ou provincialiste dans un cadre fédéral fédéral. Pas très vendeur pour notre cause ce double langage, vous conviendrez! Le peuple n'est pas dupe! Je reviendrai sur ce sujet.
    André Gignac 10/4/14

  • Stéphane Sauvé Répondre

    10 avril 2014

    «
    -Intéressante, l’idée de "repartir sous un autre nom", autre logo.
    - Faire scintiller le chiffre de 58.5 % de Québécois qui n’ont pas acheté les "vraies affaires ensemble".
    - À égalité avec L’indépendance politique, économique et culturelle, valoriser le dernier voeu de Pauline, le français, bien enseigné dans nos écoles, pour bannir l’analphabétisme et le pauvreté.
    - Convoquer un rassemblement de tout(e) Québécois(e) voulant vivre dans le Québec-pays. Les inviter à s’exprimer sur leurs vues du nouveau parti rassembleur.
    - Faire un roulement de porte-paroles pendant les 4 prochaines années jusqu’au choix d’un chef pour l’élection du lundi 1er octobre 2018
    - Utiliser un site Internet comme "tableau noir R. Lévesque" où les meilleurs pédagogues diffuseraient régulièrement la culture générale du pays libre pour une nation libre.
    -Déprogrammer l’éléphant qui croit que le pieu où il est entravé est plus gros que lui.
    »

  • Fernand Durand Répondre

    10 avril 2014

    Un requiem pour Pauline Marois pas pour l'indépendance. Je fais comme eux mais le contraire, je dis que rien n'est joué, nous reviendrons encore et encore et encore, vous ne dormirez jamais tranquille, vous ne gagnerez jamais vraiment.
    J'admet que c'a les met en rogne, c'est mon prix de consolation.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Félicitations ! Le mot d'ordre est courage et audace pour sauver le Québec...
    Les gens veulent entendre parler des grands enjeux.
    Une culture de la vie à promouvoir... http://www.gloria.tv/?media=546541. Vigile.net peut susciter un changement au Québec. Ne soyez pas inquiet, les gens vont financer vos opérations.
    Il faut oser. N’ayez pas peur a déjà dit un grand personnage. Il y a des beaux films qui peuvent vous aider. Il faut amener un nouveau courant d’idées... à contre courant des GESCA de ce monde qui veulent tout saccager. Sinon qui va le faire ?...

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Je ne partage pas votre optimisme.
    Dans les circonstances, quel avenir pour le Bloc québécois?
    Pierre Paquette battu d'aplomb par Legault!

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Voici un petit poème que j'ai écrit dernièrement et que je partage avec vous puisque votre texte me rappelle un peu ce qui m'a inspirée
    Il y a parfois des cicatrices qui sont plus longues à guérir
    Des douleurs qui reviennent sans cesse nous faire languir
    Et bien souvent, on endure sans même chercher à découvrir
    Sans chercher à comprendre se qui nous fait tant souffrir
    Et il arrive que cette souffrance nous pousse à démolir
    A remplacer un mal par un autre, en pensant le faire fuir
    A bouleverser tout se qui avait été si pénible à construire
    Quand la douleur revient sans cesse et semble toujours pire
    Mais il vient un temps ou un homme en a assez de mourir
    Il cherche désespérément un peu d’espoir, même un soupir
    La moindre chose qui lui permettrait assurément d’en finir
    De ne plus avoir ce sentiment de se voir à jamais dépérir
    Alors il se retourne et jette un regard résolus vers l’avenir
    Cet avenir qui lui a toujours souri et qui semble lui dire
    De ne pas se laissez décourager par les obstacles à venir
    Puisque personne ne peut prédire ce qui reste encore à écrire
    Notre passé à défricher la voie, il faudra bien s’en souvenir
    Quand viendra le jour ou le Québec ce décidera de grandir
    Ayant combattu autant d’adversité, il ne restera qu’a se réjouir
    Rendu aussi dur que le Roc, nous seront debout, tel un menhir

