C'est confirmé

Aussant carbure au fric

Il retourne auprès de ses boss anglais

Tribune libre

Aussant quitte le Québec. Maintenant, on sait que ses boss seront des Anglais...
Ou peut-être n'a-t-il jamais cessé d'avoir des boss anglais ?
Il y a des fois où on aimerait mieux ne pas avoir eu raison. Mais celle-là, je ne la regrette pas.

Sans être à l'intérieur d'un parti, on peut très bien détecter ce qui s'y passe, simplement en examinant les symptômes du malade. C'est ce qui m'avait permis le 5 juin dernier, avant sa démission, de publier : De l’insatisfaction à Option nationale.
Et aussi, bien avant ça, le 7 janvier dernier, d'écrire à propos de sa démission dans Nicolet-Bécancour, qu'Aussant carbure au fric.
"J’ai dit à plusieurs personnes depuis le 4 septembre qu’Aussant se cherchait une job." "Son parti ne peut pas lui offrir le niveau de vie désiré", "J'imagine qu’il s’est trouvé une job à Montréal. J’ai hâte de voir c’est qui son nouveau boss..."
Ce n'était pas à Montréal, c'était à Londres.
C’est bien dommage pour ceux du RRQ qui sont passés à ON, mais les décisions d’Aussant relèvent toutes de la même logique.
On ne peut pas avoir vécu comme un pacha pendant des années, en écumant les marchés à 300,000$/année, puis devenir un humble petit bourgeois, chef d’un humble petit parti, sans éprouver quelques regrets.
Je l’avais écrit en janvier dernier, , et dans le Forum Pour le pays du Québec.
Ce qui est écrit est écrit.
Pour ce qui est du salaire, on peut voir combien gagne un vice-président chez Morgan Stanley Capital International à Londres, ici.

Aussant ayant déjà de l'expérience dans la banque, on peut imaginer qu'il gagnera plus que la moyenne qui est de £145,409. Je l'ai figuré à £188,000.

Maintenant, pour ceux qui attendent encore un messie, retenons la leçon, et pensons plutôt à ce qu’on peut faire pour avancer notre cause.
Surtout, pensons à... la prochaine élection.

Squared

Rhéal Mathieu73 articles

  • 108 168

Ex-felquiste.

Accusé faussement des attentats de la BAF. (Voir Le Journal le Québécois, numéro 3, 2008).





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37 commentaires

  • Louis Horvath Répondre

    17 août 2013

    Qu'on s'entende sur une chose. Être chef d'un parti, ce n'est pas "une job". C'est une vocation. Avec plus de 5000 membres, Aussant représentait 5000 personnes qui avaient envie de faire autre chose que voter pour les vieux partis. Il représentait 5000 personnes qui en avaient marre de se faire rire en pleine face par un gouvernement fédéral qui ne met pas les citoyens au centre de son programme (ni même proche de son programme s'il faut aller là). Il représentait 5000 québécois convaincus que Aussant vibrait aussi fort qu'eux à l'idée d'un Québec indépendant.
    Or même avec 87000$ en salaire, Aussant était toujours à vendre. Il était à la tête d'un parti mais prêt à être le laquais de quelqu'un d'autre. Il s'est même déniché un travail de chroniqueur pour le Journal de Montréal, au service de PKP. Ce même journal qui larguait, jour après jour, sa bille sur les étudiants – un grand pourcentage des membres d'ON. Mais ce n'était toujours pas assez.
    S'agissait d'ailleurs de douter de ses propos ou de sa démarche pour être étiqueté comme un oligophrène. Il ne faut pas toucher à l'image d'un homme dévoué à la cause!
    Une cause qu'il a finalement dompée là pour une poignée de billets et des jumeaux. Parce que monsieur ne fait pas la différence entre une vocation et une job, pour le grand plaisir de tous ces grands chefs corporatifs qui préfèrent des hommes à leur service aux hommes qui leur tiennent tête.
    Ou peut-être ai-je tout faux. C'est possible, moi aussi je ne suis qu'un oligophrène, payeur de taxes et électeur aux 4 ans dont le vote est pris comme un chèque en blanc. Et je ne demande même pas de salaire pour défendre et promouvoir l'indépendance. Suis-je le seul à trouver Jean-Martin Aussant insupportablement arrogant? Comment ose-t-il blâmer quelqu'un d'autre alors qu'il était entièrement responsable pour son entrée en politique, la vente de son image en tant que politicien engagé et finalement son abandon du parti qu'il a mis sur pied?
    Prendre la responsabilité pour ses gestes ça se peut … on appelle ça de l'intégrité.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2013

