Aux grands maux, les grands remèdes
La francisation ne suffira pas
Le Journal de Montréal nous apprenait ce matin qu’il y a désormais plus d’allophones que de francophones dans les écoles de Montréal. La nouvelle ne surprend pas vraiment, mais elle crée quand même un choc : on devine la situation de plus en plus intenable pour les enseignants qui sont appelés à transmettre un savoir et une culture dans une classe où les enfants ne partagent ni repères culturels profonds, ni la même langue. Eux-mêmes le confessent : ils craignent pour l’avenir du français. Cela nous oblige à réfléchir plus largement sur le rôle de l’école dans la transmission de l’identité nationale et cela, dans une société où elle ne va plus de soi.