GUERRE CULTURELLE

Affaire Mamadi Camara: la Fraternité des policiers et policières en furie contre Valérie Plante

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Les flics ne doivent pas se laisser culpabiliser par les politiciens d'extrême gauche


Le président de la Fraternité des policiers et policières de Montréal dénonce vivement «l’ingérence politique» dont a fait preuve la mairesse Valérie Plante dans l’affaire Mamadi III Fara Camara et l’invite à se comporter de façon «plus responsable». 


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Dans une lettre coup-de-poing acheminée à la mairesse durant l’heure du dîner vendredi et obtenue par l'Agence QMI, Yves Francoeur n’y va pas de main morte à l’endroit de Mme Plante.


M. Francoeur réagissait ainsi à la sortie publique de la mairesse qui a clamé haut et fort, jeudi, que «Mamadi [III] Fara Camara est un homme innocent» et que la couleur de sa peau «pourrait» lui avoir nui dans cette malheureuse affaire.











«Il était sidérant de vous entendre, en plein point de presse, présumer des conclusions d’une enquête de police complexe, délicate, et surtout, encore intensément active», a écrit Yves Francoeur.


«Il était surréel de vous entendre réclamer une enquête neutre tout en énonçant vos propres conclusions», a-t-il ajouté.


Dans sa lettre, M. Francoeur reproche également à Valérie Plante d’avoir évoqué la possibilité que du profilage racial puisse avoir eu lieu dans cette enquête.      





«Votre évocation du profilage racial dans ce dossier représente une allusion extrêmement déplorable [...], a écrit le président de la Fraternité. Ce faisant, vous jetez de l’huile sur le feu, nuisez au climat social et compliquez encore davantage la tâche de ceux et celles qui ont la responsabilité d’assurer la sécurité des Montréalaises et des Montréalais.»


«Nous espérons que vous saurez dorénavant vous comporter de façon plus responsable en évitant que vos biais idéologiques n’interfèrent avec votre nécessaire devoir de réserve», a conclu Yves Francoeur.


Dans un point de presse tenu après celui de Valérie Plante, le directeur général du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Sylvain Caron, a pour sa part refusé catégoriquement d’associer le dossier de Mamadi III Fara Camara à un cas de profilage racial. Il a ajouté qu’il s’excuserait au moment «opportun» à M. Camara.




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