Le redéploiement stratégique de Power Corp.
L’appétit vorace de «l’oncle» Paul
Le moment est venu pour les Québécois de reprendre en mains les leviers de leur État
Comme je le disais au début, on ne peut pas reprocher à un loup d’être un loup, et il ne fait aucun doute que, dans cette affaire, le loup est affamé. La responsabilité du berger n’en est donc que plus grande. Or il se trouve en ce moment que le berger est Jean Charest, et la complaisance qu’il démontre en ouvrant au loup toutes grandes les portes de la bergerie est proprement alarmante. Sans aucun mandat à cet effet, il est en train de dilapider nos richesses collectives au profit d’intérêts privés comme Power. Sous sa direction, le Québec est en train de faire un grand bond en arrière et de revenir à l’époque de Duplessis. On se souviendra que les Québécois avaient alors senti le besoin de mettre fin à cette exploitation et s’étaient lancés dans un vaste exercice de reprise en main des leviers de l’État sous le thème « Maîtres chez nous ». Nous voici de nouveau confrontés à la même nécessité.