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2014

    Dans les faits, la décision de réaliser l'indépendance du Québec c'est un peu comme prendre la décision de changer son statut de salarié a celui d'entrepeneur. C'est épeurant et c'est pourquoi que cette décision est difficile. Il y a d'abord:
    - Vais-je réussir?
    - La réalité sera-t-elle à limage de mon rêve?
    - En ai-je les moyens (financier, santé, morale et compétence)?
    Ceux qui le font c'est que:
    - C'est dans leur gènes ou dans leur éducation (ils viennent d'une famille d'entrepeneurs)
    - Ils ont perdu leur emploi et c'est pour eux la seule alternative
    - La promesse d'une vie meilleure ou d'un meilleur contrôle sur sa vie est un élément mineur.
    Tous y rêvent et envient ceux qui l'ont fait et réussissent. Ils oublient souvent que démarrer un entreprise est généralement 3 ans d'incertitude, de travail acharné et souvent de privation. Jamais le succès n'est assuré et il faut continuellement batailler.
    C'est ce qu'il faut expliquer aux québécois dans un projet d'affaire. Bien sûr qu'il y a étude de faisabilité, projection dans le futur et toute la sauce, mais il y a surtout l'explication de tenants et aboutisants.
    La conjecture économique qui s'en vient tout comme l'attitude du fédéral fait en sorte que sans perdre son emploi les québécois vont subir une drastique diminution de salaire. Ils seront mûrs pour accepter un projet d'entreprise qui est l'indépendance du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    M. Otis,
    Je suis désolée mais il y a beacoup de machos aujourd'hui. On continue de casser du sucre sur le dos de la 1ère Première Ministre. Et on ose demander de s'unir pour faire un pays.
    Sachez une fois pour toutes qu'il y a beaucoup d'autres causes que les quelques maladresses de Mme Marois qui ont fait la défaite du PQ. Juste à penser à la couverture de la campagne du PQ où Mme Marois passait systématiquement en 2e ou 3e place aux nouvelles et toutes les fois qu'elle s'amenait en conférence de presse, on la diffusait en retard et on coupait tout le temps avant la fin.
    Couillard passait toujours en 1er avec pleine couverture, puis, venait Legault. J'ai vu aussi QS passer avant parfois. Cela vaut pour Gesca, SRC et TVA:commentaires de Mario et J. Lapierre et de S. Bovet, Anne-M. Dussault...
    On a tout fait pour démolir Mme Marois: le référendum avec des questions acharnées des journalistes, PKP, la charte, Jeannette B, etc. Sans compter la Presse, Le Soleil et Journal de Mtl et de Québec qui diffusait le tout en boucle.
    Je n'ai pas entendu personne se hâter pour exiger qu'un analyste d'allégeance souverainiste vienne rejoindre les trois mousquetaires fédéralistes:M.C Auger, Chantal Hébert et Michel David, le soir du 1er débat. Moi une amie, nous avons multiplié les appels à la Permanence du PQ pour qu'on en impose un ou une. Qu'avez vous fait de concret à part vous faire aller dans cette tribune? Joindre l'acte à la parole est nécessaire en politique.
    Plusieurs de mes amis-es ont intégré l'équipe du pq dans notre comté pour faire du pointage et du porte-à-porte.
    Le 4e pouvoir est un outil extrêment puissant et dangeureux. Il fait et défait les candidats. Souvenez-vous les 2 mai 2011, on croyait pourtant J.Layton tout à fait inoffensif. Mais...un certain soir de débat télévisé, il se fit remarquer et alors il profita de cet embelli pour se propulser, aider des 'analyseux' de SRC, Gesca, etc.
    Commençons, si vous le voulez bien par laisser nos gros égos de côté et soyons solidaires. C'est le 1er ciment qu'il nous faut pour préparer un retour irréversible vers l'indépendance.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    9 avril 2014