    Un autre monument d’hypocrisie…
    C'est quoi ce mystérieux MSCI dont parle Aussant ?
    Morgan Stanley Capital International (MSCI) pour parler des vraies choses avec les mots justes est une entité sous le contrôle de Morgan Stanley, elle-même dans la famille de JP Morgan. Prétendre le contraire contribue à alimenter le cynisme de la population à l'égard de la classe politique en affirmant des faits contraire à la vérité.
    " MSCI n’est pas Morgan Stanley. C’est une compagnie publique cotée en bourse tout à fait séparément de Morgan Stanley (son ancien propriétaire)"
    Dixit JM Aussant http://past.is/8ydN
    Personne n'a jamais prétendu que MSCI était Morgan Stanley. Cette affirmation de Aussant n’ajoute rien au débat. Et s'il est vrai qu’il s’agit d’entités différentes sur le parquet de la bourse, tout indique par contre que ces entités sont intégrées au sein d’un ensemble beaucoup plus vaste, les prédateurs corporatistes, JP Morgan dans le cas d'espèce.
    Voir ici : http://past.is/8yTN

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    Lorsque JM Aussant tente de justifier sa décision de quitter le Québec pour aller travailler à Londres, il déclarait: «Aucune ouverture SUBSTANTIELLE n’est venue de Montréal ou du Québec», il n'est pas entrain de dire qu'il n'y avait aucune ouverture, mais tout simplement rien de SUBSTANTIELLE
    Ici le qualificatif "substantielle" peut très bien se formuler en signe de $$$ et peut se traduire ainsi: "ces offres n'étaient pas assez payantes pour moi au Québec".
    Rappelons-nous que le chef avait un salaire de 87 000 $ sans être député, ce qui est excellent en soi, et comme si ce n'était pas suffisant, pour ceux qui s'en souviennent, il a maladroitement comparé un tel salaire au salaire minimum.
    Donc il est clair que pour lui le Québec est trop pauvre pour se payer les services de quelqu'un d'aussi qualifié et qui réclame un salaire élevé vu son expérience et sa brillante carrière en finance. ... C'est un homme qui carbure au fric en effet.

  • Michel Laurence Répondre

    15 août 2013

    "Inqualifiable, c’est une pure ordure. Du vrai Rhéal Mathieu et comme disait Richard LeHir, cheap ! C’est ça être indépendantiste ?" Ivan Parent
    Non monsieur Parent. C'est ça être un intégriste du PQ. Il faut lire les insanités qu'on écrit sur le forum "Pour le pays du Québec": théories du complot, mépris, paranoïa, etc. Plus que désolant.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    "Ce que propose QS a déjà été testé ailleurs sur la planète et ce fut un échec retentissant."
    @ O.B.
    Je ne parle pas de tout le programme de QS mais de cette mesure que QS préconise d'un revenu minimum garanti de 12000$ par année pour tous les Québécois sans exception.
    Je ne crois pas que cette mesure serait un cuisant échec, à part pour ceux qui désirent que les pauvres restent pauvres.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    Inqualifiable, c'est une pure ordure. Du vrai Rhéal Mathieu et comme disait Richard LeHir, cheap! C'est ça être indépendantiste?
    Ivan Parent

  • Archives de Vigile Répondre

    15 août 2013

    @Michel Bélisle alias Didier :
    L'article ne pose pas de questions. Les questions de Réal Mathieu sont surtout des affirmations.
    C'est un torchon. Poser des questions est une chose. Fournir les réponses ou les suggérer en est une autre. C'est du salissage pur envers un véritable souverainiste.
    Aller au fond des choses, c'est quoi ? Demander une commission d'enquête sur le nombre d'heures que passe M. Aussant avec ses enfants pour être certain que ce n'est pas un prétexte fallacieux ? Aller fouiller dans ses avoirs ? Vérifier si son épouse utilise assez de coupons rabais ?
    Et en passant, faîtes attention à votre analyse de QS
    «Beaucoup de souverainistes voulaient une alternative au PQ mais pas QS car, horreur !, ce parti préconise l’amélioration des conditions de vie des têtes de turcs de la société, soit les citoyens les plus démunis, par l’instauration d’un revenu minimum garanti.»
    QS n'est pas un parti souverainiste. Souvenons-nous que pour Khadir, l'indépendance n'est pas nécessaire. Souvenons-nous que QS a contribué à la défaite du Bloc. Souvenons-nous que David a préféré aller sortir un député de centre-gauche souverainiste (Girard) au lieu d'aller se battre contre un député de droite et fédéraliste (Bachand).
    Ce que propose QS a déjà été testé ailleurs sur la planète et ce fut un échec retentissant.

