Lettre au premier ministre Jean Charest
Langue pervertie et détournement de sens
Malgré le déni opéré par plusieurs, notre société sera marquée en profondeur par la crise étudiante.
Mais la peur ne gagnera pas. Car si chaque matin j’ai éprouvé de la colère en lisant les journaux, chaque soir en écoutant la musique de la rue, l’énergie m’est revenue. J’ai constaté aussi que plusieurs de mes amis écrivains ont fait ce printemps et cet été une sorte d’arrêt sur l’image pour bien entendre, pour ne manquer aucun mot de ce qui se passe ici.