Et Couillard s'en lave les mains, comme Ponce-Pilate
Les bibittes du premier ministre
Il est vrai que la disposition de dérogation (« clause nonobstant ») ne doit pas être invoquée à la légère, mais le premier ministre Couillard a complètement perdu le sens de la mesure en la comparant à l’arme nucléaire. Son refus d’y avoir recours, ne serait-ce que temporairement, pour régler la crise du système judiciaire provoquée par l’arrêt Jordan illustre parfaitement le résultat de la diabolisation dont elle a été l’objet depuis un quart de siècle.