  • Christian Archambault Répondre

    14 août 2013

    Le problème ne semble pas être le fait que JMA aille en Angleterre ou ailleurs mais bien celui d'être de connivence par défaut si on peut dire avec le monde de la finance internationale c'est à dire celui de l'usure institutionalisé qui est à l'origine de la crise mondiale actuelle.
    Pas de réelle indépendance sans l'indépendance de la banque.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Cet éditorial est du calibre de Sun News. Je n'en serais pas fier.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Suite de mon message précédent...
    Dans votre diatribe, M. Mathieu, vous concluez avec :
    « Et je comprends parfaitement le PQ et ses dirigeants qui ne voulaient pas s’allier avec ce saboteur. Ils l’ont décodé et ont eu raison de ne pas s’unir avec un traître. »
    Je ne peux que constater que le premier commentaire qu’à fait M. Le Hir n’était juste pas assez fort. Non seulement c’est « cheap », mais c’est d'un manque de classe total.
    Si vous cherchez vraiment un traître à la nation, M. Mathieu, vous devriez peut-être regarder dans votre entourage. Un miroir pourrait sans doute vous être utile également.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    M. Aussant est un rêveur. Un rêveur est rarement un grand bâtisseur. Je ne crois pas qu'on doive condamner ce monsieur pour ce qu'il est. Il a semé du rêve et il a été rattrapé par la réalité comme tous ceux et celles qui l'ont suivi. Je n'ai aucun doute qu'il rêve d'un pays mais il n'est pas prêt à y mettre tous les efforts nécessaires pour y arriver.
    Il représente à quelque part les Québécois qui ont du cœur mais qui manquent d'énergie dans l'action. Il représente aussi tous ceux et celles qui pensent qu'on doit toujours repartir à zéro au lieu de faire avec ce qu'on a déjà. La colonisation nous a marqué au fer rouge. Il va falloir en sortir un jour.
    C'est l'union qui fait la force et la reconnaissance de ce qu'on a bâtit depuis René Lévesque. Les souverainistes pensent que le PQ est un vieux parti(à peine 40 ans) alors que le PLQ ne se soucie pas de ses années car il a tout près de 100 ans et il ne s'en plaint pas. On a aucun intérêt à se diviser et à se critiquer entre nous, on aurait beaucoup intérêt à se soutenir les uns les autres et à travailler ensemble.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Les indépendantistes québécois sont-ils bien vus (ou mieux vus) au pays de l’Union Jack..? J’en serais surpris !
    --Michel Dion
    Vous pourriez être surpris. Il va dans la City.
    Dans ce milieu, la souveraineté des états n'a pas d'importance.
    Même la souveraineté anglaise peut être vue comme un obstacle.
    Même la Reine doit demander la permission au maire-gouverneur de la City pour visiter cette juridiction.
    Il est arrivé à un roi qui collaborait moins de perdre sa tête. Et à un autre, de perdre son trône au profit d'un importé des Pays-Bas.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Pour ceux qui disent que l'article de monsieur Mathieu est un "torchon" ou qu'il est méprisable, je dois dire que je ne suis pas d'accord.
    On doit se poser le genre de questions que suggère l'article.
    Le fait de ne pas aller au fond des choses nous a déjà bien coûté au Québec.
    Si on ne le fait pas, on n'a pas fini de se faire berner.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Lors de la dernière élection, 58% des votes exprimés sont allés à des partis s’affirmant clairement fédéralistes. Pourquoi donc le porteur du projet de souveraineté n’a-t-il pas réussi à convaincre plus de monde d’adhérer à son projet?
    Durant le règne de Charest, le PQ a passé neuf ans dans l’opposition. Il disposait de plusieurs députés bien rémunérés et d’un budget d’opération qui assurait son fonctionnement. Qu’a-t-il fait durant ces neuf ans pour promouvoir l’idée de la souveraineté?
    Bien sûr, il y a eu ces quatre mousquetaires qui ont lancés l’ABCD de la souveraineté . Ce fut en effet une excellente initiative.
    Mais, que faisaient tous les autres??? Il semble qu’ils étaient tous confortablement assis sur leurs deux mains à attendre que les conditions gagnantes leurs tombent dessus.
    Les 10 et 11 août dernier se tenait « L’Université nationale d’Option nationale » à l’Université Laval. Voilà un geste concret de promotion de la souveraineté. Que propose le parti qui se réclame être le seul et unique à pouvoir nous guider vers la terre promise?
    Ces quatre mousquetaires (Aussant, Blanchet, Cloutier, Drainville) ont bien tentés de brasser la cage du PQ pour leur faire comprendre qu’il fallait remettre la souveraineté à l’avant-plan. La dame de béton s’est imposée, et leur a fait comprendre que s’ils refusaient de se joindre à la stratégie de « gouvernance souverainiste », ils seraient considérés comme persona non-grata.
    Aussant avait sans doute plusieurs appuis discrets dans la députation. Ceux-ci l’encourageaient à aller au batte, mais préféraient demeurés discrets. Il pensait que si l’un avait l’audace de lancer officiellement un nouveau parti, plusieurs le suivraient. Cela ne s’est pas passé du tout comme il l’espérait.
    Devant l’ultimatum de la dame de béton, les Curzi, Lapointe et Beaudoin ont choisis la retraite. Je ne les blâme pas. Ils avaient déjà contribués beaucoup, et l’âge les avait rattrapés. Il était temps de laisser la place à la génération suivante. Aussant personnifiait cette nouvelle génération. Malheureusement, tous les autres se sont réfugiés sous la jupe de Mme Marois, et Aussant s’est retrouvé gros-Jean comme devant.
    Il a persisté jusqu’à compléter une campagne électorale. Il a bien constaté que la pâte n’avait pas levé beaucoup, et que sans appuis des « seniors » de la souveraineté, il ne pourrait pas accomplir le travail tout seul. Il est donc passé à autre chose, et c’est bien compréhensible.
    À suivre...

