Lettre aux « vigiles » drastiques
Je reviendrai peut-être de temps à autre voir si le ton a changé. Sait-on jamais...
Je lisais tantôt certains propos suggérant qu’il fallait nourrir de la colère pour souhaiter l’indépendance. Et j’en suis. Je connais, comprends et assume la colère qui m’habite et qui m’anime devant ce que j’appellerais le cercle vicieux du Québec; devant l’absence de lucidité et, oui, de vigilance, d’une importante proportion des nôtres qui se mentent à eux-mêmes ou qui se leurrent ou qui s’aveuglent. J’éprouve de l’impatience et de la colère devant tant d’apathie; devant le temps que cela prend pour le réveil...