    -Intéressante, l'idée de "repartir sous un autre nom", autre logo.
    -Faire scintiller le chiffre de 58.5 % de Québécois qui n'ont pas acheté les "vraies affaires ensemble".
    -À égalité avec L'indépendance politique, économique et culturelle, valoriser le dernier voeu de Pauline, le français, bien enseigné dans nos écoles, pour bannir l'analphabétisme et le pauvreté.
    -Convoquer un rassemblement de tout(e) Québécois(e) voulant vivre dans le Québec-pays. Les inviter à s'exprimer sur leurs vues du nouveau parti rassembleur.
    -Faire un roulement de porte-paroles pendant les 4 prochaines années jusqu'au choix d'un chef pour l'élection du lundi 1er octobre 2018
    -Utiliser un site Internet comme "tableau noir R. Lévesque" où les meilleurs pédagogues diffuseraient régulièrement la culture générale du pays libre pour une nation libre.
    -Déprogrammer l'éléphant qui croit que le pieu où il est entravé est plus gros que lui.
    -Si Yves Desgagné n'était pas notre homme, trouvons-en un autre.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Merci Monsieur LeHir!
    Au lendemain des dernières élections j'avoue avoir vécu un petite dépression. C'est grâce à votre article que je m'en remets totalement. J'en ressort même plus motivé.
    Je fais une promotion de votre article à mon entourage et j'espère que beaucoup d'autres en feront de même.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Richard Le Hir
    Je ne sais pas si tu le savais, mais le jour de la mort de son père qui lui faisait lire ce poème de Kipling, David Servan-Schreiber a dit : Tu as été un homme mon père.
    J’espère que nos enfants en diront tout autant.
    Ce matin, en lisant cet article dans le devoir sur le Requiem, je me suis mis à écrire ce qui suit. Je ne sais pas si j’ai raison ou si j’ai tort mais moi non plus je ne veux pas cesser d’y croire à ce projet d’un pays…
    Est-ce vraiment un Requiem?
    Pauline et le pot au lait : (Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? … Je suis gros Jean comme devant.) Jean de Lafontaine
    Pauline Marois aura eu ce qu’elle voulait : devenir la première femme première ministre du Québec; ne serait-ce que pour l’espace de dix-huit mois, mais pourrait-elle dormir en paix dans nos livres d’histoire?
    Un vrai chef, c’est celui qui porte son parti à bout de bras, et non pas celui ou celle qui se laisse porter par son parti, comme Pauline l’a fait avec ses Jeannettes.
    Le débat sur la Charte, c’était un travail d’équipe et c’est l’équipe qui avait su soulever les foules.
    Une campagne électorale et les débats des chefs, c’est le débat de l’éloquence et du bagout, et c’est ce débat-là que Pauline Marois aura perdu, entrainant son parti avec elle dans sa défaite.
    Les résultats de l’élection, ce n’est pas un troisième NON, pas plus qu’un REQUIEM; c’est l’impérieuse nécessité, pour les souverainistes, de se trouver un véritable chef. (Donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde.) Archimède
    Qui prendra la relève? Ce ne sont pas les interventions des Lisée, Dranville et Péladeau que l’on a entendu lundi soir qui pour l’instant provoqueront des tsunamis souverainistes. D’autant plus que si l’on reproche à PKP de contrôler 40% des réseaux médiatiques; il ne faut jamais oublier que les 60% restants sont contrôlés par les fédéralistes.
    Couillard n’a pas gagné pour ce qu’il a dit mais pour la manière dont il l’a dit; y compris dans ses interventions aux radios poubelles de Québec. Il a su parler, même si son discours était et restera toujours creux et fielleux.
    Jointe à Paris hier, Louise Beaudoin disait que le temps était venu pour elle de (jeter l’éponge).
    Ne l’avait-elle pas déjà jetée en 2011 en claquant la porte du caucus péquiste avec Lisette Lapointe et Pierre Curzi?
    Les guéguerres fratricides, ça ne fait pas des enfants forts, et surtout, ça divise le vote…
    Qui osera le : (À la prochaine fois, de René Levesque)?
    Car on aura beau dire que Couillard a eu une bonne première journée hier; une hirondelle ne fait pas le printemps.
    Richard Génois

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Merci pour cet article M. Le Hir, vos écrits sont toujours inspirants.
    Il m'apparait que le PQ a besoin d'un vent de jeunesse pour un nouveau leader et à l'image de son peuple.
    Je vois très bien Alexandre Cloutier réélu facilement dans la circonscription de Lac-St-Jean, l'ex-ministre des Affaires intergouvernementales. C'est un très bon stratège à mon avis et il a une fiche parfaite.
    http://tvanouvelles.ca/video/2764567311001