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Montréal est devenu une pacotille dans le monde de la finance. Une seule grande Cie œuvre dans les manipulations financière avec comme résultat de sucer les forces vives du Québec et dans une moindre mesure celle du Canada. Il n'y a d'avenir que dans les produits dérivés (révélé dans une présentation faites par le CORIM) avec l'aval de Toronto. Et Toronto elle? Il n'y a pas assez de grandes banques et de Hedge Funds là bas?
    Et le cas D'Abus Dhabi énuméré par le principal intéressé? C'est une capitale de la manipulation des bonds vendus vis-à-vis du pétrole.
    L'expertise que Jean-Martin Aussant a pu développé ne pourrait être pratiqué que dans une très grande institution avec des capacités computationnelles d'une banque d'investissement de l'envergure de Morgan Stanley.
    Max Keiser aurait plus d'une chose à dire sur les magouilles qui se sont déroulés à Londres ces dernières années. Voir http://www.maxkeiser.com

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    J'ai suivi ON depuis le début, assisté au Congrès à Bécancour et naïvement fait la formation à L'université Laval pour être candidat. M. Aussant faisait parti à l'époque de mes amis facebook. Je suis de la région du Lac St-Jean, exactement celle qui se cherchait un candidat à la dernière élection. J'ai vendu des cartes de membres, même en sachant qu'Alexandre Cloutier était en force dans ma région. J'ai envoyé des messages à Jean-Martin, me proposant en l'absence d'un candidat, envoyé des messages au Parti dans le même sens. Jamais de réponse. Assez déçu de la rencontre à l'université Laval ou l'impression qui m'est resté était que tout était drainé sur le comté de Aussant, autant les énergies et argent des nouveaux membres, il ne me fallait que cette affreuse sensation d'une ligne de parti, où les idées sont stéréotypées et dictées par le comité central pour me décevoir, la sensation qui me reste aujourd'hui est d'une manipulation. Ma déception était d'autant plus grande qu'à Bécancour, on nous avait présenté une brochette vraiment intéressante de militants et décideurs de ce jeune parti; mais que lors de l'élection, aucune action valable n'était entrepris pour les faire connaître et les mettre en valeur; j'en ai conclu une démarche à la Mario Dumont, où la star à lunette rouge et cravate rouge reflétait la lumière de ce parti. Alors, aujourd'hui, j'apprécie l'humour de M. Bégin, du RRQ, quand il se prononce en disant "Aussant en emporte le vent". Il devient à mes yeux, par sa défection, un obstacle de moins au ralliement des forces indépendantistes, ou peu importe le terme choisi qui peut sécuriser le citoyen. Et à tous ceux qui ont de la compréhension pour sa démarche, sachez qu'elle manque de cohérence et qu'à l'analyse, c'est la somme et le résultat de ses actes qui comptent et que ce résultat demeure la division des forces, quelque soit les pourcentages évoqués par certain.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Ce retour annoncé m'a étonné par son soit disant manque d'opportunités ici. Et la probable excuse qu'il a œuvré dans le milieu souverainiste ne m'impressionne pas.
    Qu'a t-il fait depuis les 3 dernières années de si menaçant pour qu'il aurait eu de la difficulté à se faire recruté par des grandes institutions financières d'ici? Pourtant, Lucien 'Lulu' Bouchard et Pierre-Marc Johnson n'ont pas eu trop de difficultés à se reconvertir en de très bon spoliateurs du patrimoine collectif québécois et de très bons collaborateurs fédéralistes. Est-ce qu'ils étaient moins souverainistes en leurs temps que ne le fût Jean Martin-Aussant? Franchement!
    De plus, l'implication simpliste que certains font que Londres se contrefiche du passé souverainiste vis-à-vis du milieu financier québécois relève d'un rationalisation sans distinctions.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 août 2013

    Rarement lu un torchon aussi méprisable ! C'est malheureusement la seule chose que j'ai à dire au sujet de ce texte bourré de calomnies.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    14 août 2013

