ABNÉGATION OU AFFIRMATION

À nous de choisir

Après 145 ans d'auto-flagellation, est-ce qu'on vote pour se libérer ?

Tribune libre

L’Histoire cogne encore à notre porte, et dans cette période pré-électorale, elle cogne assez fort. Est-ce qu’on va rester écrasés sur le divan devant la télé avec une petite bière bien froide, regardant un enième sondage sur nos intentions, parce qu’on a trop peur de décider nous-mêmes de notre avenir, ou est-ce qu’on va se mettre debout pour la première fois et répondre ?
N’oublions pas, tout régime fédéral nous réservera le même sort que celui de Jean Chrétien lors du Sommet des Amériques de 2001, ou il a préféré entourer le parlement québécois légitimement élu d’une barrière de fer et de 6,400 policiers, tout en l’invitant à fermer la gueule; et écouter les vœux pieux de sociétés minuscules des Caraibes comme l’Antigua, avec ses quelques 60,000 électeurs; plutôt que d’écouter six millions de ses concitoyens.
Nous n’avons absolument pas besoin des diktats du régime fédéral pan-canadien en toute matière d’importance, surtout économique, politique étrangère, communication, et défense; qui passent en premier, sacrifiant les besoins légitimes du Québec sur l’autel du multi-néo-conservato-libéralisme. Quiconque voyageant à travers le regroupement fédératif souple de l’Union européenne, verra les fleurons de diversité et d’individualité qui n’ont pas encore été écrasés et anéantis par le bulldozer d’Amérique du nord, gazés par les puissances multinationales en place.
Nous n’avons absolument pas besoin non plus des milliers d’employés fédéraux des Ministères de la Santé, des Ressources naturelles, des Ressources humaines et du Développement des compétences, de la Condition féminine, ainsi que les Ministres d’État des Ainés, et des Sports, domaines qui nous sont propres, mais envahis par nos bourreaux.
Nous n’avons absolument pas besoin non plus des vestiges bancaires de l’économie coloniale tels la banque Toronto-DOMINION, la banque ROYALE, ni la Canadian IMPERIAL bank of Commerce, caniches du régime colonial fédéré canadien, qui ont fait des pieds et des mains afin d’empêcher la formation des Caisses Populaires, cette merveille coopérative québécoise du début du vingtième siècle, coopérative qui est aujourd’hui le sixième groupe financier coopératif en importance de la planète et qui sert de modèle partout.
Nos jeunes portant le carré rouge s’affirment en n’ayant pas peur d’un système d’éducation boiteux, ainsi qu’un système économique sur les derniers kilomètres de sa vie utile, le tout endossé par un système juridique corrompu, dans la poche d’un bras législatif corrompu; ils osent espérer quelque chose de mieux, de plus juste, de plus équitable, qu’ils seront fiers de léguer à leurs enfants. Ils se sont montrés prêts à composer avec une loi matraque qui gêne ceux qui l’ont pondue, de même que ceux responsables de la faire appliquer – pensons-y.
On s’affirme, on ose – on ne se laisse pas se faire dévaloriser par nous concitoyens, et on vote pour le parti québécois, qui a les plus de chances de nous sortir de ce marasme de dépendance, d’incertitude, et d’immobilisme canadien vers l’INDÉPENDANCE, nous en sommes capables.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    28 août 2012

    Il ne faut pas oublier que l'élite est internationale.
    Et ces élites semblent déterminer à faire baisser le niveau de vie partout dans le monde.
    C'est une forme de guerre de classes à n'en pas douter et elle se déroule un peu partout sur la planète.
    Ce qu'il faudrait, c'est un revenu de citoyenneté universel afin que tous puissent vivre décemment et être heureux au Québec.

  • Francis Déry Répondre

    27 août 2012


    http://www.youtube.com/watch?v=rVTXbARGXso
    Il faut y penser constamment. Même si c'est côté Sud.

  • Archives de Vigile Répondre

    27 août 2012

    Quand allons-nous nous libérer de Tante Pauline et de sa gouvernance provinciale déguisée en gouvernance dite souverainiste qui ne sert qu'à mieux nous enfumer?
    Pierre Cloutier