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Richard Le Hir
    Je ne sais pas si tu le savais, mais le jour de la mort de son père qui lui faisait lire ce poème de Kipling, David Servan-Schreiber a dit : Tu as été un homme mon père.
    J’espère que nos enfants en diront tout autant.
    Ce matin, en lisant cet article dans le devoir sur le Requiem, je me suis mis à écrire ce qui suit. Je ne sais pas si j’ai raison ou si j’ai tort mais moi non plus je ne veux pas cesser d’y croire à ce projet d’un pays…
    Est-ce vraiment un Requiem?
    Pauline et le pot au lait : (Quel esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? … Je suis gros Jean comme devant.) Jean de Lafontaine
    Pauline Marois aura eu ce qu’elle voulait : devenir la première femme première ministre du Québec; ne serait-ce que pour l’espace de dix-huit mois, mais pourrait-elle dormir en paix dans nos livres d’histoire?
    Un vrai chef, c’est celui qui porte son parti à bout de bras, et non pas celui ou celle qui se laisse porter par son parti, comme Pauline l’a fait avec ses Jeannettes.
    Le débat sur la Charte, c’était un travail d’équipe et c’est l’équipe qui avait su soulever les foules.
    Une campagne électorale et les débats des chefs, c’est le débat de l’éloquence et du bagout, et c’est ce débat-là que Pauline Marois aura perdu, entrainant son parti avec elle dans sa défaite.
    Les résultats de l’élection, ce n’est pas un troisième NON, pas plus qu’un REQUIEM; c’est l’impérieuse nécessité, pour les souverainistes, de se trouver un véritable chef. (Donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde.) Archimède
    Qui prendra la relève? Ce ne sont pas les interventions des Lisée, Dranville et Péladeau que l’on a entendu lundi soir qui pour l’instant provoqueront des tsunamis souverainistes. D’autant plus que si l’on reproche à PKP de contrôler 40% des réseaux médiatiques; il ne faut jamais oublier que les 60% restants sont contrôlés par les fédéralistes.
    Couillard n’a pas gagné pour ce qu’il a dit mais pour la manière dont il l’a dit; y compris dans ses interventions aux radios poubelles de Québec. Il a su parler, même si son discours était et restera toujours creux et fielleux.
    Jointe à Paris hier, Louise Beaudoin disait que le temps était venu pour elle de (jeter l’éponge).
    Ne l’avait-elle pas déjà jetée en 2011 en claquant la porte du caucus péquiste avec Lisette Lapointe et Pierre Curzi?
    Les guéguerres fratricides, ça ne fait pas des enfants forts, et surtout, ça divise le vote…
    Qui osera le : (À la prochaine fois, de René Levesque)?
    Car on aura beau dire que Couillard a eu une bonne première journée hier; une hirondelle ne fait pas le printemps.
    Richard Génois

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Message de ma femme qui a 78 ans.
    Quand j`ai vu le 4 gars derrière Mme Marois je me suis dis
    Pauvre femme. Même son mari n`avait pas l`air d`un attristé. Les autres ...des vrais cons qui ne pensaient qu`a eux. Si c`est notre avenir..on est dans le kaka.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    M. Le Hir, vous parlez de ceux qui "voient les Desmarais dans leur soupe".
    Vous avez pourtant écrit un livre l'an passé qui nous invite exactement à cela.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Deux mots : Parti Indépendantiste (PI). Informez-vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Merci beaucoup M. Le Hir pour nous aider à y voir plus clair.
    Merci aussi de continuer à être prudent dans vos apologies du Parti Québécois.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Je cherchai un mot pour caractériser se qui se passe actuellement.
    Vu qu'il faut travailler en équipe, je l'ai trouvé dans le texte
    de SSauvé qui vous a écrits juste avant moi "Opportunité"
    S'est comme une partie de hockey. Quand tu as la chance d'y
    allé "Top-Net" ne vise pas à côté. Lâche là ta " Garnotte"

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Je viens de penser à autre chose. Vous avez chez-vous un gagnant
    naturel avec une expérience hors du commun. Il s'appelle PKP.
    Le seul problème, il est trop direct pour le commun des mortels.
    Alors que votre parti n'est pas encore dépoussiéré se n'est pas le
    temps de lui donner les guides. S'est comme faire courser une
    Ferrari sur une piste de Go-kart. Je vous dits ça en passant, s'est
    très personnel.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Vu la débâcle, Première chose à faire. Revamper le "look"
    du parti. Refaire son logo. Au lieu de P.Q. Peut-être changé
    le nom pour le P.N.Q. " Parti National Québécois "
    Nous ne sommes pas encore un pays mais nous sommes une "nation"
    Cela est un acquis et personne ne peut nous l'enlever. Refaire
    le logo pour le rendre plus attrayant plus "punché" Engager un spécialiste dans le domaine. Il faut dépoussiérer le parti s'est le
    temps, s'est le Printemps.
    A se que je sache vous avez un spécialiste du genre qui
    à déjà œuvré à TVA. Restons positif. Allons de l'avant.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Cul de sac
    Entourés de gens qui travaillent dur pour gagner leur vie qui ont probablement tous votés libéral comme la radio poubelle leur a suggérée, il m'ait apparu une évidence bien simple qui n'a rien à voir avec toutes les démarches, programmes ou calculs savants qui pourraient nous faire accéder à la souveraineté grâce à des électeurs enthousiasmés à aller voter pour le parti québécois.
    La classe moyenne est endettée jusqu'au cou et n'est pas disposée à prendre le risque de voir sa situation empirée par d'hypothétiques soubresauts économiques causée par la "séparation" du reste du Canada.
    Alors que le parti québécois ne peut pas garantir que les ménages deviendront plus riches du jour au lendemain; les fédéralistes ont le beau jeu pour marteler à l'unisson tous partis confondus en incluant la CAC de François Legault leurs messages catastrophiques qui pourraient nuire aux portefeuilles déjà bien minces des québécois.