    Commentaire publié au Devoir:
    On se souvient d'André Boisclair, parti "faire une Maîtrise" à Boston, mais rappelé d'urgence par Landry après 6 mois pour une élection précipitée...
    Aussant ne pouvait traîner dans les parages pendant 1 an ou 2, le temps que ON s'étiole, et que "quelqu'un" le rappelle pour les plus hautes fonctions de la nation...
    À Londres, il connaît la boîte et pour une aumône, il peut y replacer sa valise, le temps qu'il faudra, à ouvrir les lettres si c'est le poste disponible...:-)
    Et les jumeaux?... Ben voyons donc!... sont déjà grands.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    JMA est sur une liste noire au Québec.
    S'il était vraiment le serviteur de l'Establishment, il aurait trouvé son poste rapidement, à l'instar de Lucien Bouchard, d'André Boisclair et de Pierre-Marc Johnson.
    Ben non. Il a dû se réfugier à Londres. Tout comme Karl Marx.
    Je ne le lapiderais pas pour cela. Bien sûr, il a fondé un parti qui pouvait être divisif chez les souverainistes.
    Mais la division n'était pas aussi importante que vous le clamez.
    Blâmez Québec Solidaire tant qu'à y être.
    Si Aussant a mené ON, c'est parce que le discours indépendantiste est étouffé dans les hautes sphères du PQ.
    Son parti permettait de relâcher la parole.
    C'est drôle de ne pas avoir vu beaucoup d'attention de la part des média fédéralistes sur ses discours.
    J'espère qu'Aussant va toujours travailler pour notre cause, même si à Londres. C'est qu'il y a des archives à étudier et des contacts à nouer avec les indépendantistes gallois et écossais.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    À Richard Le Hir
    Richard, vous dites:
    «Au cours du repas, j’ai échangé quelques mots avec Aussant qui affichait une mine bien basse. Je lui ai demandé quels étaient ses plans. Il m’a répondu qu’il songeait à retourner au privé dans le secteur financier et m’a demandé ce que j’en pensais. Je lui ai répondu sans hésitation qu’il pouvait faire son deuil de tout espoir de trouver un emploi au Québec dans son domaine. Dans le milieu québécois des affaires, il traînerait toute sa vie comme un boulet d’avoir choisi le camp indépendantiste, et on ne lui pardonnerait jamais.»
    Ma question:
    Pourquoi s'il a aucune chance en économie (affaires) au Québec, du fait qu'il a choisi le camp indépendantiste, en aurait-il plus en Angleterre, à Londres même?
    Les indépendantistes québécois sont-ils bien vus (ou mieux vus) au pays de l'Union Jack..? J'en serais surpris!
    Vous ne trouvez pas, en regardant toutes ces séquences factuelles, avec du recul, qu'il y a matière à s’interroger?
    Je ne crie pas au complot, mais comme des milliers de québécois je me questionne. Quand JMA a démissionné, avait-il déjà en main depuis un temps ce job à Londres?
    La question qui tue: L'a-t-on «acheté» parce qu'il était dangereux pour les fédéralistes, ou était-il déjà vendu à cette cause?
    Je tente de rester objectif, mais avouez qu'un questionnement s'impose!
    On jase là..!
    PS: J'espère que tous les jeunes qui ce sont ralliés à la cause indépendantiste, via ON, ne se désillusionneront pas et feront des choix éclairés, car ce phénomène est malheureusement déjà amorcé.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    @ M. Le Hir,
    Merci pour les précisions que vous apportez par rapport à M. Aussant. Ce dernier, semble-t-il, était de bonne foi. S'il n'avait pas de chance de percer avec son parti et qu'il n'avait pas de chance de se trouver un emploi dans son domaine au Québec, ça explique pourquoi il est parti à l'étranger.
    Cependant, je maintiens une partie de ce que j'ai dit dans mon commentaire précédent comme quoi beaucoup de souverainistes veulent une alternative au PQ mais pas QS car, horreur !, ce parti préconise l’amélioration des conditions de vie des têtes de turcs de la société, soit les citoyens les plus démunis, par l’instauration d’un revenu minimum garanti de 12 000$ par année pour tous les Québécois sans exception.
    Et croyez-moi, cela me rend profondément triste tout en me donnant une certaine honte par rapport à ce vide de coeur toujours présent dans la population du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    Probablement l'article le plus ridicule que j'ai lu sur vigile à vie.

