Entraîneur-chef unilingue anglophone
Le mépris n'aura-t-il qu'un temps?
Le plus méprisant dans l'«affaire Cunneyworth», c'est qu'elle laisse croire qu'il n'y a pas de francophone compétent, à l'heure actuelle, pour occuper le poste d'entraîneur-chef du Canadien.
L'affaire Cunneyworth est d'autant plus scandaleuse que les propriétaires du Canadien sont des Québécois. L'un d'eux est le Fonds de solidarité FTQ, qui a effectué un énorme investissement de 50 millions dans l'entreprise Le Club de Hockey Canadien. Ses quelque 583 000 actionnaires sont ainsi devenus des petits propriétaires de nos ex-Glorieux. Aujourd'hui, ils sont parmi les premiers à subir le profond mépris de la direction du Canadien.