    Ça prendrait presque un Gandhi ou autre fils de Dieu pour convaincre les québécois de faire des sacrifices pour un pays en leur faisant oublier leurs emplettes au Centre d'achat ou voyages à Old Orchard Beach‎ cet été sans compter toutes les factures qui s'accumulent.
    Nous sommes dans un cul de sac.

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    En parlant d'être et d'avoir, voici une citation de G.Vignault
    extraite d'un article du Devoir d'aujourd'hui :
    « Les libéraux nous disent qu’ils vont s’occuper des “ vraies affaires ”.
    Cela m’amène à me demander pourquoi l’éthique, la langue, la culture
    et l’identité ne semblent pas de “ vraies affaires ” pour eux. Eh bien :
    c’est que l’identité, la culture, la langue et l’éthique se rapportent à la
    notion d’ÊTRE et que les “ vraies affaires ”, dont ils font leur discours
    et tout leur programme, ne se rapportent qu’à la notion d’AVOIR,
    c’est-à-dire le court terme. ... »
    Doncque : encore une fois, Durham s'est trompé. On rebondit toujours.
    Claude Jodoin Ing.
    Boca Raton FL

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Citation du film Robin Hood:
    "Rise and rise again until lambs become lions"
    Ça pourrait s'appliquer à nous.....

  • Archives de Vigile Répondre

    9 avril 2014

    Merci, monsieur Le Hir, pour ce coup de fouet dont nous avons
    tous besoin. On a trop entendu les "chants des défaitistes", ces
    jours-ci. Ce sont d'ailleurs ceux-là mêmes que Me. Cloutier
    classerait sous la rubrique "chouverainistes". Ils sont d'ailleurs
    très confortables (et indifférents) dans leurs universités ou
    encore dans leurs condos bien meublés à Paris.
    Votre rappel comme quoi l'Indépendance du Québec est une
    épine dans le pied des mondialistes-niveleurs-à-tout-crin me
    rappelle que "NOUS SOMMES QUELQUE CHOSE COMME UN
    GRAND PEUPLE!" Ça vous dit quelque chose? Et ce, malgré
    Desmarais, et tout ça, et tout ça.
    Avec le grand équarrissage qui approche, vaut mieux laisser
    le soldat PLQ "gérer" les dégâts, et se prendre les baffes
    (sinon plus) qu'il se sera mérité, comme vous dites si bien.
    Bon, je me calme, et on entame la remontée n'est-ce pas?
    Je vais donc, de ce pas, faire un don à Vigile.
    Claude Jodoin Ing.,
    Boca Raton FL

  • Stéphane Sauvé Répondre

    9 avril 2014

    « Pour nous, indépendantistes, la leçon est claire : l’indépendance commence d’abord dans notre force intérieure, cette force qui trempe le caractère comme on trempe les aciers les plus durs, et c’est à cela que notre destin de peuple nous convie. Et, en passant, remarquez que tout ce texte porte sur l’ÊTRE, et non sur l’AVOIR. »
    C'est notre toile de fond.
    Je suis 100% d'accord avec vous. Jamais la conjoncture n'a été meilleure pour faire du Québec un pays, à toute contrainte, une opportunité... si l'angle d'approche est le bon.
    Je commencerai donc par Vigile.
    Ce site a besoin d'un sérieux coup de barre. Les modifications faites en janvier sont davantage cosmétiques. Il est temps de passer à une autre vitesse. J'ai déjà écrit ici sur le type de changements possibles et nécessaires. Parlons-nous, vous avez mon aide et celui de centaines d'autres indépendantistes de coeur et de tête. Saisissez l'opportunité.