Le numéro de Jean Charest
Jean Charest sonne faux, dès qu’il est question de la défense des intérêts du Québec.
En allégeant le fardeau fiscal des Québécois en 2007 à l’aide des transferts du gouvernement fédéral, Jean Charest a anéanti des années de luttes. Il a permis à Stephen Harper de proclamer que le déséquilibre fiscal était réglé et que Québec jouissait même d’une marge de manœuvre financière. Le chef libéral et son ministre des Finances ont beau tonner qu’il n’en est rien, reste que leur astuce électorale vient de coûter cher aux Québécois.