  • Alain Maronani Répondre

    13 août 2013

    Ce n'est surement pas ON qui est responsable de l'échec du PQ...
    Gaston Carmichael a raison de mentionner que PLQ + CAQ = 58 %...
    Je me souviens aussi de ceux qui accusait QS du même péché...la gogauche du Plateau...
    Les boucs émissaires c'est pratique, ca vise TOUJOURS une minorité, accusée d'empêcher la majorité, de réaliser un grand dessein...
    De plus il n'y a rien de honteux a faire de l'argent avec son travail, Aussant ce n'est pas un plutocrate, je sais faire la différence entre 300.000 $ par an et le président de Goldman Sachs qui empoche 800 millions de $ de bonus par année...
    Enfin c'est vrai, se recaser au Québec, après avoir porté les couleurs de ON c'est un peu difficile sauf si vous êtes dans la bonne barque...péquiste actuellement...
    Sylvain Simard nommé président président du conseil d'administration de la Société des alcools du Québec (SAQ)
    alors qu'il n'a strictement AUCUNE compétence dans ce domaine...
    Nicolas Girard, battu par la mère Thérésa de QS, Francoise David, lors des dernières élections, nommé pour diriger l'agence métropolitaine de transport...
    Aussant n'était surement pas un copain de Pauline...

  • @ Richard Le Hir Répondre

    13 août 2013

    Il arrive parfois qu'on ne tire aucune satisfaction d'avoir eu raison.
    J'ai parlé deux fois à Jean-Martin Aussant.
    La première fois, c'était il y a deux ans, au téléphone. À sa question sur l'intérêt de former un nouveau parti, je lui avais fait part de mon scepticisme. Bâtir un nouveau parti, c'est un effort soutenu d'au moins huit ans. Le PQ a pris le pouvoir en 1976 après huit ans d'existence, et il pouvait compter sur René Lévesque. Sans le lui dire crûment, je lui ai laissé entendre le plus délicatement possible qu'il n'était pas René Lévesque.
    La seconde fois, c'était au dîner annuel de L'Action nationale en novembre dernier. Le hasard (?) nous avait placés côte à côte à la table d'honneur qui accueillait également Jacques Parizeau, Victor Lévy-Beaulieu et Catherine Dorion, entre autres.
    Au cours du repas, j'ai échangé quelques mots avec Aussant qui affichait une mine bien basse. Je lui ai demandé quels étaient ses plans. Il m'a répondu qu'il songeait à retourner au privé dans le secteur financier et m'a demandé ce que j'en pensais. Je lui ai répondu sans hésitation qu'il pouvait faire son deuil de tout espoir de trouver un emploi au Québec dans son domaine. Dans le milieu québécois des affaires, il traînerait toute sa vie comme un boulet d'avoir choisi le camp indépendantiste, et on ne lui pardonnerait jamais.
    Je suis bien placé pour le savoir.
    Il faudrait bien un jour finir par se libérer de cette emprise.
    Richard Le Hir

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    Aussant est un homme de talent. Je ne crois pas qu'il fut de mauvaise foi mais il a misé à court terme sur plus de succès qu'il n'en a récoltés. Connait-il mal les Québécois et leurs angoisses ? Possible, car son plaidoyer puisait peut-être trop dans la démonstration économique rationnelle, avec pour défaut le manque d'enracinement dans les racines nationales qu'il craignait d'évoquer. Refusant le parcours du combattant, il a choisi de retirer sa révérence plutôt que de manger du pain noir pendant x années, présumant que les Québécois continueraient à faire les «branleux» avec leur avenir collectif au lieu de se décider. En bon économiste, il a choisi la voie du succès. Or, l'indépendance aura besoin de gens plus convaincus, si cela se trouve encore, car la tentation du succès individuel le dispute fortement de nos jours à la gloire du héros national.
    Les Québécois manquent de ténacité en affaires, dit-on. Ils en manquent peut-être aussi en politique. On a bien vu Parizeau en 1995, Landry, Aussant et combien d'autres quitter le navire par gros temps. En quittant, Aussant demande à son (sa) successeur d'être à la fois plus fort, plus tenace et meilleur que lui. C'est un défi de titans car celui qui avait déjà les meilleurs atouts en mains pour «percer» a jugé pour lui qu'il valait mieux prendre une autre voie.
    Entre temps, contre vents et marées, Marois garde le cap, son cap, sans broncher. Elle aura, contre toute attente, eu raison de Jean-Martin Aussant et d'une bonne partie d'Option nationale. Étonnant !
    Gilles Verrier

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    Petit rappel des résultats de l'élection de Septembre 2012:
    Parti / % Vote / # Circ.
    PQ /32 / 54
    PLQ / 31 / 50
    CAQ / 27 / 19
    ON / 2 / 0
    PLQ + CAQ = 58% du vote.
    Le PQ n'a pas été foutu d'aller grappiller les quelques votes qui lui manquait pour la majorité là où ils se trouvaient (PLQ +CAQ). Pour camoufler cet échec, on dirige les projecteurs sur le minuscule ON, pour l'accuser de traître à la nation.
    Franchement!
    S'il y a en aurait un qui aurait été justifié de crier sa déception, c'est bien Jean Charest lui-même. Sans cet encombrant CAQ, c'est le PLQ qui aurait gagné avec une confortable majorité.
    Si le PQ est au pouvoir aujourd'hui, c'est grâce à la CAQ. Alors, au lieu de déblatérer sur JMA, vous devriez plutôt encenser Legault.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    M. Mathieu,
    Les gens n'aiment pas admettre qu'ils ont été bernés. Il n'y aura donc pas beaucoup de gens qui appuieront ce que vous dites, même si vous avez probablement raison sur le fond.
    Beaucoup de souverainistes voulaient une alternative au PQ mais pas QS car, horreur!, ce parti préconise l'amélioration des conditions de vie des têtes de turcs de la société, soit les citoyens les plus démunis, par l'instauration d'un revenu minimum garanti.
    Le Système, qui étudie continuellement le comportement et la mentalité des Québécois, a dû remarquer cette faille dans l'électorat et a attiré une partie du vote du PQ vers ON afin de diviser non pas en deux, mais en trois le vote souverainiste.

