Boisclair en bonne posture

Québec 2007 - Sondages



Le sondage Crop-La Presse publié ce matin contient plein de bonnes nouvelles pour les libéraux de Jean Charest. Par exemple, M. Charest est perçu comme le leader le plus apte à diriger le prochain gouvernement, une dizaine de points devant le chef du Parti québécois, André Boisclair. En ce qui a trait à la défense des intérêts du Québec auprès d'Ottawa - une question-clé où les chefs péquistes ont généralement la cote - l'avance du premier ministre sortant est encore plus grande (37%, contre 23% pour M. Boisclair). La santé, thème principal choisi par les stratèges du PLQ, est de loin la priorité des Québécois. Et pourtant !
Bien que le gouvernement libéral ait connu des derniers mois sans anicroche, bien qu'à l'opposé le PQ ait eu toutes sortes de problèmes, les libéraux ne parviennent pas à prendre sur leurs adversaires une avance décisive. À 35% (après répartition des indécis), le PLQ obtient 11 points de pourcentage de moins que la part des votes obtenue en 2003. Le PQ, lui, malgré les erreurs répétées de son chef, est à 32%, au même point qu'en 2003.
Les attentes à l'endroit de M. Boisclair sont aujourd'hui très basses; s'il mène le moindrement une bonne campagne, il gagnera en popularité.
Le fait qu'il ne fasse connaître sa plate-forme électorale qu'en fin de semaine, ce qui est généralement perçu comme une gaffe par les commentateurs, pourrait au contraire le servir. C’est lui qui, au cours des prochains jours, dominera la campagne par ses idées nouvelles. Pendant ce temps, les libéraux défendront un bilan qu'à peine 4 Québécois sur 10 trouvent satisfaisant.

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André Pratte878 articles

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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]

[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.





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