  • François Ricard Répondre

    13 août 2013

    Et dire qu'un Henri-Paul Rousseau nous a fait perdre 40 milliards de dollars et il est ovationné dans toutes les chambres de commerce qui se bousculent à l'inviter.
    Bien sûr, c'est la faute à J-M Aussant et à l'ON si le Pq n'est pas majoritaire.
    Ce n'est nullement la faute de ceux qui ont voté pour le PLQ corrompu et la CAQ incohérente. Ce n'est non plus la faute de Mme Marois et du PQ qui ne savent attirer une portion importante de l'électorat. Et voilà le bouc émissaire qui s'en va à Londres. Commode. Le PQ n'aura pas à réviser ni son programme ni sa direction. Qui va-t-il blâmer pour sa prochaine défaite?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    Je suis d'accord avec vous Monsieur Mathieu quand vous dites que Aussant a contribué largement à l'élection d'un gouvernement minoritaire, nous empêchant d'amorcer au maximum la stratégie de gouvernance souverainiste. C'était une très grave erreur de jugement de sa part et de ses partisans. Au lieu de mettre de l'eau dans leur vin et travailler en équipe, ils ont préférés faire un égo-trip. Toutefois, l'étiquette de traître affublé à monsieur Aussant est vraiment déplorable. Ce n'est pas en se traîtant de traître qu'on va se réunir à nouveau entre souverainistes. Les traîtres sont les fédéralistes qui,consciemment, méprisent leur propre peuple et culture et font tout pour l'empêcher de s'émanciper ( et y a en une tonne encore). Pour ce qui est de travailler à Londres, il a bien le droit de gagner sa vie comme il l'entend. Ce n'est pas parce qu'on travaille dans le milieu des affaires qu'on est un pourri. Encore le maudit discours de la gau-gauche qui méprisent le succès financier.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    13 août 2013

    Monsieur Mathieu,
    Vous venez de perdre une belle occasion de vous taire. Vous êtes capable de plus.
    Je comprends votre déception (ou est-ce autre chose?). Bien que j’aie aussi été amèrement déçu de la façon dont ON a été gérée lorsque Aussant était Chef, l’homme était certainement l’un des plus articulés sur la question de la souveraineté. Il est parvenu à créer un parti politique dans un temps record sans être parvenu cependant à innover au plan du processus de collaboration avec l'exécutif des régions. J’espère qu’il reviendra parmi nous, il a le coeur et la tête à la bonne place.
    Je comprends aussi que son départ de ON et du Québec ont l’effet d’un coulis de fiel sur une plaie déjà grande ouverte. À moins d’une innovation digne de ce nom au sein de ON, ce parti est voué à s’éteindre tout tranquillement et diviser davantage le vote souverainiste. J’espère que je me trompe, mais ca ne regarde pas très bien d'ici.
    Je comprends enfin que la politique est très ingrate et qu’on a besoin d’avoir tout un bouclier pour se « blinder » contre les commentaires comme le vôtre ainsi que des attaques provenant de ceux qui carburent à la manipulation, au jugement et au profit strictement personnel.
    Lorsque ma douce a rencontré Ausant lors d'un souper bénéfice, elle m'a chuchoté à l'oreille: "il ne fera pas long feu en politique, il a l'air trop sincère et authentique..." Elle avait probablement raison.

  • Rhéal Mathieu Répondre

    13 août 2013

    Pour moi, Aussant est un indépendantiste du même type que Claude Morin. C'est-à-dire, un saboteur et un traître.
    Il y en a encore quelques uns à exposer.
    Je juge les actes et leur résultat, non les intentions ou le discours.
    Il est venu faire une job et il est reparti. Il est un de ceux qui ont bloqué la possibilité d'un gouvernement majoritaire et il a été un allié objectif des fédéralistes, en particulier du PLQ qui bloque actuellement plusieurs projets de loi du gouvernement du PQ.
    On ne peut pas avoir été un zinzin (les investisseurs institutionnels) à Londres et ne pas avoir pris goût au style de vie et aux méthodes de ces écumeurs de marché.
    Il a été vice-président de Morgan Stanley Capital International-Barra à Londres (Angleterre) de 2003 à 2005. Gestionnaire de portefeuille principal chez Investissements PSP de 2005 à 2007 et consultant en finance quantitative en 2007 et en 2008. C’est un expert en évaluation du risque.

    Il a fait ça tout au long de sa carrière : évaluer le risque et investir. C’est ce qu’il a fait avec le vote en démissionnant et en fondant ON : s’emparer d’une très petite fraction du marché des votes, pour s'en servir comme d'un levier, afin d'avoir la balance du pouvoir et, éventuellement, le monnayer, le transformer en profit maximum, personnel.
    Il a fait sa thèse de maîtrise en Sciences économiques sur la répartition des sièges au parlement ???
    LA RÉPARTITION DES SIÈGES AU PARLEMENT !!!
    https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/978/a1.1g712.pdf?sequence=1
    C’est quoi le rapport avec les sciences économiques ? Il savait très bien ce qu’il faisait. En 2011-12, il a été plus utile au PLQ que Charest lui-même. Combien ça vaut en terme de retours d'ascenseur à venir ?

    Je n’ai aucun respect pour lui nonobstant l’opinion de ceux qui pensaient et qui pensent encore qu’il a joué un rôle positif.

    Et je comprends parfaitement le PQ et ses dirigeants qui ne voulaient pas s’allier avec ce saboteur. Ils l'ont décodé et ont eu raison de ne pas s'unir avec un traître.

  • Henri Marineau Répondre

    13 août 2013

    "Maintenant, pour ceux qui attendent encore un messie, retenons la leçon, et pensons plutôt à ce qu’on peut faire pour avancer notre cause."
    De toute évidence, si on se fie à l'acrimonie de vos paroles, ceux qui oseront se présenter comme un "messie" trouveront rapidement un "Judas" sur leur passage pour les trahir!

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    Je fais exception ici et je vais commenter.
    Premièrement, Aussant croyait fort probablement que quelques députés péquistes se seraient joints à Option nationale, mais ils ont tous préférés se la fermer (garder leurs limousines) dans le moule de la gouvernance souverainiste qui n'est ni plus ni moins que le costume de l'acceptation de confédéralisme et de la continuation de l'assimilation tranquille.
    Bonne chance à Londres M. Aussant, vous avez fait le bon choix, car nous ne sommes pas tous nés pour un petit pain, c'est certain que ça fait des jaloux, et surtout alors qu'ils savent très bien que le PLQ va reprendre le pouvoir (oh lala, une chance qu'il reste Québec solidaire pour justifier l'impopularité du PQ et de sa chef).
    N'écoutez pas toutes celles et ceux qui vont tenter de vous rabaisser, car dans le fond, ce sont eux qui sont encore au Québec à subir quotidiennement l'assimilation tranquille et à croire au père-noel de la gouvernance souverainiste. Quand le PQ va être entaché à la Commission Charbonneau (ce n'est qu'une question de temps) et que Québec solidaire va faire encore des gains, celles et ceux qui vous insultent aujourd'hui vont se rendre compte qu'ils auraient dû se joindre à Option nationale depuis longtemps.
    Mais il est trop tard, alors oui, il faut continuer à vivre, voyager, carburer à l'argent aussi, car au Québec l'avenir n'est pas rose...

  • Alain Maronani Répondre

    13 août 2013

    Avec des gens comme vous, on peut comprendre qu'il se réjouisse de ne plus être l'objet de votre vindicte...et de mettre de la distance avec le Québec...
    En passant 300.000 $ par année à Londres quand on connait le prix des locations, le fait que les bonnes écoles soient privées, on ne vit pas comme un pacha...et en tout cas surement pas comme le 1 % qui possède 60 % de tout...
    mais eux ils ne cherchent pas de travail...
    Pas de café Second Cup a Londres toutefois...ca manque.
    J'ai surtout l'impression que le départ des membres du RRQ a été difficile a supporter...le ton acrimonieux de votre article le démontre amplement.
    Vous êtes combien au RRQ ?

  • Archives de Vigile Répondre

    13 août 2013

    Je crois que bien des gens qui avaient mis leurs espoirs dans ON sont déçus.
    ON était donc, tout comme les autres partis d'ailleurs, un parti étroitement lié au Système.
    Quand on sait que ce sont les milieux d'affaires et les chambres de commerce, qui sont les courroies de transmission du Système, qui tirent les ficelles des politiciens, on sait que les élections reproduiront à coup sûr le statu quo social, économique et politique.
    Une alternative à cela serait la démocratie par tirage au sort comme le propose monsieur Étienne Chouard et dont M. Pierre Cloutier a déjà parlé:
    http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/le-tirage-au-sort-un-pas-vers-la-100061

  • @ Richard Le Hir Répondre

    13 août 2013

    Cheap !
    Richard Le Hir